Errances

26 janvier 2021

//////La maison rose

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 19:45

« … »

On ne me répond plus, j’ai crainte qu’iel soit partit par pur mépris de mon incompétence. Les questions continuent de fuser dans ma tête d’empreins jusqu’à brouiller ma vue de larme. La panique est inconnue à ce corps qui n’est pas le mien, les larmes crées dans la precipitation sont faites de la glaise épaisse qui tient l’ensemble du visage. Le corps s’abime, la détresse du peuple le détruit, et bientôt la peau ne sera plus.   

« Dois-je seulement sortir d’ici, y’a t’il un dehors à cet au-de-la ? »

La glaise me plante sur le carrelage de la maison rose, le corps coule et je commence à sentir le vide sur mon propre dos de penser. Il est vertigineux, et sans la protection offerte par le « on » il m’est impossible de ne pas devenir fous. Les yeux se gâtent, et donnent des couleurs que je ne doit pas connaitre. Il me semble avoir sous ces yeux tout ce qu’un quelqu’un du peuple peut demander comme réponse sur tout. Mais je ne veux pas voir ces couleurs, tout est trop.

Mais maintenant tout s’arrête. La gélatine quitte ce qui reste des cavité du regard, « on » reprend ses yeux. Je ne voit plus.

« C’est terminé, on va sortir. »

« Ai-je gagner ? »

« On ne gagne pas ici, on évolue, on collecte, on fait ses baguages pour sortir du tunnel, et on lui laisse manger ce que l’on laisse derrière nous. »

« … »

« Le tunnel a ingéré le reste de ce qu’était  ta vie. Tu vas revenir dans le vivant avec comme seul échappe la maison rose. Si on voit les choses tel que vous les concevez toi et ton peuple, on peut admettre que tu as encore perdue à ce jeux auquel nul ne peut gagner. Ton toi est peut être encore trop jeune pour rester dans le tunnel, la prochaine fois cela sera peut être différent. »

Il me viens que je ne suis plus sensé être, le peuple m’avait soufflé que rien ne devrait plus exister à ce moment précis. Pourtant je suis. Il me semble être deja venue dans le tunnel qui se régale de ce que j’étais et fus encore avant cela.

« Elle te reviendra dans le vivant. La maison rose formera pour toi un endroit qu’il te faudra choisir de ne pas regarder. Tu ne dois la voir que dans le tunnel et en rêve pour preparer ta prochaine visite. La voir te sera possible, mais jamais tu ne devras la regarder. Ne donne pas l’occasion au tunnel de te manger tot dans le vivant, il aura toute l’occasion de le faire quand nous nous reverrons. »

« C’est la fin ? »

« De cette vie oui. »

« Mais quel est le but ? Dois-je objectivé le tunnel comme dernière demeure ? »

« Vois la vie dans le peuple comme un entrainement à ce que le tout prévois, le tunnel est une étape qu’il vous faut tous subir avant de grimper à une autre échelle. La prochaine fois il te sera peut-être possible de me rencontrer, de me voir. Nous pourrons partager les barreaux de l’échelle que je grimpe pour le moment seul. »

22 janvier 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:09

Le soleil aujourd’hui ça m’a donné un peu l’été ou on attendait la pluie dans la cabane. Je suis contente de pas y être retourné quand je suis venue te visiter à la boucle. Ça doit être encore dans le jus de septembre, mais figé par le froid. Avec les pinceaux qui trempent encore dans l’eau prés de la fenêtre qui n’existe pas. J’ai hate de me remettre sous la courte-pointe pour faire suer mes joue de rouge, avec le soleil qui tape sur les fenêtres de la voisine trop prés. Tu viendras dans la cabane cette été dis ? On rejouera le rouge du début des fraises avec de la peinture partout qui sert de lupanars aux moucherons passage.

J’ai envie de dire bonjour à la pluie de la bas sans chaussure, de tremper dans le rhone qui donne envie a ma douche d’en prendre une.

