Errances

23 novembre 2018

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Il part promener le chien.
je prends une clope,

RU Mine? en fond
c’est le déclic.

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 22:47

INTERPRÉTATION DE VIOLON

État perfectible, chef-d’œuvre, savoir-faire, expression et représentation humaine

Voici le roi des instruments, celui dont la forme est issue d’une longue élaboration, la science de générations de luthiers. Il est aussi délicat d’en jouer que de le fabriquer. Que nous jouions du violon ou que nous le fabriquions, ceci n’est pas une mince affaire. Cela demande une longue formation, un « toucher » développé par le temps et la pratique. Le violoniste onirique est donc ce performer, celui qui maîtrise parfaitement son art ou son talent.

S’il s’agit de l’objet lui-même, tout de suite nous savons qu’il a une âme, que son corps est parfait et qu’il a des ouïes (entendre ou respirer). Son chant est envoûtant, le plus beau…ou le plus répulsif. C’est là le propre des individus de caractère d’accepter de ne pas être appréciés de tous, mais de savoir vraiment se faire aimer et d’apporter à beaucoup d’autres. Le caractère humain du violon est donc manifeste, mais comme sa pratique est ardue, il est tout aussi difficile de devenir un être humain. Le violon peut ainsi représenter l’individu réalisé, son corps et sa voix.

Le violon symbolise donc un état de perfection et la difficulté, le long chemin qui mène à cette perfection.

Par analogie négative, le violon peut aussi représenter le système dans lequel un individu peut se trouver enfermé, les astreintes d’une discipline qui gardent l’individu prisonnier. Ce sens se retrouve dans l’expression argotique : « Passer la nuit au violon ». Nous pouvons entendre aussi la souffrance implicite à la pratique de l’instrument : viol, violence… ou la passion : le violon d’Ingres.

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 21:18

« mais les trolls c’est pas les copains des fées ?
la légende c’est quoi ?!

Un mec a vu des trolls un jour
et il a dessiné les schtroumphs,
tout est parti de là en fait. »

– Oui.

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 21:06

22 novembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 23:03

J’ai les yeux rouges,
les rideaux vermillons,
les plantes vertes,
Brock Beurrigan, Central Park.

21 novembre 2018

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« Instinctivement,
comme ça,
j’kiff le vélo ! »

19 novembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 19:06

Ils apparaissent,
je les distingue de plus en plus.
Je découvre des tendons aussi.
Je la découvre, elle, enfin,
je t’attendais depuis longtemps.

Je ne sais pas si je t’aime, finalement
mais tu as l’air de savoir où tu vas.
Tu as l’air; parce que dans le fond je suis presque sûre que tu n’en sais rien.
Non, tu ne l’avoueras pas, je sais.
L’espoir d’une limite? Je te rassure, tu n’alertes personne ici.
Pour cause, il n’y a personne ici.
Et même si, tu t’en foutrais, je sais.
Donc tout va bien, ça aussi, je sais.

D’autres sont malades pour moins que ça, alors que moi, j’ai beau essayé.
Mais ne t’inquiète pas, tout n’est pas irréversible.

 

17 novembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 17:42

Les gens de dos disent tellement plus de choses.

Il y a cette inconnue, que l’on ne veut pas résoudre tout de suite,
« à quoi son visage me ferait écho?
La découvrir me ferait-il oublier
la beauté, l’identité, la personnalité que je lui donnais
et tous les secrets qu’elle me disait,
quand je l’observais. »

Quelle déception que de la découvrir, cette imaginée.

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 17:36

Elle, se rendait invisible.

Derrière son rideau de fer
et la fumée de ses pensées,
disparait son identité,
tout ce à quoi elle se raccrochait.

BAR

Elles sont absentes,
réfugiées, loin du chaos des voix trop abondantes

ils lui rappellent son cocon,
elle lui rappelle qu’elle en a besoin.

Dans leur invisible absence,
des visages masqués,
des angoisses qui font barrages,
et ce liquide qui répand sa chaleur dans les corps
et rendra visible l’inaccessible,

c’est tellement plus simple.
« Je me sens comme chez moi maintenant. »

15 novembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 23:33

Je suis penchée depuis trop longtemps à te regarder ;

Je te vois, tout petit,
la plénitude en altitude
sur la corde du la,

les yeux mouillés.

Tout est coeur et raison,
il y a juste moi dans tout ça qui ne sait pas où aller.

14 novembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 20:54

« Dans le violet et vert
De toute ses lumières
Je m’suis envolé vers
Ton visage d’éther »

13 novembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 19:44

 

12 novembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 16:55

11 novembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 20:38

Elle s’assoit franchement, prend un magazine au passage.

