pour mercredi
Les vitres du taxi sont sales.
Vitres fraîches et propres, on les a fait briller en prévision. Nous prenons place pour une heure, deux heures, une nuit, deux nuits.
Vitres opaques et collantes, les odeurs imprègnent même les rideaux. Ça dégouline et le mec de devant m’agace. Odeur de transpiration collée sur sa personne.
Vitre embuées, je dessine mes pensées sauvages, des envies de voyages. Lille puis Bruxelles, de nuit. Allemagne, Pologne et de longues heures à la frontière.
Vitres éveillées : le jour se lève. Trente six heures moins deux : nous sommes en avance. Les vitres du taxi sont sales mais, elles, ne sentent rien.
C’est beau tu es ma Fabienne Verdier à moi…
Commentaire by nono — 24 octobre 2009 @ 21:26