Errances

8 avril 2020

Eloge de la mélancolie

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Monotype N

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7 avril 2020

Entre-aide

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L’Humain, cette espèce « ultra-sociale ». Phénomène unique dans le monde du vivant. Les hommes sont capables de s’entre-aider, sans se connaitre, comme un accord commun subjacent. L’empathie est notre force sociétale, capable d’assimiler la peine comme la joie d’autrui et de la faire notre. C’est ainsi que des cycles d’entre-aide s’amorcent.

Mais vous emballez pas, ca fait pas de nous des saints, tout ça existe dans le monde animal. Notre empathie soit-disant, « humaine », partagée par aucune autre espèce. Rien du tout. La symbiodivesité, c’est la base de la survie. La 2ème loi de la jungle. Celle qui pousse les individus d’une même zone géographique à établir des liens entre eux, des échanges de dons en quelque sorte. Et plus le milieu est hostile, plus l’entre-aide est forte.

Mais l’hostilité c’est pas notre truc hein? Vous avez eu peur pour votre vie la dernière fois que l’étagère de PQ était vide au super-marché? Est-ce que vous vous êtes déjà sentis menacés? Une peur qui prend les tripes et tord les boyaux, celle qui fait surgir les instincts les plus primaires. Notre milieu de vie est aseptisé, karsherisé de tout danger. Ne reste de place que pour le confort. Le confort personnel. Car dans l’insouciance de la vie se perd la conscience de la mort et se créé le sentiment divin.

On peut mesurer l’importance d’une catastrophe à la force de l’altruisme et de l’auto-gestion des hommes. C’est au centre des flammes que la calme et la raison atteignant leur paroxysme. « Après le tremblement de terre, l’Eternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe, du souffre et du feu. Et après le feu, un murmure doux et léger ». Nous voyons le feu s’abattre, nous voyons de nos yeux les conséquences directes de nos modes de vie. Et je vois la même inconséquence dans le quotidien de mes semblables. Des gens se gueuler dessus dans les super-marchés, se presser se stresser. La bile mauvaise, amère me monte quand je vois des flics, porteurs symboliques de cette entre-aide, profiter de ces contextes pour punir par la violence. A ces comportements je mesure l’infantilisme général, l’absence de murmure, le manque de douceur comme de légèreté.

Je vous souhaite de connaitre le feu. Je souhaites que l’Eternel, ou n’importe quel autre connerie qu’on a inventé, vous frappe de plein fouet et que la souffrance vous balaie. Que vos proches rendant leur dernier souffle dans vos bras. Je me souhaite de connaitre pareils douleurs, afin que la modestie regagne le coeur de tout homme et que règne l’altruisme et la décence, là ou la sensibilité n’est devenu qu’un putain de péché.

6 avril 2020

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Banalité d’usage

Les rires emplissent nos gorges,

le plafond secoue.

Il est bas

Et nous rions

les épaules touche touche

Le son coupé

Tout rayonne

Incandescent

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– Attention! …Ah merde.

Quoi?

– Bah …

Ah! Gbrgn.. pffhahaaaahaaa

– Mais arrêteuuuh.. hhahahaha

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je voulais apprendre toutes les régions et leurs capitales

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Féminisme 2.0

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5 avril 2020

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Clarifier une pensée

La laver trois fois

Dans de l’eau

Dans le vide

Dans le présent

Puis la faire résonner en nous

Un battement de tambour

Un temps lunaire.

Il n’y a plus que possibilité d’exister

Immobile exubérance

De là, des membres qui dès la ligne figée

S’empressent de s’ébrouer

Car s’agite en moi une métamorphose majestueuse

En plusieurs cycles et conteuses étapes.

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Les gestes déconstruits laisse sa peaux et ses pores à vifs.
On se laisse ressentir. On dégluti. Les tempes explosent.
Le goût de sa nuque s’engouffre dans ses poumons.
Hasardeuses, la commissure des lèvres accuse un rictus.
La bouche s’élance, et la forêt en extase se gorge de leur sueur.

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HAHAHA j’ai le vertige au bout des orteils !

Sa main coure, se glisse.
Les doigts verrouillés, il monte lentement sur la gauche.
Le lichen s’effrite et tombe en pluie fine.

an_american_tragedy

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4 avril 2020

« moi je ne ferais jamais d’enfants tu sais, j’aime trop les gens pour leur donner la mort »

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c’est encore valable

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Communication

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 19:28

2020, la connexion fibre me balance du 2Go/s. L’Homme, être communiquant, a réussi la prouesse de mettre les conneries de 80% de la population dans sa poche. Au plus près de son appareil reproducteur, dans des appareils cancérigènes. Satellites, antennes, paraboles, câbles par  centaines de milliers de kilomètres. On peine à imaginer l’énergie déployée pour permettre l’échange d’informations, de connaissances. Entreprise faisant passer les travaux d’Hercule pour de l’étirement. Une intervention divine. La télépathie à l’échelle globale. L’outil déifiant de l’Homme, l’internet.

