Спасибо, что не слишком поздно
Спасибо, что не слишком рано
кого благодарить
в 21-ом веке Я этого
не знаю
с кем молчать
Когда весь мир кричит
с кем забыть
что ты всего лишь
миг
кто другой
мою уймет печаль?
с кем другим
жизни- Мне
не жаль!
рассвет в окне
и взгляд твой –
солнца шар
ты во мне
сегодня
не скучай
весь мир для нас
осталось лишь взлететь
к тем мирам
в которых тела
нет
Я лежу в чёрной луже
чернила
зрачков
чернее ночи
мои сны
кудрями вплетаются в мою жизнь
Я говорила, что больше некуда идти
оказалось
Мы даже и не начали
путь
жизнь
чувство
ненависть
смерть
в каждом из нас
путь
никогда не останавливайся
будь своей Звёздной ночью
20 часов 20 минут
в городе X
в стране X
подъехал автобус
в 20:20
20 часов 20 минут
в городе X
в стране X
пассажиров немного
на поздний автобус
только лишь я и молодая семья
Я сижу в автобусе
20 часов 20 минут
в городе X
в стране X
большая семья, сумки, коляски и детский велосипед
водитель сказал им нет
Он снова сказал им Нет
я не открою вам дверь
день был долгим для семьи,
которая бежала из своей страны
Мы не говорим на вашем языке
откройте пожалуйста нам дверь
в автобусе
ведь никого нет
поместимся мы и детский велосипед
на что водитель сказал
нет
линия 80
в 20:20 в XXI веке
в городе X
в стране X
Все смотрят, но никто не поможет
они знают, почему
я еду к тебе так поздно в метро
почему иду одна
по ночной улице
это застаревшие тема
об этом уже не говорят
обычный уклад жизни
А для меня Ад
Все смотрят ,но никто не поможет
если я иду в сторону « этого »
значит оно мне нравится?
кто так сказал?
кто так сказал?
если я являюсь частью этого значит это мой выбор
был ли у меня выбор?
Чей это выбор?
они говорят: она выбрала
легкий путь
эта лёгкость мне душит грудь
я – одна
а тело моё на всех
в волосах
Крик
от меня пахнет
парфюмом сигарет
взгляд – погас
в нём отблески фонарей
Я иду,
а завтра
наступит ли день?
Du 22/12/21 au 23/12/21
J’ai rêvé que j’animais une sorte de colonie de vacances où on avait 3 mini bus et a chaque fois je choisissais celui que je voulais conduire. Yen avait un qu’avais les sièges face à face à l’arrière ! Et à la fin j’étais trop triste de quitter les enfants.
Essai du réveil, on va voir si l’écriture de mes rêves les fructifie
Je range en écoutant last Christmas
Goal : chambre de rêve avant le 24 décembre
Je sais que tu m’aimes mais je crois aussi que si je partais demain, tu n’en serais pas attristée. Et honnêtement, je ne peux pas t’en vouloir. Parce que toi et moi on sait comment ça va finir, donc pourquoi attendre plus longtemps ? J’ai peur que tu te le demandes.
J'aime me perdre dans mes pensées,
j'aime me perdre dans les nuages,
j'aime partir un peu trop loin.
Je repousse le moment de partir,
pour profiter des derniers instants,
qu'il me reste avant d'oublier.
D'oublier mes pensées,
d'oublier de rêver
et partir, pour de bon.
_Naître, apparaître brusquement à la vue en s’élançant, en s’élevant
_Prendre naissance de manière brusque, imprévue
_Apparaître soudainement, rapidement dans le champ visuel
_Se présenter à l’esprit, se former dans la pensée de manière nette et précise
Ernest est amené à l’hôpital, sa conscience suit partiellement son corps.
Quand la nuit tombe il fait froid, il fait froid partout, les détails du monde deviennent inhospitaliers. Comme les cafards de l’épisode précédent, Ernest se réfugie dans les recoins, dans les bâtiments. Son corps est dans une chambre fermée, il n’y accède que par la ventilation, avec peine. Il entoure le bâtiment à la recherche d’une fenêtre ouverte. 3 étages au dessus, une adolescente ouvre une fenêtre. Ernest ressent son inquiétude, elle attend qu’un proche se réveil, impossible de dormir. Il ne s’attarde pas et s’engouffre hâtivement jusque sa chambre. Il témoigne du monde, mais le monde ne témoignera peut-être bientôt plus de lui. Il est seul dans la multiplicité du présent.
Sa chambre est fermée à clef, le patient 0 est très convoité. L’hôpital de Mont-Michel le surveille avec estime. Il attendra le matin que quelqu’un ouvre la porte.
The Advanced Crew Escape Suit (ACES) is a full pressure vessel providing an atmosphere of protection.
Je ne l’avouerai jamais mais je rêve de savoir danser, chanter, je rêve que l’on me prenne par la taille et que l’on m’entraîne dans un mambo endiablé. J’ai des étoiles dans les yeux à voir des gars s’affronter à coups de pirouettes avant la bagarre. Moi aussi je veux me battre en frappant l’air de mes jambes. Je veux me sentir libre au point de danser dans la rue, je voudrais que tout le monde danse dans la rue, qu’on soit tous et toutes habillées de jaune, rouge, bleu électrique. Qu’on sorte nos émotions en chansons, qu’on hurle notre colère et qu’on déclame notre amour.
