Errances

9 décembre 2015

A noter pour plus tard

Filed under: corridors — Étiquettes : , — errant @ 18:15

J’ai lu un livre d’un paléoanthropologue à la mode qui s’appelle Pascal Picq (La marche, sauver le nomade qui est en nous). Dans son livre il explique que si nous sommes humains c’est avant tout parce que nous sommes bipèdes et que nous marchons. ( il explique aussi que le monde moderne et les transhumanistes vont détruire l’humanité parce qu’on ne marche plus assez (j’exagère un peu…mais bon…)).

En tout cas la pensée s’écrit en marchant (coucou poto Nietzsche). Mais j’ai quand même l’impression que je pense autant quand j’effectue des chemins à pieds ou en vélo. Ou du moins de la même façon, je pense à des choses vagues qui s’emmêlent un peu puis se dénouent…

Est ce qu’on ne pourrait pas rabibocher Pascal Picq avec le monde moderne en lui proposant de se mettre au vélo ?

En tout cas c’est vraiment différent d’écrire tout ce qui vient de se passer dans ma tête en marchant que d’essayer d’écrire assise quelque part. La position assise, confortable, au chaud, chez soi, m’est plus compliquée. Je pense avoir besoin de marcher, de me déplacer, d’être au dehors pour voir au dedans. Je me demande si il y a beaucoup d’écrivains qui écrivent assis à un bureau … ( à la vue de ma proto-expérience d’écriture )

Finalement c’est comme pour un projet en design, dès que tu sors tu trouves plein de trucs pour ton projet alors que des fois en restant à ton bureau à bosser rien ne vient. Même avec des bouquins, avec internet, c’est comme si des choses restaient bloquées et qu’il fallait sortir au hasard pour trouver ce qu’on ne savait pas chercher.

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