La communication est dans les ondes invisibles qui nous transpercent; et nous transperce notre insensibilité de plus en plus profonde. Edifiant de foutre cet outil dans les mains d’un gamin incapable de s’exprimer. Je parle de notre humanité infantile inefficace dans la compréhension mutuelle. Nous sommes sourds des peines individuelles, étouffée dans le brouhaha global d’un milliard de piaillement. Solitude au milieu d’une foule. On a mis la connexion dans les mains de chacun et on passe notre temps à matter des animaux à travers nos écrans en nous prenant pour une race supérieure. A regarder les messages que vous avez pas reçu. A regarder, les derniers films les plus flingués de Netflix. A regarder l’estime de nous même décroitre. A regarder le nivellement du monde par le bas. A regarder.

Et bien regardez moi, en haut de cette tour blindée de putain de transmetteurs métalliques, centre des communications. Regardez mon corps tomber des ses 30 mètres. Vous comprendrez peut-être qu’on a rien compris. Ca c’est faire passer un message.

Tenez vous à 1m du cadavre et de vos followers, bon tweet.

3 avril 2020

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 21:53

Observation

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 17:23

L’Homme est au regard de l’autre ce qu’il est à ses propres yeux. Observez vous, car l’enfer ce n’est pas les autres, mais c’est celui qui vous regarde à travers vos propres yeux. Celui dont l’oeil ne ferme pas, connexion 24h/24, 7j/7 pour le reste de notre vie. C’est en l’absence de regard extérieur que le votre peut s’ouvrir le plus. Ouvrir le plus sa gueule. Et il va brailler, et il va brailler tout ce que vous détestez entendre. Il tape la où c’est sensible. Il sait toutes vos failles.

Ce soir entre deux gorgées de liqueur, fatigué de l’entendre murmurer à mon oreille, j’suis allé voir le juge de l’autre coté de la camera et j’ai tranché ses cordes vocales au rasoir. Ensanglanté, dans le coffre de ma voiture, au fond du lit de la Vilaine, ses gémissements sonnent comme une douce mélodie dans le silence de mon salon.

semaine 3

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 16:41

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 16:17

souvent je m’imagine trouver un enfant abandonné dans la rue
ses parents se seraient barrés
il saurait marcher, parler et aller aux toilettes tout seul
il serait calme et timide
il aurait un peu faim parce que ce serait l’heure du goûter
les flics sauraient pas quoi faire de lui
alors je l’adopterais
je crois que je l’aimerais bien

marbeuf

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 15:36

2 avril 2020

Bachelard … maison

Filed under: errances — tiry @ 20:13

Gaston Bachelard nous parle de « La Poétique de l’espace », il va donc situer son message entre le dedans et le dehors, le dedans de « La maison. De la cave au grenier. Le sens de la hutte. » (Titre du chapitre premier), le dedans avec « Le tiroir. Les coffres et les armoires. » (chapitre III), du « nid » (chapitre IV), des « coins » (chapitre V), de « La coquille » (chapitre VI), pour tendre vers la relation entre le dedans et le dehors, « Maison et Univers » (chapitre II), pour franchir la frontière et partir en union avec le cosmos dans « La dialectique du dehors et du dedans » (chapitre IX) et « La phénoménologie du rond » (chapitre X). Ainsi son livre est bien ancré dans une démarche qui part de nos expériences intérieures pour aller vers un ailleurs et revenir à nous-mêmes, enrichis par nos découvertes. Ainsi le rond a toute la puissance de notre expérience, comme le vieillard retourne vers son enfance et retrouve les souvenirs enfouis dont il pensait ne plus se souvenir.

La maison, le dedans est notre première mère. Nous y sommes protégés un peu comme le fœtus, pour y vivre nos premières expériences, y puiser de la force avant de nous envoler comme l’oiseau hors du nid. « Car la maison est notre coin du monde. Elle est (…) notre premier univers. » (p. 24) Ce passage est obligatoire, dans les balbutiements de l’éclosion à la vie et permet d’accéder au rêve (p. 24)…

bachelard maison

vide

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 18:29

 

c’est chouette j’ai retrouvé l’énergie de dessiner un peu
par contre j’arrive à rien dessiner d’autre que des maisons… on s’adapte

1 avril 2020

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 23:02

tentative d’apaisement

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 22:23

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 22:00

Dort, wo es von der Sonne vergilbte Schlammhügel gab
Es plant zwei mal zwei
Eine vollständige Raster
Eine Mutter Erde
Eine Wartezeit

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 21:12

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