Errances

Condition sinéquanone pour vivre, respirer.  condition sinéquanone pour mourir, ne plus espérer.

Etrangement celui qui veut mourir a un corps qui veut vivre. Celui qui veut vivre a un corps défaillant. Pourquoi nos corps et nos esprits nous mitraillent ?

Vos estomacs seront flétris par le temps, vos intelligences remplies d’idées préconçues. Argent et pouvoir sont dépassés, gloire aux cassés et miséreux, aux crasseux. Que la puanteur devienne Reine, que la douleur devienne domptrice des temps. Ah Astronautes des enfers, venez y pousser ceux qui ruminent au fond de leur trou depuis des lustres, ah, éboueurs, venez triez entre les gras des gros. Vaut-il mieux être gras que gros ? Vaut-il mieux être ivre que avare ? Gardez votre argent, gardez vos idées, je construis les miennes, sur un tas de terre.

je vous en prie, emmenez moi ou vous voudrez, loin du monde de ce monde de terre et de sable. La machine du vent qui souffle et de la mer qui s’agite me fige. je déteste. Ces espèces d’abres feuillus aux couleurs délavés perdant leurs particules chaque automne commençant me dégoute. J’aime le dégarni, le chauve, le palmier, le désert quoi. Le chaud ou le froid, l’extrême.

Votre arme sera la mienne, que le combat commence, faites trois pas en arrière. je me prépare. gardez de la distance, mon odeur risque de gicler jusqu’à vos pieds. la règle du jeu sera simple. Comptez jusqu’à 15 minutes chaque soir au moment de publier sur errances, et votre article sera publié, si tenté que la connexion du soir soit bonne.

Entre phobie et folie, un chemin se trace paisiblement. Vous voyez les gens qui marchent dans la rue, il vacillent entre chacun de leurs pas, entre la phobie et la folie. un coup à droite, un coup à gauche. L’extemiste se marginalise, le centriste se médiocrise. Ah si subtile est la vie, si dure est la justesse à trouver devant la vérité. Je décline, et m’incline.