26 octobre 2019
25 octobre 2019
Mon téléphone est ma barrière quand je ne souhaite pas m’exposer
On dit de lui qu’il nous enferme sur nous même et c’est parfois tout là son avantage
Je suis ici pour découvrir du monde, je crois, mais je souhaiterai porter un masque
J’en ai un, celui de rougir, mais il me porte préjudice
Ou me rend service, en montrant ce que je ressent
Que pense celui qui voit rougir l’autre
Je redoute le malaise et pourtant il est souvent là à me suivre
24 octobre 2019
kek’choz
Il manque une lettre à la boîte.
Il y a trois chats.
Toi tu attends en bas quelque chose qui n’arrive pas.
Il fait chaud, la sueur s’évapore.
Il faut de l’excitation dans l’air pour agiter tes neurones.
Mais ça ne marche pas.
Tu t’arrêtes et ça ne repart pas.
Tu montes dans un vélo taxi.
Il ne bouge pas.
Tu donnes une direction, il se met en action.
Décharge.
Le vélo reste immobile.
ça n’avance pas.
Pas
.
.
Le régale
J’aime trouver chez les autres le minimum syndicale de confort
Bien accueillir c’est savoir être l’autre
Ce sentir comme chez soit ailleurs est un plaisir sans nom
hihihihi
J’améliore mon anglais en parlant avec un Italien
J’achète du coca citron
Et je porte un ensemble en velour côtelé beige
Je prend des risques en ce moment
/!/ updates- L’italien est en fait Espagnol /!/
23 octobre 2019
Me voilà parti dans ce que j’avais dis
On croit devoir respecter l’histoire que l’on se raconte
Je m’en veux parfois de ne pas me fier a moi même
J’essaye de me rendre des comptes alors qu’il suffis que je rature quelque ligne pour changer le récit
Pardon a ce a qui j’ai pu dire la vérité sans quelle existe encore et a ce a qui j’ai menti sans savoir si c’était un mensonge avant que ca ne le soit
Ce pardon n’a sans doute aucune valeur car je ne le pense pas
Encore une fois je me raconte une histoire
Une boîte d’allumettes
Une parole sage
Un geste tendre
Il n’est plus nécessaire de crier
la débâcle est terminée.
Fini les seaux d’eau répandus sur le sol à corps tendu.
La vocifération de mots qui ne veulent plus rien émettre, trop piétinés, sans action.
Les espoirs invaincus persistent.
Les lames ne sont plus si aiguisées.
Le bruit redevient ami et siffle un air nouveau, une belle variation.