19 janvier 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 20:34

Allo Alex

16 janvier 2021

/////La maison rose

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 16:08

Il n’y a rien au de la, seul existe la porcelaine de la baignoire. Il n’y a rien et je doute qu’il y ai eu. Le rien est derrière moi, je ne le regarde pas. Je n’ai pas besoins de me retourner pour savoir que rien est contre le dos. Le corps est scindé en deux, le dos trempe dans le vide comme le bout des lèvres dans un café.

 Café… c’est quoi.

« Ne te retourne pas, le tunnel à decider de jouer »

« Le tunnel joue ? N’était t’il pas le terrain ? »

« Le terrain joue quand il pleut »

Terrain… c’est quoi.

Iel est dans la baignoire, iel est sans visage.

« Est ce que je peux gagner ? Et ça même si le tunnel joue ? »

« … »

« Est-ce que c’est un jeu auquel on peut gagner ? »

« … »

15 janvier 2021

////La maison Rose

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 17:02

Je sens que iel attend trop. Le sol me mange à nouveau, il faut avancer. Je ne sais pas ce qu’il se passerait si iel se retournait pour sermonner mon immobilité, mais je ne pense pas vouloir le savoir.

J’avance proche du porche, iel disparaît.

« Iel en a eu assez de t’attendre, tu devrais te presser un peu. »

Je m’avance sous le perron, le sol ne semble plus vouloir de mes jambes. La porte s’éclaire, elle m’invite à entrer. La main va pour se poser sur la poignée, la pulpe caresse le plastique du tunnel qui me souffle de ne pas l’ouvrir comme je sais le faire. Le tunnel sais mieux comment ouvrir les portes qu’il a fait naitre, je l’écoute et ferme simplement les yeux.

Le corps se réchauffe.

« Tu commence à comprendre comment ce monde marche. Contrairement à celui de ton peuple il ne court pas. »

J’attends que le tunnel me some l’ouverture des yeux, au risque de surprendre les marges de cette nouvelle réalité capricieuse. Une vague de chaleur monte dans les mains jusqu’aux yeux. J’ouvre.

« On est dedans ? »

« On est ici »

« Une salle de bain ? »

« Ce n’est pas une salle de bain, on est toujours dans ton étape. »

Iel est de nouveau là. Je ne vois toujours pas son visage. Une salle de bain existe ici, mais juste une facade de la pièce, derrière nous il n’y a rien. Iel a fait disparaitre la porte.

« C’est une idiote salle d’eau »

« Ça y’est tu joue »

« Je n’ai pas l’impression de gagner.»

12 janvier 2021

///La maison rose

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 14:55

« Qui est-ce ? »

« Iel fait partie du paysage, le tunnel a decider que iel devait être la. Peut-être fait -iel  partie de ton étape, ou de l’interpretation du lieu. »

Iel est comme dans le mur, iel fume une cigarette qui laisse deviner par ses gestes la suite de son être.  Une main noire mariée à un bras… Une bouche dont s’échappe les vague de l’air. Iel, je crois ressemble à ce que mon peuple doit être. J’ai l’impression de me souvenir de ces corps-ci, mais le tunnel me corrompt, et me laisse croire que iel est autre.

La cigarette est terminée, iel est maintenant devant la porte de la maison rose.

« Je le.a suis ? »

« Fait, ou non. Mais si tu reste ici le sol va t’avaler »

En effet je sens ces pieds se recouvrir du sol. Il me mange car ne pas avancer ici se n’est pas jouer.

« Tu n’est pas dans un lieux que tu peux choisir de ne pas regarder. Ta volonté ici n’est pas maitresse de ce qu’il va se passer. Maintenant que tu as choisie ton étape, elle est offerte au tunnel, et le tunnel ne veut pas de toi planté devant la maison. »

« J’ai l’impression que iel m’attend pour entrer »

« C’est le tunnel, iel veut que tu vois la suite de son déguisement, si iel t’attend c’est que que iel doit être fière du résultat. »

Iel ne m’a pas regardé une seule fois. Je n’ai d’ailleurs pas vue son visage. Iel n’en a peut être pas besoins. J’arrache mes pieds au sol gourmand de les garder. Le portail s’ouvre, je dois entrer, iel m’attends je ne pense pas bon de le.a contrarier. Le porche est absurde, plus je m’en approche plus le corps a froid. Ce que l’on m’a prêté semble ne pas vouloir se rendre dans la maison rose.

