Errances

28 janvier 2022

fuse

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 11:12

ne laissez pas vos verres d’eau trainer

Filed under: passerelles,- gsarahdsgt — gsarahdsgt @ 09:14

il trempe la patte et il boit. mon eau est souillée.

Le bonjour du passé

Filed under: - zeon — zeon @ 01:51

Une lettre que j’avais écrite au Noël l’an dernier et que j’ai envoyée finalement en été en Corée, m’est retournée. Je croyais qu’elle s’est égarée quelque part. Où errait-elle en ayant mon histoire et mon cœur? Où était-elle à ce Noël? Est-ce qu’elle va t’arriver bien ou qu’elle va encore retourner? Ça fera combien de bonjour du passé?

Filed under: passerelles,- Emmadubesset — Emmadubesset @ 00:23

Je n’ai rien posté depuis plusieurs semaines. Je ne sais pas pourquoi, c’est juste arrivé.
à partir d’aujourd’hui je recommence à poster … j’aime vraiment errances !

Sinon j’ai voulu faire du papier bleu pour mon livre mais la couleur est devenue très pale, je réessayerais à nouveau plus tard.

27 janvier 2022

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 23:35

Auto-discipline

Filed under: - Till — Till @ 19:42

Mon époque est celle d’une liberté totale de créativité (opulence, paix, appui technique, histoire de l’art débridée)
D’où la nécessité de se créer ses propres contraintes
Et de rester cohérent dans le choix de ces contraintes.

9w1

Filed under: - cboquen — cboquen @ 18:20

Mais pourquoi tant de tris(s)tess(e) ?

Filed under: passerelles,- gsarahdsgt — gsarahdsgt @ 12:05

J’écris tristess sur mon clavier parce que mes doigts volent. Pourquoi ce e saute ? Il saute tout le temps.

Parfois j’écris aussi trisstess avec mes crayons. Parce que la page est trop petite et la trisstesse est trop grande. Alors elle est découpée, et des lettres lui sont rajoutée.

trisst-ssss est pleine de s.

[Elle] es[t] inscrite dans les lignes du plafond.

 

26 janvier 2022

Plan pour ce soir

Filed under: - sang_pression — sang_pression @ 18:37

Je me sens comme une enfant… Plus on me l’interdit plus je veux le faire.
Je ne sais pas quoi décider pour ce soir? Partir où Rester là… Rester là…. ou Partir

Je suis déjà en route.

Plateau à regarder

Filed under: - Bordelle — Bordelle @ 17:52

Ma nostalgie est posée sur un plateau. Je tiens ce plateau fermement dans mes mains pour qu’elle ne tombe pas. Je le serre si fort pour ne pas l’oublier, en omettant presque que la première main venue pourrait me la voler. Cette nostalgie, je la mange par les yeux et elle humidifie doucement mes cils.

L’eau de vie

Filed under: - eejit — Murphy @ 16:17

14:56 la très forte sensation d’être en train de crever parce que j’ai bu une gorgée d’eau de vie par accident

15h04 j’ai mal au crâne je suis en train de MOURIR

La fenêtre du dessus

Filed under: - cboquen — cboquen @ 14:33

Pour la première fois depuis que je suis là,

la fenêtre du dessus s’est allumée.

On était plus toutes seules.

Les voisins son rentrés.

 

Note Book, most advanced quality, gives best writing features

Filed under: passerelles,- gsarahdsgt — gsarahdsgt @ 11:23

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 01:37

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 01:30

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 01:27

25 janvier 2022

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 22:12

Partir tôt

Filed under: - cboquen — cboquen @ 16:00

Le matin le chemin est tout droit,

je traverse le port,

je passe sous les portes,

seule sans personne.

Comme c’est agréable de marcher,

regarder les bateaux se reposer.

 

La fille aux cheveux bruns

Filed under: - Bordelle — Bordelle @ 15:55

La peau blanche pailletée de la femme du film brillait intensément sur le grand écran. Sa poitrine adossée à la tête de lit et les pointes de ses cheveux tombant sur son buste, m’a rappelé ce jour où j’ai rencontré mon plus ancien désir. 

