Errances

18 janvier 2022

Cristalliser

Filed under: passerelles,- Till — Till @ 23:59

« Se fixer, se concrétiser, devenir cohérent, sensible »

tasse

Filed under: - Sandra Deguine — Sandra Deguine @ 23:23

C’était le mois d’août
Elle a bu la tasse remplie d’herbes et d’insectes
D’un air dégoûté
Elle m’a regardé, humiliée
Je riais, riais
Comme jamais je n’avais ri
Peut-être que c’est à cause de cette tasse
Qu’elle est en partie fêlée
Et semble ne pas pouvoir se réparer

Filed under: - zeon — zeon @ 23:21

그는 어느날 양치질을 하다가 절망했다. 그의 혓바닥이 점점 납작해지고 있는 걸 발견했기 때문이다. 너무 오래 말을 물고있어서 그렇다. 양 볼 가득 찰 때까지 물고 있으니 무거웠을만도 했다. 그것들은 무거웠지만 입 밖으로 나간 말들은 너무 가벼워 그를 납작하게 만들었다. 그는 이미 뒤통수도 납작해졌다. 뱉는 것보다 삼키는 게 익숙해진 그는 혓바닥이 납작해지는 걸 택하기로 한다.

Il était désespéré un jour en se brossant les dents. Parce qu’il a remarqué que sa langue s’aplatissait. C’est parce qu’il avait des mots trop longtemps dans la bouche sans jeter. Ça devait être lourd parce qu’il en gardait jusqu’à ce que les deux joues soient pleines. Ils étaient lourds, mais dès que les mots qui sortaient de sa bouche étaient si légers qu’ils l’aplatissaient. Il a déjà aplati l’arrière de sa tête. Il est habitué à avaler plutôt qu’à cracher, il choisit donc ce que la langue devient plate.

Filed under: passerelles,- Ezra — Ezra @ 21:03

encore un pop

Salut la ville.

Filed under: - Casimor,passerelles — Casimor @ 20:17

J’ai choisi de quitter Rennes. Il y a là trop de souvenirs.

Je ne désire pas m’acharner à les maintenir éveillés.

Je préfère leur manquer que de me décevoir à nouveau.

Je m’en irai, à la recherche de mon quotidien.

A l’abri de la colère et de la jalousie.

On a assez souffert en jalonnant les nuits.

J’ai peur de trouver l’enfer, là où je n’ai pas grandit .

Salut ma ville, je t’aime, il sera bon de nous manquer.

 

Jeu des rêves

Filed under: - cboquen — cboquen @ 15:46

Jeu des rêves

  1. Mélanger
  2. En tirer 3
    1. Inévitable
    2. Possible
    3. Impossible
  3. Rédiger mon interprétation

Dans ce monde, il n’y a que 2 saisons: été-automne. Point final. Une boucle infinie. L’air y est irrespirable, à la limite de l’étouffement. La durée de vie d’un habitant est de 8 ans: c’est court oui. Mais qui voilà: un habitant, PocPoc de son doux nom. À 107 balais il a réussi à éviter l’inévitable, la gravité terrestre ne l’a pas atteint, où alors physiquement. Il ne ressemble à rien le pauvre. La gravité l’a bien défiguré. Quel est le secret de sa longévité? 

Carte 1: Quelques passages malheureux

Carte 2: Mais une étincelle va éclairer les jours quand les feuilles tombent. Image d’un renouveau. 

Carte 3: L’été revient mais cette fois-ci sans fin: l’oublie. Oublier le temps, le laisser filer et ainsi durer jusqu’à 107 ans.

Pour résumer ma vie sera longue et monotone à l’image de PocPoc.

Billet d’absence

Filed under: - eejit — Murphy @ 13:21

J’ai pas posté sur errances depuis une semaine mais j’ai pas fait exprès !

promis j’ai écris tous les jours, j’ai juste oublié de partager. Oublier c’est pas le bon mot, en réalité je suis rentrée dans un cercle vicieux: à force de pas poster, ça m’a donner peur de reposter, comme si j’avais besoin de faire un comeback impressionnant, ça a mit trop de pression sur le truc, je pouvais plus poster n’importe quoi, alors que j’adore poster n’importe quoi.

Je vous assure que c’est un accident, la première fois je crois que j’ai beaucoup écris mais rien envie de poster, pas envie d’être lue, et puis je me suis habituée à écrire sans poster, et puis j’avais vraiment pas envie d’être lue, pas envie non plus de plomber l’ambiance (même si je vous assure que ça va), enfin voilà quoi, je vais m’y remettre, je me dis que j’ai fais une pause assez longue pour qu’on m’oublie, je peux revenir en catimini.