Bruit de page qui se tourne.

 

p.53

Elle était presque invisible,

l’angoisse du cocon

du passé

les souvenirs ornent les murs,

et partout, la présence d’un cauchemar

toujours conscient.

Elle décroche un sourire,

des rires font échos,

un instant,

les livres racontent une nouvelle histoire

malgré la lumière et les bruits de fond,

qui rendent toujours visible la page 52.

« Prend soin de toi ma douce »,

 

une émotion pudique vient encadrer les bords du tableau.

 

 

9 novembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 13:17

C’est impensable de rencontrer pareille personne,
pareils sentiments. Parle-t’on d’alchimie, de connexion, qu’est-ce donc?
Et si par malheur, cela s’avère être quelque chose,
devons-nous,
ne serait-ce que l’évoquer au risque de l’abîmer?

Cela peut-il ne plus exister, jamais?
Cela se trouve-t’il être un trompe-l’œil, un test, une épreuve du destin?
N’est-il qu’un mur à abattre ou bien, le deviendra-t’il?

Et lorsque les chocs électriques qui inondent mon corps d’une chaleur malsaine,
ne deviendront qu’un paroxysme de souffrance,
y renoncerai-je enfin?

Partirai-je?
Le dois-je?

8 novembre 2018

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L’astronaute s’en sort.

Il saute loin, loin de cette chose qui cherche à l’empêcher de partir vivant,
un silence long et mort s’en suit,
puis la navette explose,

et le virus aussi.

7 novembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 22:23

Les détails de sa vie collés sur chaque petits morceaux de mur
Des voix à n’en plus finir,
Celles de chaque fantôme collé sur chaque petits morceaux de mur.

C’était un cabinet de curiosité, tout aussi curieux qu’elle.


image : M.Hardy

6 novembre 2018

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souvenir bouffé par la moisissure humide
apparition cyclique

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 23:51

11, où es-tu?
Je ne suis qu’un

1 novembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 01:40

déconstructiondéconstructiondéconstructiondéconstructiondéconstruction

démerde-toi avec ces quelques briques, ces quelques bribes de toi
d’avant, du toi d’avant
que reste-il des gravats
si ce n’est les gravillons sous la semelle

29 octobre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 00:31

Cette ambiance si particulière,
propre à tes regrets, tes silences et tout ça.

Tu ne diras jamais que tu es désolée,
tu ne le diras jamais même si tu y penses.
Fierté mal placée ou..
?
Quoiqu’il en soit ça plane, ça plane.

Ça sent bon dans la maison, on y croirait presque
à la chanson du bonheur. Mais à côté de ça,
y a les regrets, les silences et tout ça.

Donc oui, désolée, je suis arrivée avec trois jours de retard.
J’ai roulé à 80, je ne voulais pas arriver.

26 octobre 2018

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24 octobre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 23:14

« Il étaient fous de ne pas y croire !

Je leur ai dit pourtant ‘croyez-moi,
je vais marcher là-bas tous les soirs !
Le poète Noctambule, c’est son nom, titube
mais tient ma main fermement, comme faisait toujours papi.
Il n’y a pas de lumière là-bas, quelques étoiles parfois.
Mais il se hâte et sort de ces tiroirs une de ces histoires qu’il écrit dans le noir
et dont il ne connait ni la forme, ni le sens.
Il me la tend, alors, et se tait.
Et moi, je m’en saisis et lui narre.’

Et ils ne me croient pas !
Ce n’est pas moi ! Moi, je ne suis qu’un conteur d’histoire, un relayeur, une voix !
Un être, du jour et de la lumière, qui enlève toute la noirceur du cœur, oui !
Mais c’est Noctambule, le poète,
tous les soirs.

C’est Noctambule. »

 

23 octobre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 22:29

dedans a goût de cendre,
mais tout le reste ressemble au soleil

trop, même

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 21:42

qu’est-ce qu’il raconte ce corps,
ce dos vouté, contracté,
je suis penchée depuis trop longtemps à te regarder

je te vois, tout petit,
la plénitude en altitude
sur la corde du la,

les yeux mouillés

comment sortir de là ?

22 octobre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 22:52

la forteresse vide

21 octobre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 20:50

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 20:10

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 20:09

 

m&b

18 octobre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 22:00

Tes chants comme un appât,

le large qui m’appelle,

provoque, attise, suscite

cette envie de m’enfuir.

 

Tête sous l’eau, tes yeux sont bleus,

regard de ces sourires à deux

bleus sur mes bras, à l’abandon,

dans les draps de poséidon.

 

Et l’océan toujours m’appelle

à te rejoindre, ô toi prophète,

et tes sirènes qui me trainent

dans notre doux royaume d’Hadès.

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