Errances

17 octobre 2018

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les poils de pilous sèchent sous le réverbère

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écrire une fable serait-il narcissique ?

parler, est-ce directement relié aux pensées ?

la pensée est-elle éphémère ou fait-elle entièrement partie de toi ?

pourquoi le crocodile mord la patte de l’éléphant ?

non, oui, selon toi, le lotus

tout s’explique !

16 octobre 2018

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« Les actes s’y enchaînent comme ils le veulent, sous un contrôle si faible qu’on ne saurait l’attribuer à l’esprit.
Plutôt à une manière de somnolence aidant à l’éclosion de souvenirs libres de se combiner, de se nouer, de se déformer
jusqu’à prendre corps à notre insu et à nous devenir une énigme. »
– La Difficulté d’être, Jean Cocteau

15 octobre 2018

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on est fatiguées ce soir,

on a pas envie,

on a beau réfléchir,

on ne trouve rien,

à demain

 

14 octobre 2018

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Trouver un substitut à tous les manques environnants

Se rappeler du soleil

Rouvrir les yeux,

Censure.

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moon bird, black moon bird,

je te sens planer au dessus de ma tête,

il n’en sera donc jamais assez de devoir t’affronter ?

et tu reviens, plus langoureux que tout avant,

me saisis, me caresses et m’oublies.

Tu chantes aussi, tu chantes ? Non,

ce n’est pas un chant,

tu m’appelles, me cries et me décries, pourquoi ?

La seule chose que je sais c’est que je reviens chaque fois.

13 octobre 2018

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12 octobre 2018

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INEPTIE

11 octobre 2018

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Tout va tellement vite ici,

‘nous’ change tellement vite aussi,

comment te retrouverai-je cette fois-ci?

Déluge dans ma tête les cascades de Basinski,

te souviens-tu la voix,

douce et incomprise.

10 octobre 2018

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toi volé, volant au vent, envole-toi

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viséidoscope kalion

 

8 octobre 2018

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Il se tient là, droit comme un piquet, à sa manière du moins

il me fallait avancer alors que mon être tout entier

ne voulait que reculer, renoncer, recommencer.

Je le rejoins, mais nous ne sommes plus joins.

 

Nous voilà un 11,

deux entités identiques, devenues parallèles,

son regard s’est éteint,

seule vie sur ce visage pâle,

quelques cheveux se battant au vent.

 

Il fait mal, ce vent. Il râle et j’avale.

 

Un instant,

le silence,

le orange et le bleu.

 

Et je revois le ‘nous’,

les couleurs complémentaires,

l’éveil de la malice dans ses yeux audacieux

j’entends les rires nous dévêtir,

je sens sa moustache se languir,

ce mois de décembre dans les bois,

lui et moi la première fois,

les bords du lit et notre émoi.

Je rêve encore de toi et moi,

je rêve encore de rester là.

 

mais le voilà qu’il se détourne,

dans les doux reflets tout autour

le voilà qu’il se détourne

de tous les souvenirs alentours,

et me voilà, moi,

figée dans l’ondé.

7 octobre 2018

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Le crocodile a la peau bleue

ses yeux sont belliqueux

fardé d’orange il se sent mieux,

oublie qu’hier ils étaient deux.

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L’odeur des haricots à la tomate,

le reste d’acidité dans la gorge,

les pieds froids.

 

Les cris semblaient immenses dans cette abîme de coton

 

et hier, sa chaleur.

5 octobre 2018

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« Tu mériterais surtout plus d’amour, ma Mie, alors que je n’arrive qu’à te donner toute la gentillesse et la tendresse dont je suis capable. Cent fois, j’ai attendu de toi une phrase me disant que tu aimerais mieux me quitter, mais peut-être es-tu moins malheureuse que je me l’imagine.