Nuit 09

Filed under: - ombmlrd — ombmlrd @ 07:44

Du 17 au 18 janvier 2022

Voyage à Carcassonne en famille. Je m’y rend d’abord avec ma mère, mais sur la route, stupeur ! J’ai oublié tous mes argentiques et pellicules. Crises de larmes, remise en question, mon père et mes soeurs sont également partis de la maison, personne ne peut les récupérer. J’erre dans les rues de Carcassonne tout en escaliers, je traque les magasins de photos pour soulager le besoin de capturer l’escapade, en vain.

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 01:38

17 janvier 2022

Quand les attitudes deviennent formes

Filed under: passerelles,- Till — Till @ 23:57

enchainement
déroulement
prolongement
suite logique
transformations, opérations successives
évolution d’une série de phénomènes

ou partir d’un motif, le développer pas à pas, sans déterminisme mais avec une intention, une logique de construction

comprendre les propriétés émergentes d’un système dynamique

un jeu morphologique
un bricolage mécanique
une combinaison

Croque rien du tout

Filed under: - ombmlrd — ombmlrd @ 23:21

Mes croques monsieur semblaient très bons mais en les retournant, tout le dos était cramé, note pour le futur.

Vue

Filed under: - cboquen — cboquen @ 23:21

Vue d'une rêverie:
on cours sur le sillon,
en espérant que le nuage ne s'arrête pas.

nfo#4

Filed under: - Ohannès — Ohannes @ 22:28

a, e, i, ille, iou, ioulle, ouille

Filed under: - Bordelle — Bordelle @ 19:08

« A, c’est blanc et long, disait Veniamin ; i s’éloigne, on ne peut pas le dessiner ; ille est plus aigu ; iou est pointu, plus effilé que e ; ia est grand, on peut rouler dessus : o vient de la poitrine, il est large et le son va vers le bas ; hé s’en va de côté, et je sens le goût de chacun des sons. Quand je vois des lignes, elles émettent des sons elles aussi. »

Une prodigieuse mémoire – Alexandre Luria (1965)

chanson du mercredi [4] postée un lundi

Filed under: - Sandra Deguine — Sandra Deguine @ 17:21

Je te laisserai des mots
En dessous de ta porte
En dessous des murs qui chantent
Tout près de la place où tes pieds passent
Cachés dans les trous de ton divan
Et quand tu es seul.e pendant un instant
Ramasse-moi
Quand tu veux
Ramasse-moi quand tu voudras

Patrick Wilson – Je te laisserai des mots
(ça suit trop bien avec le mood horrible du jour)

Filed under: passerelles,- Ezra — Ezra @ 15:29

on s’est dit qu’on s’aimait un peu quand même, et vous savez quoi, pour une fois ça compte vraiment

Le rêve de Léon

Filed under: - Casimor,passerelles — Casimor @ 10:02

Fuyant la pesanteur des mots, le photographe est partit s’aventurer au nord-est de sa ville. L’hiver y a révélé des plaines entières en gelant des courts d’eau. Un bocage brumeux s’offre aux marcheur.euses qui ne cherchent plus les promenades tranquilles. Surpris, le jeune homme rencontre d’immenses poteaux électriques qu’aucuns fils ne connectent et qu’aucune route ne borde. Ils s’enfoncent lentement dans un sols amoureux qui le tire désespérément avec des racines sinueuses vers l’autre-côté. En marchant vers le nord, il remarque que les poteaux se font plus nombreux. Le sol laisse paraître des pans de goudrons et des murs qu’il n’a pas encore conquis.

Le givre est remplacé par la neige.

Une colline, qui as été artificielle, lui demande d’empoigner racines et touffes d’herbes pour avancer. La neige partielle craque sous ses doigts, elle est tombée il y a longtemps, le gel l’a préservé. Au sommet, il est vastement parqué par un grillage noir en fer forgé. Les arbres sont rares, il y a, en revanche de trop grands corps, perdus dans le froid. Le premier qu’il vit était un grand chien à poil court couché sous la neige, on ne voyait que ses pattes arrières, et une portion de son dos. Il y avait dans l’air une odeur trop chaude pour la saison, le brouillard avait une odeur de vapeur. Le visage d’un élan, la gueule ouverte était au-dessus de lui, ses yeux s’étaient effacés dans la profondeur de ses orbites. En allant vers les grilles il vit chevaux, hermines, biches et castors partiellement couvert par la neige. Ils avaient un pelage encore intacts qui n’avait aucune douceur au toucher, il semblait recouvrir des blocs de bétons en forme d’animaux trop long et trop expressifs pour ce monde.

