La honte du numérique n’aura pas lieu
Aujourd’hui, je leur montrerai autre chose. L’envers du décors, la réalité du travail. Comme la marque du pinceau restée appuyée sur la peinture d’un tableau. Je ne leur donnerai que ces touches discrètes, traces de mes outils. La honte du numérique n’aura pas lieu. D’une main convaincue, j’attaque les touches de mon clavier. Je pianote une symphonie en AZERTY. Voilà. Et ça s’appellera « Ciel de printemps surplombant une mer agitée ».