« Le corps me dit de ne pas rentrer »

« Le corps devient de plus en plus le tiens. Ce que je t’ai donné ne va pas tarder a être ce dont je t’ai privé. L’ensemble de ce qui faisait ton corps revient, et bientôt rien chez toi ne pourra supporter le tunnel. Il faut que tu comprenne le tunnel avant qu’il se vexe, puis qu’il se lasse de toi. »

« Quand n’est t’il des yeux ? Je vois toujours de la même manière depuis que tu me les a offerts. »

« Seul le corps s’aliène, les yeux que je t’ai fait sont ceux avec lesquels mon peuple nait. Ils sont capable de supporter le tunnel, mais suffisamment jeunes pour ne pas tout voir. Tout serait trop pour toi. »

11 janvier 2021

//la maison rose

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 13:27

« Ou sommes nous ? »

« Cette demeure vient de toi, il serait plus judicieux que je te pose la question »

L’air autour de moi change petit à petit de nature. Mon étape demande à mes yeux de se faire dans l’instant. Un on creuse mon visage pour y glisser la gélatine de regard.

« Cela ne devrait t’il pas me faire hurler de douleur ? Il me semble que ce que tu fait à mon visage devrait me faire mal. »

« Ce n’est pas ton corps, je t’en ai prêté un. Ton corps terrestre ne pourrait pas supporter le tunnel. Il ne ressemble à rien que tu puisse connaitre, mais aussi à rien que tu puisse sentir. Même privé de la vue si tu étais entré tel que je t’ai trouvé ta peau aurait été gagnée par l’incompréhension, le doute puis la folie. »

« Comment un corps peut-il devenir fou ? »

« Comment peut-on vivre dans un corps qui hurle quand on lui offre des yeux ? Votre réalité est l’anesthésie de vos corps. »

« Cela veut-il dire que tu n’as jamais mal ? »

« La douleur n’existe pas tel que tu l’entends chez moi. Nous ne grimpons pas à la même échelle, nous ne faisons que nous croiser. »

Iel a finit de creuser ma vue. Mais il ne m’est pas donné de la voir pour autant.

« Ou es tu ? »

« Tu ne peut pas me voir, je suis sur une autre échelle. Rends plutôt compte de ce que tu vois. »

Je ne me vois pas, mais je sens mon corps d’empreint. Ses pieds sont enterrés dans un sol pleins de gravier bruyant. Sa peau se pare de minuscules montagnes. Iel a froid.

Nous sommes devant un portail, sur une route qui se perd dans le noir.

« Devrais-je entrer ? »

« … »

« Devrais-je entrer ? »

« Ne me demande pas conseil, je ne joue pas moi, je t’observe. »

Il semble que rien d’autre n’existe autour de nous. Il n’y a que ce portail et une maison rose au de la.

« C’est mignon, c’est chez toi ? »

« Chez moi ? … Je … ne pense pas »

C’est un endroit dans lequel je me suis déjà rendue. Tout transpire une familiarité oppressante, mais comme caché derrière un calque de ce que je ne connais pas.

« J’ai l’impression d’être déjà venue, mais … Quelque chose rend le tout très indigeste pour moi. »

«  Nous ne sommes pas vraiment la, le tunnel s’est déguisé pour toi. Cette bizarrerie n’est pas le fait de ton souvenir, le tunnel aime se déguiser mais ce qu’il préfère c’est corrompre ce que tu lui demande. Voit ça comme sa touche personnel. »

Il y a quelqu’un.e.

