Errances

1 décembre 2021

Qui nettoie des animaux écrasés dans la rue?

Filed under: - zeon — zeon @ 23:46

Les bêtes qui ont perdu leurs maisons sortent une à une dans les rues et apprennent à se mettre à plat ventre pour ne pas devenir plat.

Ils ont couru et couru pour ne pas s’aplatir sur cette ville. Pendant la journée, ils courraient pour éviter des gens et la nuit,

ils couraient pour jouir pleinement de la liberté. Malheureusement, ils ne connaissaient pas du tout sur les lumières de la ville.

Sur l’asphalte froid, leurs corps qui sont tombés, durcirent rapidement.

 

Ils doivent au moins dormir en se couvrant de la terre. Cependant, il n’y avait que des bâtiments denses,

des égouts et des roues qui les ont aplati. Puis-je l’enterrer dans le parterre de quelqu’un d’autre ?

Il y a aussi de jolies fleurs. Est-ce que vous ne pourriez pas leur partager un petit coin de votre jardin?

 

Je ne pouvais pas faire ni ceci ni cela et puis suis devenue écrasée avec eux. Les pieds passèrent vite.

Les yeux ont effleuré aigrement puis se sont dispersés rapidement. Leurs morts sur le sol gris étaient assez remarquables,

mais personne ne s’arrêta devant eux. Les yeux transparentes ont commencé à s’accumuler sur eux.

Je déteste mon doigt qui a appuyé sur l’obturateur.

 

Dans le rêve, je suis devenue concierge. Entre la nuit et l’aube, quand tout le monde a disparu,

je suis sortie dans la rue et j’ai commencé à nettoyer. En ramassant les poubelles,

je suis vite tombée sur les choses que j’avais mises dans le frame. Après avoir enlevé les yeux qui s’accumulaient dans la journée,

je les ai mises dans une boîte et je suis entrée dans la montagne. La, il y a de la terre à les enfouir.

 

Leur maison est froide, douce, humide et fraîche. Même si tu meurs, tu pourras te mouiller par la pluie et entendre du chant des oiseaux.

Tu disparaîtras petit à petit en rencontrant d’innombrables être dans le sol. Tu ne seras pas solitaire. Tu pourrira magnifiquement.

Si tout en toi est dispersé jusqu’au cœur, tu partiras en voyage long et long. Tu n’est plus là mais tu est partout.

 

pensai-je en sortant de la montagne. Ah, je vis dans la terre non circulée. Au lever du jour, les gens ont déversé.

Tout le monde a bougé pour ne pas s’aplatir. On n’a nulle part où retourner

 

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