Errances

23 novembre 2022

oh sorry

Filed under: - Murphy — Murphy @ 20:19

Je m’excuse en permanence, j’ai le sorry sur le bout de la langue, toujours prêt à être dégainée, oh sorry, sorry, sorry it’s in French, sorry I’m French, I’m sorry. Je crois que ça met Rory mal à l’aise, il rougit souvent, you know you shouldn’t apologize for that, ce à quoi je réponds automatiquement sorry.

22 novembre 2022

Ce qui devait arriver arriva, j’ai le covid…

Filed under: - Louna — Louna @ 22:42

Dublin (1)

Filed under: - Murphy — Murphy @ 21:36

Hier je pensais à Dublin (oui je parle comme si je n’y étais plus alors que j’y vis encore pour trois semaines) et je me suis rendue compte qu’il y a deux souvenirs qui se démarquent largement du lot, les deux sont liés à la musique et aux femmes :

– voir Julia Jacklin sur scène, pleurer en réalisant l’ampleur de ses paroles, crier avec la foule I raise my body up to be mine, me dire que ce moment écrase toutes les merdes des semaines précédentes, le pouvoir des femmes sur scènes, le pouvoir des femmes qui écrivent, etc

– entendre la musique de m83 résonner dans l’église à l’enterrement de Maria, pleurer à très  gros sanglots, inquiéter mes amies par messages parce que je ne veux plus jamais perdre ainsi quelqu’un de mon âge, me rendre compte des semaines plus tard de l’impact de cette scène

j’accumule les traumas comme des cartes pokémon

 

Marion, au rayon Noël de Monoprix :

Filed under: - marion — Marion @ 20:21

« Seigneur donnez-moi la force de résister.  »

Je me fais des films en rentrant dans les rues scintillantes et je souris très très grand en marchant dans le froid

it’s the happiest time of the year ou quoi ?
(j’adore Noël.)

Oh

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 20:10

PETARD !

trouvaille à alaska

Filed under: - carnage — odilon @ 19:46

j’aime les cartes postales qui racontent des choses toutes bêtes

Pierre

Filed under: - Siri — Siri @ 19:29

C’est un caillou
Un très gros, un roc
Il est dans une allée gravillonnée qui mène à la forêt, ou alors c’est une clairière aménagée
Derrière il y a des pins, des platanes et d’autres encore
Mais ils sont quelques mètres plus loin
Et il y a un rayon de soleil qui l’éclaire, un soleil jaune et pointu d’hiver dans le froid
Il recouvre presque entièrement le roc
Et quelques lambeaux de mousse ont commencé à le recouvrir
Et à ses pieds quelques pousses résistent au froid, à l’abri derrière la masse du roc
C’est tout un monde qui se compose aux dépends de ce caillou, et je pense à lui, souvent.
Je le vois, je tourne autour, je le palpe et le sens, mais malgré toutes mes recherches je ne l’ai jamais croisé sur ma route

Lundi 21 novembre

Filed under: - camille.bly — camille.bly @ 14:54

Je commence à regretter d’avoir choisi cet atelier.

 

(Je ne parle pas d’Errances)

 

jour 48 : trouvé par terre dans la ville rose

Filed under: - latige111 — latige111 @ 11:51

jour 47 : le rappel des oiseaux

Filed under: - latige111 — latige111 @ 11:45

ça montre un rituel funéraire au Tibet. Iels donnent le corps aux vautours de la montagne puis réduisent le reste en bouillie avec une sorte de hache-couteau. Dit comme ça ça a l’air glauque mais en réalité c’est assez beau.

Filed under: - Lyja — Lyja @ 00:00

J’ai pris mon premier repas de la journée à 20h, ça fait super du bien de manger. Je déteste ces journées ou il y a la temps de rien, j’ai même pas trouver de temps pour manger.

21 novembre 2022

Un jour je ne serai plus fatiguée

Filed under: - Louna — Louna @ 23:58

Pourquoi cette volonté de faire plus de choses, toujours plus, comme une boulimie des sorties, une boulimie des opportunités. Sauf que à un moment l’estomac il sature, trop c’est trop, la digestion ne suit plus derrière… C’est important d’être gourmand, d’être curieux. Mais c’est aussi important de connaitre notre estomac et de garder un certain équilibre dans l’alimentation pour ne pas faire d’indigestion.

mode d’emploi en cas de crise

Filed under: - carnage — odilon @ 23:54

quand je sens qu’un conflit arrive je ferme les yeux : le déni est un peu ma technique de survie
j’arrive mieux à parler dans le noir, aussi

11:11

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 22:41

volez du rouge

la minute épistolaire (4)

