l’imposture
Les empreintes sont en relief
Les couches de l’épiderme ont perdu d’avance
Parfois, la main cherche à tout atténuer
Les mains se braquent, tente de créer une barricade
Mais quand la pluie arrive, tous les abris sont déjà pris
Se loger paraît compliqué
Tout autour les portes sont fermées
Sur un malentendu, les oreilles se tendent
De temps en temps les propos sont accueillis
Les faits sont énoncés, considérés, puis oubliés
Après la pluie vient la tempête
La vision se trouble
Le déséquilibre est certain
Le heurt est franc, sec
La rivière coule
Elle coule et s’écoule doucement
Autour du bruit aqueux, le silence règne
La tempête semble s’être déjà tue
La mécanique reprend son cours
Torchon, éponge, pinces, torchon, éponges, pinces
Attention à la tempête
Torchon, éponge, pinces, torchon, éponges, pinces
L’assiette se brise
Accident
Rompre la quiétude
La bourrasque n’est jamais loin
Torchon, éponge, pinces
Caresses sur la carcasse
Comme à chaque fois on s’imagine que la tempête sera moindre
Et que le silence ne régnera pas