Leur odeur était rance.

 

sKelEtOnS

Filed under: - Ohannès — Ohannes @ 00:03

16 janvier 2022

les eaux

Filed under: - cboquen — cboquen @ 18:36

Imaginez plonger dans les eaux profondes,
des rêves.
Ne plus en sortir,
rester dans un monde parallèle.
Ce serait beau.

Le manteau rouge

Filed under: - Bordelle — Bordelle @ 15:22

Le manteau rouge ressemble au pantalon rouge. C’est assez effrayant comment la similitude est frappante. Je revois le pantalon rouge d’il y a quelques années, sûrement deux ou trois, dans le comportement du manteau. Voilà peut-être pourquoi ils sont rouges tous les deux. Je ne crois pas que ça explique tout mais sûrement beaucoup. Parfois plus j’y réfléchis et le manteau rouge est un mélange parfait du pantalon rouge et de la boisson verte. C’est précisément ça: les trois ne répondent jamais aux messages.
La boisson verte, l’aînée, ne me parle plus du tout ; le pantalon rouge, le cadet, me ment sur comment il va ; et le manteau rouge, le benjamin, m’oublie doucement.
Sans doute que tout fini ainsi quand on est rouge ou vert.

15 janvier 2022

Filed under: - Ohannès — Ohannes @ 22:36

La sécurité de la salle de confinement ne permettait aucune intrusion et la radioactivité du site ne permettait en aucun cas d’y accéder physiquement. À moins que l’un des membres de l’équipe ait décidé de mettre à mal les projets du CRIP. C’était la seule réponse probable, vu les agissement de l’organisation, ça n’aurait pas été étonnant de voir une rébellion venant de l’intérieur. Une enquête fut ouverte, un interrogatoire fut donné à chacun des membres, des vérifications furent faites sur tout les CCMCD et la base souterraine fut analysée sous tous les angles. Rien. Aucune trace. Aucun indice. Il fallait un responsable, l’affaire était bien trop importante pour laisser couler. Ce qui pouvait être la preuve d’une vie alien venait de disparaitre. Bianca restait muette. La direction du CRIP donnerait son verdict le lendemain matin et elle savait qu’elle allait être tenue pour responsable, elle s’y était préparée.

 

Le trouble

Filed under: - cboquen — cboquen @ 17:23

Ce trouble prend de plus en plus de place le soir,
   il s'installe,
fait son nid dans mon esprit.
   C'est gênant parfois,
de devoir partager ses pensées,
   avec sa rêverie.

Filed under: passerelles,- Ezra — Ezra @ 15:05

14 janvier 2022

Filed under: - Ohannès — Ohannes @ 23:58

Elle était maintenant immobile, le monde s’écroulait devant-elle. Son rêve avait disparu, le retour à la réalité était d’une violence terrible. Elle sentait déjà toutes ses angoisses revenir au galop, elle pensait à sa sœur. Depuis son arrivée sur Atosk elle n’y pensait plus, c’était pourtant l’une des raisons pour lesquelles elle était venue. Le disque noir l’avait distraite pendant un temps, puis s’était envolé, comme à peu près tout.

La couverture

Filed under: - cboquen — cboquen @ 20:24

J’ai raté la couverture.

Je l’ai pas dit à Annie sinon elle m’aurait fait recommencer.

Si je le dis pas, ça se voit pas.

Promis je m’appliquerai la prochaine fois.

Filed under: passerelles,- Ezra — Ezra @ 14:38

aujourd’hui j’en ai ras le cul, sans cesse en justification alors qu’en vrai, sincèrement, je m’en pète une couille de ton avis sur la question

Bravo

Filed under: - Bordelle — Bordelle @ 14:34

J’ai acheté des masques violets pour me féliciter d’être une personne positive.

Soulagement et solitude

Filed under: - Casimor,passerelles — Casimor @ 00:02

L’inquiétude partie,

Il ne reste que la tristesse,

Cela passera

13 janvier 2022

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 23:51

nfo#3

Filed under: - Ohannès — Ohannes @ 23:44

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