Peut-être aussi n’as-tu pas comme moi ce double besoin de brûler en amour et qui tue certains hommes ? Mais peut-être sommes-nous maintenant au-dessus ou plutôt par-delà l’amour. Complices, gentils et tendres. Car enfin nous devrions nous détester et toi, je crois que tu m’aimes beaucoup, et moi, même si j’ai ce que les sots appellent de coupables faiblesses, je ne fais jamais rien qu’en fonction de Toi et des nôtres. »

Lettre de Brel à sa femme

4 octobre 2018

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nous, reliques

que restera-t’il de nous un jour

si dans quinze ans, le monde n’existe plus

 

te trouverai-je à nouveau

je ne veux pas oublier que nous avons existé

cette idée m’angoisse

 

et s’il existe toujours,

nous rappellerons-nous

 

sommes-nous un instant éphémère,

sommes-nous ces tournesols qui baissent le regard

devant la révérence solaire

 

durerons-nous dans le temps,

près de ce feu enterré qui brûle à nos pieds

cela semble s’avérer impossible

parfois puis

 

un livre, un souvenir,

un air de musique,

me consolent

 

ou m’accablent

un jour sur deux

je ne sais plus ce qu’il reste ici, autour, et en moi

 

alors si dans quinze ans, le monde n’existe plus

peut-être au moins,

trouverons-nous enfin la paix que nous cherchions

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3 octobre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 20:46

 

Tu aurais pu me le dire – recueil collectif 2017 – nouvelles et fragments

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 03:40

une goutte de vin

et le philosophe parlait de façon cohérente,

sa gestuelle paraissait tout de même anormale

deuxième goutte,

ses paroles prenaient une tournure discordante

pourtant avec un dialogue toujours théorique.

troisième goutte,

ça n’avait plus aucun sens, si ce n’est sa gestuelle

qui parlait plus que ses pensées

le verre est vide,

il ne reste qu’une seule goutte au coin des lèvres,

ça s’est arrêté là.

il est parti boire son café

 

(Tommy & Bobby)

2 octobre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 10:23

son cerveau,

                                                                                                    mon coeur.

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 10:16

(AL)

 

cette cruelle place qui nous inhale

nous empêche d’avoir le la et j’ai cette peur viscérale

que demain ne soit plus qu’un être caricatural

d’hier qui chantait, de toi qui admire cette balle

l’amante amère en intervalle

l’arme au point, dévale,

crève le coeur de l’amiral,

torsion dorsale,

débris initial,

cri prénuptial,

la friction du mâle près de l’adoral

 

souffle sentimental,

la myrrhe humide n’est qu’un lointain souvenir gardé tout près des torpeurs abyssales.

 

Elle, coupable, n’est qu’un idéal,

bannissant l’amour jovial, douleur abdominale,

le triangle devient unilatéral.

 

ambiance spectrale

l’encens propage les odeurs de santal.

 

30 septembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 20:29

quelques notes de musique

baignent encore dans l’air,

quelques espoirs encore en terre

l’incompréhension sans lieu d’être

 

je m’aère l’esprit

je me rends, encore moins disponible

 

même toi, je doute.

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 20:05

une voiture,

un instant, les lumières au plafond,

me font sentir moins seule

 

délivrance du Saṃsāra

 

28 septembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 19:11

 

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 18:56

Ton corps sur le mien traverse l’hiver,

endormons-nous sous le vieux chêne.

Les corbeaux nous sifflent de si loin dans la plaine;

oublions qu’ils seront là demain.

 

moi, renard, je nous regarde naître

26 septembre 2018

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 23:27

les émotions tremblent, le ciel se couvre ce soir

la lune ne laisse ici qu’une ombre ingénue au pied de mon lit

assis nous-sommes

la moustache sous le nez

ici, l’obscurité et la fumée

25 septembre 2018

ça commence bien !

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 23:02

minuit une,

l’heure est déjà passée.

 

asthene

Filed under: méandres — Étiquettes : — errant @ 18:20
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