Sa nuque m’apparut doucement sur le rythme de la musique, ses épaules découvertes par les éclairages, et le mouvement de ses bras accordé aux battements de ma respiration.

J’avais 13 ans.

La lumière éclairée sa peau laiteuse et obscurcissait son visage en me criant que jamais je ne pourrai lui parler, ni la toucher, ni même la voir en entier.

Seulement me ramener à la couleur blanche ponctuée de grain de beauté.

Décrire (d’écrire) un personnage

Filed under: passerelles,- gsarahdsgt — gsarahdsgt @ 14:28

06/02/21, exercice demandé par Thierry en 2ème année 

Qui serait ce personnage ?
Le personnage principal. Dans une fiction, un roman, une nouvelle, une histoire il s’agirait du héros. Dans une vie, on est le personnage principal de sa vie.
Si j’invente un personnage qui est le.a héros.ïne d’une histoire mais aussi celle.lui  de ma vie, ce personnage est l’hybridation parfaite du roman et de la vie. C’est l’autofiction.
Mais alors si je me raconte, me décrit à travers un personnage fictif, ce qui en ressort ne sera que moi en majorité. Il est difficile de s’éloigner de soi.
Si j’écris un personnage qui m’est opposé et que je m’écris après en lui peut être que la fiction prendra pas sur le réel ? Trêve de théories et de thèses, écrivons.

Prochaine utilisation de ce carnet : 24/01/22

L’insomnie d’Hedwige

Filed under: - Casimor,passerelles — Casimor @ 00:05

Léon avait éclaté le lendemain de sa suspension. Dans un bus qui rejoignait Granville. Hedwige l’avait lu le matin même dans la dépêche, elle n’avait pas fait le rapprochement. Elle pensait le remplacer temporairement, elle a hérité de son poste pour toute l’année. Les autres surveillant.es sont odieux.ses avec les élèves, les agent.es d’entretiens, les enseignant.es et courbent sagement le dos aux membres de la direction. Les élèves de l’internat ont lentement repris leurs effroyables agitations après le calme qui a suivi l’incident. On lui a demandé de ne pas en parler. Elle doit subir la présence des trois responsables de l’éclatement de Léon à chaque garde de nuit. Elle veut leur dire que Léon a explosé à cause d’eux, qu’il est entre la vie et la mort, qu’ils devraient avoir honte de marcher dans ces couloir, qu’ils ont fait perdre un travail à quelqu’un, qu’ils ne méritent ni la sécurité de l’internat, ni l’affection de leur amis. Elle répète le même monologue à chaque fois qu’elle les croise, ça lui donne mal à la tête. Elle va finir comme Léon, comme Ernest Cordina, on entendra plus parler d’elle, on lui donnera une prothèse le jour où elle s’effondrera sans vie dans la rue. La douleur dans sa tête s’amplifie, elle pleure. Il faut qu’elle empêche la douleur de sortir, elle saisi son crâne à deux main. Ses doigts s’enfoncent dans sa peau. Elle ne dormira pas cette nuit.

Elle sort fumer. Elle croit sentir son estomac se nouer, son cœur chuter, et sa tête siffler. La clope ne suffit pas, il faut qu’elle parle à quelqu’un. Elle ne parle pas à ses collègues, son frère est en voyage, et penser à ses anciens amis lui fait trop de peine. Demain elle n’ira pas au travail, elle a assez entendu que lui passe la torpeur. Elle faut qu’elle aille voir ce qu’il reste de Léon. Facile de retrouver les quasi-morts ces derniers jours. Depuis deux semaines, leurs absences se succèdent, et les prothèses tardent à arriver, alors on les range dans des chambres stériles dans les hôpitaux. Il doit être en réanimation à l’hôpital de Granville.

Elle retourne écouter les messages de Léon. Il ne mentionne pas Granville, il ne voulait peut-être pas la revoir. Peut-être qu’il l’a oubliée. Elle imagine son corps sans vie dans un dôme de verre. Elle l’imagine au fond d’une sale en train de lire ses pensées. Elle l’imagine jouer de la guitare chez lui avec son ancien visage. Elle a besoin de ne plus imaginer, elle veut avoir vu.

Son manteau, ses clefs, 30 francs et son auto l’accompagnent sur la route de Granville.