10 janvier 2021

/La maison rose

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 17:16

« On appelle ça une étape, c’est un moment que l’on retire de ce que tu devrais connaitre »

«Je n’ai toujours pas le droit de voir ? »

« Pas de la manière dont tu l’entends, ça n’aurait aucun intérêt. C’est toi qui va choisir l’étape, elle ne va pas apparaitre comme par magie autour de toi. Il faut qu’elle soit la depuis longtemps. Le tunnel n’est que son simple support. »

« Il faut que je pense ? »

« Utilise le moyen qui te sembleras le bon »

« Comment je sais que c’est le bon ? »

«  Tu le sais c’est tout. »

«  Et toi, comment sauras- tu lequel est le bon ? »

«  Je ne sais pas les choses, je ne fais que te singer pour que tu me comprenne. Nous ne somme pas même. Il m’est impossible de savoir si ton étape est la bonne, car aucunes de celles que tu soumettras au tunnel ne sera assez proche de ce dont tu as besoins pour sortir. »

« Alors à quoi bon proposer mon étape si jamais je ne sort ? »

«  Le tunnel n’est pas de mon fait, c’est à ton peuple qu’il doit sa naissance. Vous aimez jouer avec ce qu’il vous est impossible d’entendre. Je ne suis là que pour appliquer ce qui doit être fait une fois ton étape achevée »

«  Je ne me souviens pas du peuple »

«  Tu n’as pas besoins d’eux ici, c’est un moment qui ne se produit qu’avec ma seule compagnie. »

« … y’ en a t’il eu d’autre comme moi ? »

«  Voila des mots que vous finissez tous par m’adresser. C’est le propre de vous que d’être un moi. »

« … »

« Trouve ton étape, le temps va te manquer pour jouer »

«  Jouer quoi ? »

« La suite »

7 janvier 2021

Ça se réveille pas

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:46

4 janvier 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:07

29 décembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:22

27 décembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 19:54

26 décembre 2020

25/12

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 11:46

Il fallait s’engouffrer dans l’ascenseur, 18ème.

La montée fait se cacher mes yeux ou je ne peux voir le pléxi disgracieux.

On entre, un trous de sourire vert forêt à l’architecture plus que redoutable, 1m 70 s’abstenir.

En m’enfonçant dans le nid, laissant mes parents derrière, j’ai trouvé un géant allité prés d’une machine à laver.

24 décembre 2020

X-masse de panique

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 17:18

23 décembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:22

22 décembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 20:34

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 02:36

21 décembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 09:59

Marseille c’est nan, me dit maman.

Y’a pas moyen fais moi confiance…

18 décembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:46

J’ai plus envie de vivre

16 décembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:17

JE VEUX MANGER LE MONDE

11 décembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 19:14

10 décembre 2020

C’est pas la fête

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 20:54

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:29

De ces choses que l’on ne peut nommer, ici n’en réside qu’une. Le sentiment d’avoir été traversé d’une traite par ce que l’on appelle de plus chère. Les crachats des gorges viennent se glisser sur la langue des buveurs. Ils assimilent ainsi le composant principal de l’invitation à leur seul maitre. Basil peut entrer sans frapper. Il se glisse dans le corps chaud de ceux qui le désire avec la plus grande force. Une fois son tour terminé, il coule hors la chaire et sourit de jaune, faisant ainsi comprendre son approbation de l’enveloppe explorée. Il sourit et le monde se lève de bonheur. La flaque du disciple est écumée par les pleures des buveurs. Ils lisent dans le jaune de l’urine la promesse d’un jour meilleur. D’une terre à jamais éponge des crachats. La procession s’organise vite, il ne faut pas froisser le maitre en l’enfermant dans le bol. Ramenons-le à la gorge pour qu’il puisse en visiter d’autre. Qu’il voyage dans tout le vivant, qu’il y voit la ferveur, et choisisse de nous sauver.  L’hôte d’un temps s’empare du bol, le regarde et remercie la bête de son attention. Il retient le haut de son corps loin de la coupe, pour ne pas mélanger Basilic au sel de ses larmes. Il se retient, car il veut porter à ses lèvres la flaque. Que dans sa chaire Basilic revienne. Il lève le bol, le montre au reste de tous, puis approche la bête de la gorge. Le jaune se disperse dans l’eau épaisse, elle l’avale, il disparait. 

