Errances

25 janvier 2021

VOID

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VOID
Espace vide.
Espace remplit.
Espace remplit de vide.
Vide remplit d’espace.

Toutes ces combinaisons sont possibles, et pourtant aucune ne semble juste.
J’ai beau les tourner dans tous les sens, rien n’y fait…
Entre le néant et le trop-plein, mon cœur balance, je suis incapable de faire un choix.
Peut-être que c’est mon corps qui est vide…
Ce qui pourrait expliquer mon incapacité à analyser l’espace qui m’entoure…

les villes invisibles

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Les villes invisibles sont celles qui abritent les réparties dans les disputes où l’on a pas su quoi répondre. Celles qui hébergent les mots qu’on a sur le bout de la langue mais qui nous échappent quand même. Celles où sont parties se réfugier les amis imaginaires de l’enfance. Celles où tombent toutes les chaussettes perdues dans la machine à laver. Celles où vivent les amours passés et ceux encore inconnus.

Bref, les villes où se croisent les choses qui ne sont là qu’à moitié.

Le poids des Autres

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Gemme au coeur

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VARIABLES ET HYPOTHESES N°1 Le culte de la machine

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IA

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24 janvier 2021

jsp hein

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« mange moi t mimi » ah d’accord

Essence

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Le passage de la nuit

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Le passage de la nuit est très risqué.
Ses longs couloirs sont remplis de portes entrebâillées.
Un œil ou une lame y dépassent parfois.
Des figures sombres et inconnus en sortent derrière vous,
sans savoir si elles errent ou nous poursuivent.

La course, le cœur qui palpite, les pavés glissant,
nous font déraper devant les centaines de mauvais souvenirs,
nous laissant en pâture devant l’angoisse et les disputes inachevées.

Le passage de la nuit est très risqué.

Places we choose not to look

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La vieille piscine gonflable, au fond du garage.
Autrefois source de joie, aux couleurs criardes rappelant l’été; et, depuis plusieurs années,
remisée et ignorée, dans un coin poussiéreux.
Dégonflée, déformée, décolorée, percée, empoussiérée,
elle se consume lentement.

Elle n’attend pas qu’on la ressorte, la répare et l’installe dans le jardin.
Non, elle attend un respect endeuillé réciproque à la joie qu’elle à pu procurer.
Qu’on ose la regarder en face, la saisir pour l’achever.

La laisser partir aux ordures pour ne plus qu’elle soit ignorée.
Retrouver des toboggans ruinés et élimés, des balançoires percées,
aux cordes arrachés aux milieux des poupées démembrées, au fond de la décharge, souvenirs d’été.

L’étoile du matin

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Il est 5h26, de légers sanglots résonnent dans la chambre. Elle est là, assoupie dans son lit chatoyant et des perles coulent le long de son visage. Celle-ci se réveille alors peu à peu. Cette nuit elle a discuté avec les rêves Nostalgie et Mélancolie lui donnant ces perles remplient de douceur et d’amertume. Elle se lève, ramasse les perles éparpillées dans le lit une par une puis les posent dans un pot translucide. Elle relève alors la tête, son regard se tourne vers la fenêtre, l’aube arrive, elle l’attend. Le soleil touche enfin la terre, la fenêtre commence à scintiller. Son amie est là, l’Etoile du matin est enfin là. Son apparence bleuté avec des nuances de soleil apaise la jeune femme au larmes de perles. Les deux n’ont pas besoin de mots, le regard et les émotions suffisent. Elle retourne vers la table de chevet, saisit le pot à perles puis le donne à son amie. Les deux amies se remercient puis l’Etoile du matin disparait.
Le matin est là.

merci nouketou pour l’étoile du matin :)

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L’habitat sur pattes

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Hautes attentes II

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Hautes attentes

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tête de cheval

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Je me suis mis bien caisse

23 janvier 2021

Bottes

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Drôles de bêtes

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Le pendentif

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Le pendentif embrasse ton cou.
Il est un rien et un tout.

storyboard I, II, III

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l’armoire à masques

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Après la tempête, Hirokazu Kore-Eda, 2016

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Pot

Cage à vide. Bouche à fleurs.

Miroir

Carrefour des moi, s’en méfier.

Bleu

Humeur à boire.

Silence

À tuer. Souvent trop à nu.

Gemme au coeur

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Il y a de ces cavités que l’on ne remplit pas, moi je vous parle des plus accueillantes. Si la chair s’effrite contre les parois rocheuses, la petite roche est bien plus semblable à l’organe et ses tissus poreux. Celle-ci s’adonne à l’échange de fluides, de la chance liquide à la mélancolie. Rappelez-vous que l’on finit toujours par gober du gravier par en dessous, là est notre lien à la terre et ses enfants durs. Je vous demande de vous y attarder, d’écouter les lourdes vibrations du corps inconnu dans votre enveloppe souvent trop parcourue.

Je ne me sens jamais plus vivant que lorsque cette pierre noire affaisse mon coeur écrevisse, tourmaline de mes amours.

La couronne

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Avec son piston, iel aura aussi une chemise, une écharpe et un pardessus à dorures. Mais c’est au trône qu’iel aspire, celui aux tissus lourds desquels se dégagent des relents de tyrannie.

La famille royale eut été un symbole de prestige duquel iel avait rêvé, entouré de flammes, un blason fondu comme ces jolis vases du palais. De ses plus beaux masques, iel avait traversé tous les dîners d’affaires et autres cérémonies pour apaiser ses folies pyromaniaques, une vengeance en feux d’enfer.

Mais le talisman absolu résidait en ce large minéral, reposant sur la couronne, comme une vieille âme salie, que jamais aucun souverain n’eut pu rayé de son nom. L’apparat de folie.

C’est dans l’objet même qu’iel se prendra au jeu des plus grandes stratégies, renversant les hiérarchies, détruisant les statues pour y découvrir une terre fertile, celle des nouvelles âmes.

Conversation avec une IA n°2

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Vamehr Fida

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Vamehr Fida s’enfonce dans la douleur pour sentir à nouveau ses dernières failles humaines. Un fardeau l’épargnant d’une nécrose mortel. Aucune machine ne saigne mais aucune machine n’a de telle plaie non plus. La chair à vif, prit au piège par les barbelés il recouvre son corps d’argent liquide. L’un des derniers hommes se souvient de ne pas être une machine quand la douleur subsiste dans la prison d’argent.

22 janvier 2021

Discussion

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