humain trop humain
« Brassaï était aussi un habitué de l’atelier où il venait souvent photographier des sculptures. Picasso adorait le taquiner et l’accueillait généralement par un : « Alors, qu’est ce que vous allez me casser aujourd’hui ? » qui suffisait à mettre en branle une maladresse naturelle. (…) Il dit un matin à Brassaï : « Pour l’amour de Dieu, n’approchez pas de cette chatte, vous allez la faire tomber. » Brassaï prit obligeamment du champ, tourna son tripode, fit un pas de côté, et, naturellement, cassa la queue de la chatte. (…) Puis il se mit à rire si fort qu’il se prit les pieds dans son tripode et tomba à la renverse dans une grande bassine d’eau que Picasso avait toujours à l’atelier pour Kasbeck, son chien afghan. En tombant, Brassaï éclaboussa tout le monde. Cela suffit à mettre Picasso de bonne humeur pour le reste de la matinée. »
« Vivre avec Picasso »
Françoise Gilot.
quelle chieur ce picasso
Commentaire by clara — 23 novembre 2009 @ 10:36