25 octobre 2017
24 octobre 2017
L’echec
J’avais pris une photo avec mon téléphone. seulement impossible de l’envoyer sur mon ordinateur.
C’est frustrant.
120 battements par minute
C’est passé du rire aux larmes. C’est d’avoir envie de danser avec eux à, ce recroqueviller sur soi-même pour se rassurer. De savoir la fin mais de continuer à s’accrocher et à y croire. Et puis plus rien, c’est le silence … Tu te sens ignorant tu as envie de crier mais tu n’arrives pas à te lever de ton siège, les lumières se rallume et toi tu es encore la, tout le monde chuchote et la vie reprends son cours!
problème technique
la lumière ne s'éteint plus et la croix redescend sur terre. je vois de travers.
Mémoire de Mr SOL
Mr Sol Ami
Mr Sol Producteur
Mr Sol Protecteur
Mr Sol Moral
Mr Sol Substitution
Mr Sol Artificiel
Mr Sol Architecte
Mr Sol Géométrie
Mr Sol Témoin
Mr Sol Habitat
Mr Sol Acteur
Mr Sol Meuble
J’aime – Merci Pierre
Jacques Henri Lartigue,
Bécherel – deux photos posées sur la table. Merci, c’est gentil. Un tour en voiture. La campagne frontalière rennaise. « Je veux bien ces fesses – je veux bien ces seins, elles sont plus vieilles que moi et pourtant elles ont l’air moins périmées » allez, sans rancune. Tu parles
23 octobre 2017
Danseuse
Elle ne couche pas elle danse. Prenant le corps à corps à bras le corps. Se coulant dans la danse, coulant dans les sens. Un coup d’éclat qui la rend existante.
Mon roi
Je me suis retenue de rire. Parce que ce n’est pas drôle. Enfin si, quand on ne sait pas.
J’avais l’impression de chercher les ressemblances avec , mais je n’y arrivais pas.
C’est comme un bleu, si il ne fait pas directement mal, on ne le voit pas. Il prend sa place sur le corps et s’étend.
Jusqu’au moment où l’on enfonce son doigt, comme pour attraper un organe. De loin, ça paraît insensé.
Mais c’est comme les femmes battues me dit mon père. C’est de leur faute, pas celle de celui qui détruit.
Enfin, c’est ce qu’elles se persuadent jusqu’à ne plus penser. Je l’ai détesté à ce moment là. , pas mon père.
Comme si c’était évident, normal, basique, cette toxicité ambiante. Je le déteste. Ce mot n’est pas assez puissant.
Je le hais. Toujours pas. Je veux qu’il n’a jamais existé.
J’ai lu un jour que la pire des condamnation de l’histoire était d’être effacer de l’histoire. Damnatio memoriae.
Je n’ai plus confiance et ne croit en plus personne. J’étais assise sur le fauteuil bleu quand elle l’a annoncé.
J’avais l’impression que mon corps quittait son enveloppe et que mon esprit déformait ma silhouette.
Mes yeux ne pouvait plus penser, j’étais terrorisée. Alors quand elles m’ont dit que c’était un « exercice » pour
les repérer et comprendre leur mécanisme, j’ai fermé les yeux, soufflé trois fois et mis le film en route.
est un pervers narcissique.
3ans
Elle m’a expliqué que se battre avec un môme de trois ans n’était pas forcément une bonne chose. Que cela pouvait être certes intéressant et drôle, mais que j’allais vite le rétamer contre terre, l’exploser, le dégommer. Cela s’use vite, et n’est pas très légalement fiable. Elle m’a ainsi sugérré de prendre quelqu’un de plus grand, à ma taille, afin que le duel soit plus long, électrique et palpitant. Résultat je me suis battu toute la journée. Si durement, que j’ai le cou et le dos brisé.
Il y a des endroits, où les femmes, les hommes, et parfois même les enfants, sont enfermés à cause de ce qu’ils sont.
De ce qu’ils aiment.
Pendant 2 ans Claire Tabouret a peint un autoportrait chaque matin
En 2012-2013 lors d’une résidence à Pékin, elle s’attache à peindre chaque jour son autoportrait à l’encre de Chine pour questionner son rapport à sa propre identité en impliquant le paramètre temps – cette notion du temps et du caractère mouvant des images par rapport au temps restera d’ailleurs une constituante fondamentale de son travail.
De même, son propre visage qu’elle a saisi tous les jours, à l’encre sur papier de riz, pendant deux ans, captant chaque jour les menues différences. Ces autoportraits ont été impulsés par une remarque de l’écrivaine Yoko Tawada : «On dit que le corps humain est composé à 80% d’eau, aussi n’est-il pas étonnant qu’un autre visage apparaisse chaque matin dans le miroir.»