Errances

23 octobre 2017

Mon roi

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 23:41

Je me suis retenue de rire. Parce que ce n’est pas drôle. Enfin si, quand on ne sait pas.
J’avais l’impression de chercher les ressemblances avec               , mais je n’y arrivais pas.
C’est comme un bleu, si il ne fait pas directement mal, on ne le voit pas. Il prend sa place sur le corps et s’étend.
Jusqu’au moment où l’on enfonce son doigt, comme pour attraper un organe. De loin, ça paraît insensé.
Mais c’est comme les femmes battues me dit mon père.
C’est de leur faute, pas celle de celui qui détruit.
Enfin, c’est ce qu’elles se persuadent jusqu’à ne plus penser. 
Je l’ai détesté à ce moment là.                , pas mon père.
Comme si c’était évident, normal, basique, cette toxicité ambiante. Je le déteste. Ce mot n’est pas assez puissant.
Je le hais. Toujours pas. Je veux qu’il n’a jamais existé.

J’ai lu un jour que la pire des condamnation de l’histoire était d’être effacer de l’histoire. Damnatio memoriae.
Je n’ai plus confiance et ne croit en plus personne. J’étais assise sur le fauteuil bleu quand elle l’a annoncé.
J’avais l’impression que mon corps quittait son enveloppe et que mon esprit déformait ma silhouette.
Mes yeux ne pouvait plus penser, j’étais terrorisée.
Alors quand elles m’ont dit que c’était un « exercice » pour
les repérer et comprendre leur mécanisme, j’ai fermé les yeux, soufflé trois fois et mis le film en route.
               est un pervers narcissique.

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