Errances

9 novembre 2017

Technique de la terre brûlée.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 22:32

– je pars ce week-end, parce qu’il faut que j’achève le truc là. Ensuite je m’y remettrais, mieux.
– ça s’appelle la technique de la terre brûlée en agriculture. On est un peu comme des plantes.

8 novembre 2017

Un pouvoir de persuasion sans limite.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 19:43

– Mais là il va te falloir un argument béton.
– Genre nique ta mère?
– Voilà par exemple.

Sans titre.

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Passants.

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Matin.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 19:27

L’avantage avec l’automne, c’est que tu apprécies encore plus le soleil que quand c’est le printemps.

Résolutions du week-end.

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3 novembre 2017

C’est l’amour à la plage.

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Fin de journée.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 00:10

Il est de ces jours où la lumière fait qu’on pourrait tout aussi bien être ici qu’ailleurs. On imagine le front de mer à l’angle de la prochaine rue. Aujourd’hui fait partie de ces jours-ci. Sur l’escalator, je ne vois que le ciel et la cime des arbres. Je l’imagine déboucher sur un grand carrefour, un de ceux que je haïs d’habitude. Mais aujourd’hui je me plais à l’imaginer comme le départ d’une infinité de rues inconnues dans lesquelles il me suffirait de déambuler pour recommencer à voir, outrepasser cette sensation d’immobilité. Car la réalité est qu’on est bien seuls dans notre monotonie.
Et le soleil d’automne durerait ainsi une éternité.

1 novembre 2017

Jardin des plantes.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 01:15

Nous sommes entrées dans la grande serre en verre
quand dehors il s’est mis à pleuvoir.
On est restées des heures
à regarder les plantes.
Une fois dehors le soleil était revenu
et les aiguilles semblaient avoir couru.
Nous sommes allées boire du thé
à la terrasse de la grande mosquée.

Mea Culpa

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 00:40

31 octobre 2017

Publication rétroactive du 29/10

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25 octobre 2017

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Incapacité totale à effectuer quoi que ce soit pour cause de surcharge en arrière-plan.
La meilleure solution est encore d’abdiquer.

« Monsieur le Président, je ne veux d’ordonnance que de mon médecin. »

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21 octobre 2017

Samedi après-midi.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 14:31

20 octobre 2017

Impossible traduction (parmis d’autres).

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 23:52

Mais puisque je te dis que ça n’existe pas en français. On n’a pas les mots.

Au Carrefour, faites demi-tour.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 22:56

Bonjour! Non. Au revoir! Non plus. 

Peggy -je le sais parce que c’est écrit sur son badge- ne vous regarde dans les yeux et ne parle que pour vous annoncer la sentence : 8€76. Papier toilette blanc, nouilles aux œufs, bière brune. Peggy semble avoir la crève et il semble légitime que venir à cinquante ans gaspiller son précieux temps à faire la caissière pour être rémunérée à l’heure le même montant qui est nécessaire à l’achat d’un plateau de fromages apéritif trônant en face de sa caisse ne la mette pas en joie. Certes.

De la même la même manière, il ne m’est pas nécessaire de réfléchir longtemps pour trouver  d’innombrables choses plus plaisantes dans lesquelles dépenser mes pièces que les poches de Carrefour. A défaut donc de toutes les deux de vouloir être ici en cet instant, j’aurais pu espérer qu’on passe un moment un peu plus agréable, et qu’on s’en aille toutes les deux un peu plus heureuses deux d’avoir échangé un sourire.

Bonjour! Bonjour! Bonne soirée! A vous aussi!

Le gars qui fait la manche devant le carrefour devrait être rémunéré par Carrefour pour l’accueil client.
Il m’est facile de croire qu’il aurait pourtant lui aussi ses raisons de vouloir être ailleurs.

Mais il sourit avec les yeux.

 

Publication rétroactive du mercredi.