Filed under: - marion — Marion @ 20:50

«  Chère ***,
On est dimanche, et je n’ai plus de timbres ; j’irai à la poste demain, mais en attendant me voilà avec un jour de plus pour t’écrire. Le chat est calme, la vaisselle est faite ; hier je suis allée à l’opéra voir
Enfants Terribles et c’était la première fois que je voyais des pianos tournoyer. Le soleil perce immense derrière la fine couche de nuages et j’aimerais te montrer la table de mon salon : des feuilles volantes noircies, le petit carnet ouvert, et un très bel exemplaire, vieux et relié comme ceux des bouquinistes qui bordent la Seine, des Liaisons Dangereuses – que je recommence au début après les avoir interrompues il y a quatre ans, et qui me font bien rire. Et, dépassant de la petite enveloppe bleue d’où je ressors cette lettre, une fleur d’hortensia séchée – une fleur bleue, d’ailleurs ; tiens donc.
***, j’aimerais te raconter plein d’histoires. Parmi les vraies, parmi les miennes, j’en ai de très jolies. Je voudrais t’offrir à dîner et que tu me racontes les tiennes, celles dont le refrain te revient souvent, celles qui résonnent encore, et celles qui se sont tues.  »

Bonsoir bonsoir, après quelques jours de silence je reparais dans vos boîtes aux lettres ; subrepticement ; d’aucuns diraient mystérieusement…

décembre

Filed under: - Murphy — Murphy @ 20:14

Je pense beaucoup au retour à la maison

Même si techniquement, j’ai plus de maison

Mi-décembre je rentre en retrouver une, j’essaye d’avoir espoir et surtout moins peur; Rennes c’est ma maison même si j’ai peur qu’elle m’ait oubliée.

quote of the month

Filed under: - Louise — Louise @ 19:47

Easy, Peasy, Lemon squeezy

messy, stressy, lemon depressy

rome (1)

Filed under: - claude — claude @ 13:10

Rome est une drôle de ville
Où les trottoirs glissent
Où les tauraux sont ailés

sur le chemin du retour

Filed under: - carnage — odilon @ 01:37

j’ai croisé des petites fenêtres éclairées comme un générique de michel ocelot

pizza maison

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 00:55

littéralement

20 novembre 2022

Filed under: - camille.bly — camille.bly @ 22:34

Ne cherchez pas la logique, il n’y en a pas, mon cerveau est sur of

Filed under: - Louna — Louna @ 22:29

yep

Filed under: - Murphy — Murphy @ 20:24

à la fin de la séance la dame à côté de moi : well that was pretty unusual wasn’t it?

Dimanche 20 novembre

Filed under: - camille.bly — camille.bly @ 20:19

Super journée

 

 

<3 

tricot cadeau

Filed under: - Lyja — Lyja @ 19:49

J’ai trouvé avec ma maman de la laine à repriser que l’on va offrir à V. V est la maman de mon copain et c’est une personne d’amour. Elle est artiste, créatrice à la Réunion et je ne l’ai jamais rencontrée en vrai. Dernièrement, elle raccommodait des pulls avec des fils de laine à repriser Saint Pierre qui est une marque qu’elle utilisait quand elle était plus jeune mais qu’elle ne trouve pas ou elle habite.

jour 46 : la vie têtue pt.3

Filed under: - latige111 — latige111 @ 18:03

Cramé 2

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 14:22

J’ai encore fait cramé un truc. Sauf que cette fois la maison a faillit partir avec !

aujourd’hui nos regards sont suspendus

Filed under: - claude — claude @ 10:50

La gravité déforme l’espace et le temps et je me dis que nous sommes des corps lourds et que peut-être de toutes nos forces on déforme des petits espaces-temps. Des touts petits espaces temps, comme des mouchoirs à carreaux posés les uns sur les autres, et nous, entre les couches, comme des petits pois.

hier on se regardait à peine

Filed under: ramblings,- claude — claude @ 10:49

Il faut rester sur ses gardes

Filed under: - Louna — Louna @ 03:44

Aujourd’hui j’ai vu la pièce Howl de Laure Catherin,

En jouant avec les mots, Laure dresse de manière poétique et musical le portrait d’une jeunesse qui a connue ses études pendant les années covid…

C’est assez fou de prendre conscience qu’il n’y a pas si longtemps que ça on était encore confiné, couvre feu… C’est assez dure d’y penser, assez dure d’en parler. La syntaxe n’est pas correcte. Nous sommes resté là, à attendre au moment de notre vie où nous sommes sensé sortir, découvrir, profiter, rencontrer… Nous avons été privé de tout ça, oublié, pas une parole, pas un geste si ce n’est que des miette (comme si on était des pigeons). Alors oui y penser sa réveille des frisons. Comme quelque chose qui nous à fait du mal, on a du prendre sur nous. Et maintenant il est plus simple de vivre sans y penser. Mais il y a toujours des séquelles de ses années sacrifiées, une précarité étudiante et des inégalités qui n’ont pas diminuées. Mais on gardera des ces années, je l’espère, le souvenir d’un élan de solidarité et quelque souvenirs anecdotiques partager avec ses proches. Mais il ne faut pas oublié, ne pas oublié à quelle point nous avons été oublié, si cela semble moins présent en ce moment la politique est là même, il faut rester sur ses gardes.

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