 

 

 

 

24 janvier 2022

Auto vigilance

Filed under: passerelles,- Till — Till @ 23:45

Détecter les prémices d’un raisonnement fallacieux, avant que celui-ci n’ai pris trop d’ampleur pour être ignoré

Bilan

Filed under: - cboquen — cboquen @ 23:00

C’est l’heure de faire le bilan,

générosité des recherches

qualité de dessin,

revoir le contenu,

toujours le contenu.

Penser au fond,

le fond de mes pensées ?

Mes pensées?

Penser.

Oublier.

Pardon

Filed under: - eejit — Murphy @ 18:23

parfois la seule chose qu’il y a à dire c’est: pardon.

pardon de me comporter comme ça, pardon de pas savoir comment me comporter avec toi, pardon de pas savoir comment me comporter tout court, pardon d’être renfermée, pardon d’être mal-lunée, pardon d’être insensible, pardon d’être égoïste, pardon d’être égocentrique, pardon d’être déprimée, pardon de pas vouloir parler, pardon d’exploser, pardon de pas être présente, pardon d’être trop présente, pardon pour tout ce que j’oublie, pardon pour tout ce dont j’ai pas conscience.

je vous donne mon pardon et vous en faites ce que vous voulez, c’est votre liberté, je ne vous impose pas de le prendre

Le gris pas gris

Filed under: - Bordelle — Bordelle @ 11:41

Je déteste le noir et le blanc 

et par conclusion le gris

Ça ne m’a jamais semblé familier 

Mais le gris frémissant sur la robe en dentelle qui éclabousse les coutures 

Celui-là me fascine

Le gris qui bouge, 

qui n’est pas vraiment gris, mais plutôt un peu plus noir ou blanc, ou les deux, 

qui se mélange, s’assemble, puis s’assortit

Ce gris là pourquoi pas 

Celui-là je veux bien l’aimer 

23 janvier 2022

Un puit sans fond

Filed under: passerelles,- Till — Till @ 23:58

La vérité est qu’absolument tout le monde aime l’art

Filed under: passerelles,- gsarahdsgt — gsarahdsgt @ 18:29

tout est trop vide dernièrement

Réponse de Lucidia

Filed under: - cboquen — cboquen @ 14:32

Nous savons faire la différence entre la vérité et nos rêves. Bien que nos rêves nous paraissent si réel. Et c’est pour ça que c’est si bouleversant pour nous. Parce que tout ce qu’on fait dans nos monde semble réel. Je suis attacher à des personnages comme si c’était des vrai personnes.

Après, le plus embêtant c’est quand on ne peut pas Rêver ou qu’on nous coupe en plein milieu. Personnellement revenir de manière si brutale ne me met pas bien. Et je n’imagine même pas comme ça doit être pas évidant pour mon copain quand je m’enferme dans la salle de bain pour rêver et qu’il sait qu’il ne doit pas me déranger.

Voilà, c’est ça d’avoir un trouble de la rêverie compulsive. Ça peut être un véritable don, parce qu’on a une facilité à crée des histoires compliquée et des personnages ficeler vu qu’on fait ça pour vivre avec dans nos rêves. Mais ça peut être une vrai malédictions, comme être incapable de ce concentrer ou que la moindre musique ou début de film qui te plaît te fait ressentir le besoin de partir en rêverie.

Filed under: - eejit — Murphy @ 05:02

[…] C’est pour ça que je veux partir, loin, seule, sans prévenir personne: pour exister.

22 janvier 2022

Ce que disent les choix

Filed under: passerelles,- Till — Till @ 23:56

Les aspirations humaines resteront identiques, et ce, qu’importe l’époque.

C’est aussi par l’art qu’elles peuvent se matérialiser
Les plus tenaces nous sont d’ailleurs parvenues
Et témoignent de l’immensité des gestes opérés par le passé

Seul un fou serait tenté de les ignorer
Car il s’ignorerait lui même en reproduisant inconsciemment ces mêmes gestes

Pourquoi sortir telle ou telle forme de l’oubli ?
Que signifie d’en user aujourd’hui ?
Ce choix ne peut être pris à la légère.

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