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16 octobre 2017

Tout ça pour ça.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 14:03

Un rayon de lumière orangé traverse la vitre. Aujourd’hui le soleil est rouge et forme un disque parfait.
Peu à peu le ciel devient opaque.
Les feuilles jaunes des acacias et les feux rouges persistent à transpercer l’air épais. La lumière verte vire au jaune, le ciel devient peu à peu une étendue café au lait, avalant les nuages.
Je crois que c’est la fin de quelque chose, me dis-je en suivant des yeux les fils électriques.
Personne ne nous avait prévenus, on a l’air bien cons maintenant.

15 octobre 2017

Considérant que.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 19:46

Entreprise de comptage des appartement des horizons (imprécise puisque 30 étages).

Let’s kill the children.

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Derniers rayons de soleil sur la terrasse.
Je vous en supplie faites taire les gosses, qu’ils glissent par erreur sur les jouets qu’ils ont foutus partout dans la baraque, j’en sais rien. Faites un truc.

14 octobre 2017

Leçon n°1 : le four.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 17:47

Chat sur fauteuil.

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13 octobre 2017

Tous les jours ce même putain de bus.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 17:46

12 octobre 2017

Jarmusch, cinéaste de l’errance.

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« Difficile de se perdre si on ne sait pas où on va ».

11 octobre 2017

A la croisée des chemins.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 21:16

Mardi.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 21:11

9 octobre 2017

Sans titre.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 22:25

De l’autre côté de la fenêtre.

Filed under: traverses — Étiquettes : , — errant @ 22:01

Je descends fumer une cigarette dans l’impasse, traverse la route et m’adosse au muret des voisins d’en face. Un vieux couple.
La dame sort parfois se promener dans son jardin, ou se poste devant son portail. Son mari, un vieux un peu facho sans surement trop savoir pourquoi, le dos courbé, n’apparaît que de rares fois. La plupart du temps pour fermer ses volets. Lui aussi se rend de temps en temps devant le portail, se penche dans la rue, regarde à droite, puis à gauche. C’est à se demander ce qu’ils attendent.

La rue on y passe, mais on n’y reste pas. Pourtant elle est agréable, cette rue. Je regarde la façade de ma maison. Enfin, presque la mienne. Elle fait partie de ces habitations séparées en appartements trop petits pour des loyers trop chers. Et je me dis que plus de deux ans après mon arrivée ici, je n’ai jamais pris soin de la regarder. Incroyable à quel point on est inattentifs dès qu’il s’agit du quotidien. Au rez-de-chaussée habite un quinquagénaire un peu parano, un peu gros, mal dans sa peau. Je l’entendais parfois jouer de la guitare, ça sonnait un peu triste. Pas très bien. Mes yeux se portent sur le numéro 9, inscrit sur la traditionnelle plaque bleue, accrochée entre la porte d’entrée et celle du garage. J’aurais également été incapable de dire que les montant de la lucarne du dernière étage étaient bleus. Mais qu’en réalité il y en avait deux, de lucarnes. La pierre de la façade ressemble à ces traditionnels grès bretons, mais en plus fade, plus terne. Le toit est en ardoise. Derrière la maison, une cheminée transparaît. Elle est trop grande, un peu ridicule, également recouverte d’ardoise.

J’aime bien mon appartement trop petit, de là je vois l’arbre du jardin d’en face, les fils électriques et la lumière qui décline en fin de journée. Les maisons qui s’étendant à ma seule vue,  le ciel qui transforme les paraboles en ombres chinoises sur le bleu électrique du ciel. Mon parquet vernis plus trop vernis.

Je serais curieuse de savoir ce qu’en dirait Perrec si à la place il avait écrit Epuisement d’un appartement rennais. S’il se serait également moqué de mes quelques objets accumulés, ceux qu’on garde par manque d’image. Mon petit escabeau de bois et de fer recouvert de peinture, un vieux cadre de bois doré vide, un tableau de ma mère. Mais je suis sur qu’il se plairait à commenter méthodiquement les changements de couleur du ciel, à la manière des bus qui passent.

Ici, seule la rumeur lointaine des automobiles -et celle bien plus proche du frigo-.

En un quart d’heure la nuit est tombée, on entend le train passer.

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