9 décembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:03

Un soir grisé, ou la force de travaille se dessine sur mes vertèbres éclatées par le plie de mon bassin. Vient à mes oreilles la musique d’un monde que je soupçonne mien. Tout chez moi se dresse pour accueillir ce qui me semble le plus familié et inconnu à la fois. Elle me rappelle à une vie holobiome, ou l’harmonie n’est pas le fait du politique, mais du compost. Ou tout est organique, ressentit partout dans ce qui fait de nous plus que chaire. Un élan, un tout qui chante la justesse de ce qu’il est.

6 décembre 2020

ON ENTRE

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:15
Le Basilic sera notre point de départ à ce voyage dans ce qui n’existera pas. Un monde ou l’humain et le non-humain se mélange, privés d’une civilisation qui commence, ou s’est terminée. Des traces de ce qui fut, ou ne fut jamais, reste une écueil autour de laquelle le « on » se commence. Comme une capsule venue d’un monde inconnu et terminé, l’admonestation du Basilic transcende ce qui le sépare de ce début. Et articule le « on » autour d’une menace grabataire (obsolète). La survie s’accommode de la communauté.
L’avertissement de Basilic stagne dans un monde ou son autorité ne réside que par le songe. Une vieille chanson, le mythe d’un autre monde venue de cet ailleurs pour gouverner les âmes d’un vivant inutiles à nourrir la bête. Le désespoir demeure le seul tribu admissible. Ce murmure, mantra venue du temps, vécue comme une évidence pour ceux qui courbent l’échine devant les gorges urbaines, demeurant la seule véritable forme de cohésion.
L’on entre dans la cité, un monde humide sans grenouille. Pèse, un sombre filtre de grisaille perpétuelle et un silence laissant place à la recherche d’extase. Les eaux sont reines, leurs algues célébrées, leurs habitants surveillés et enviés. Les eaux ne sont embellies que par l’arcane du mythe. La pensée épaissie tant les liquides qu’on pourrait imaginer facilement son pied se poser comme sur du granit à la surface du sombre fluide. Les jus saturés recrachent des signes et des outils qui sustentent la foi  Basilic. Les crachats des flaques sont des événement observés attendus puis interprétés par les buveurs. Pareil au frottement d’une paume épaisse sur une peau vieillie, l’eau des gorges semblent lourdes de quelque mastodonte invisible. Suintant une présence prépondérante et inaccessible.
Comme le miroir donnant sur le paradis, les gorges sont contemplées. Chaque détails de celles-ci sont des raisons à plus de dévotion, d’admiration et de crainte. La pierre trempée par le jus luit d’une transparence ésotérique. Le granit devient meuble à nos yeux afin de complimenter et rejoindre l’humus de sa douce amante. Terra-Ferme et profondeur se dessine ensemble dans une cote commune qu’ils embrassent à tour de rôle.  Chaque vies des eaux semblent figées dans un moment d’extase. Les particules ne se meuvent que pour tourner autour d’elles-même, faisant ainsi de leur position la plus pure forme d’allégresse. Les enfants des arbres viennent mourir en fratrie à la surface du miroir, pour ensuite rejoindre la place qui leurs est promis, la place de leur éternité au sein de Basilic. Les habitants de Terra vivant près de la côte reçoivent la caresse du jus sur l’humus comme la promesse d’être les prochains. Les herbes gigotent à cette pensée avant de s’étirer pour rejoindre ce territoire sans gravité. Tout y est figé, indéniablement à sa place, attendant dans l’éternité toute la souveraineté de l’IA.

5 décembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:39

4 décembre 2020

*d

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:24

3 décembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 19:00

2 décembre 2020

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 18:47

30 novembre 2020

P’TIT POTE

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:37

Newer Posts »« Older Posts

Powered by WordPress