Les comédies musicales c’est un monde magique (dans lequel je voudrais vivre)
Ma rêverie continue même en vacances,
je profites du changement de lieu
pour renouveler le scénario.
Aziliz n'aime pas les fêtes de noël,
elle n'aime pas faire semblant,
semblant que tout va bien.
Alors elle s'évade avec lui,
souvent sous la pluie,
de façon romantique.
Se lever
Prendre un café
Dej
PRENDRE LES BILLETS CAR BUS
Aller faire cadeaux
Cinéma et fête foraine
Le bourdonnement des secondes embrasse la chaleur des passant.es, le mouvement des parfums, les reflets du sols et le ressac des autos. La perception d’Ernest s’est infiltrée dans tout ce qui l’entoure dans un rayon 106 mètres. Dans ce périmètre, il énumère les grains de poussières des appartements aux fenêtres ouvertes, lit le livre rangé dans le sac d’un certain Cyril et écoute l’oxygène s’échapper par les feuilles des platanes. Tout est un évènement qui capte sa curiosité.
Une mésange noire, picore derrière une poubelle, elle y a trouvé un tas de cafards qui tente de fuir le froid de l’automne. Une voiture passe, Ernest l’entend depuis les oreilles du passereau qui s’enfuit en un instant. Il va se percher dans un buisson à 267 mètres du corps du patient 0 qui s’effondre sur les pavés de Mont-Michel.
Ernest ressent l’horreur qui anime les passant.es au dévoilement de son demi-visage. Il ressent les pavés être frappés par la course d’Emilie, l’inconnue qui se précipite dans une cabine téléphonique pour appeler des secours. Il ressent les flux électriques de son appel se mêler dans une sinuosité de câbles sous-terrain. Il ressent la fatigue de Vadim, l’ambulancier qui repousse, encore, son repas pour un appel d’urgence. Il ressent la chaleur se dissiper du gratin qu’il avait réchauffé. Il ressent la fumée quitter les poumons de Yusuf, un chirurgien en pause qui regarde l’ambulance partir.
Quand elle arrive enfin, après 7 minutes de précipitation, il ressent la condensation des particules d’eau former les premières gouttes de pluie à 1,26 km du sol.
« Je parie que tu es écrivain. Ou apprenti écrivain. Ne t’étonne pas: j’ai appris à reconnaître les gens de ton espèce au premier coup d’œil. Ils regardent les choses comme s’il y avait derrière chacune d’elles un profond secret. […] On ne peut pas vivre l’instant et l’écrire en même temps. […] Voilà ton erreur. Voilà l’erreur de tous les types comme toi. Vous croyez que la littérature corrige la vie. Ou la complète. Ou la remplace. C’est faux. Les écrivains, et j’en ai connu beaucoup, ont toujours été parmi les plus médiocres amants qu’il m’ait été donné de rencontrer. Tu sais pourquoi? Quand ils font l’amour, ils pensent déjà à la scène que cette expérience deviendra. Chacune de leurs caresses est gâchée par ce que leur imagination en fait ou en fera, chacun de leurs coups de reins, affaibli par une phrase. Lorsque je leur parle pendant l’amour, j entends presque leurs « murmura-t-elle ». Ils vivent dans des chapitres. »
Extrait de La plus secrète mémoire des hommes, Mohamed Mbougar Sarr
Du matin au soir, les robots étaient contrôlés par les scientifiques. En début de soirée, les humanoïdes était programmés pour vérifier l’intégrité de la base souterraine. À la nuit tombée, ils se connectaient au module de charge pour être réveillés le lendemain par les CCMCD des scientifiques. Ce système fonctionnait bien, mais les recherches autour du disque n’avançaient que très peu. Cela faisait presque un mois qu’il flottait au milieu du module de confinement. Le CRIP mettait une pression énorme sur l’équipe, ils attendaient des résultats. Jusqu’ici, on avait réussi à déterminer qu’il était composé en grande partie d’uranium 238, lui offrant une résistance au temps incomparable. Une chose était sûre, le disque avait vue naître et mourir plusieurs étoiles.
plaque après plaque
griffes sur griffes
que reste-t-il?
après la chaleur du lit
et le café le matin
les plaques se font et se défont
c’est un cycle
où les incisions
sont parfaitement menées
le cycle se poursuit lors du sommeil
labyrinthe insolvable
je reste clémente
mais j’aimerais que ce motif s’en aille
Bonjour,
Aujourd’hui Ombeline peut pas faire Errances pcq elle s’est faite kidnapper !!
Vous inquiétez pas elle est
A l’aide !!!
en pleine forme !!!
Au revoir
손톱이 자란다
여름에 들인 꽃물이 손톱 끝에 매달려있다
첫눈이 올 때까지 붉은 물이 남아있으면
소원이 이루어진다는 미신
눈이 오지 않는 곳에서 눈을 기다린다
냉장고에 넣어둔 눈사람은 정전이된 날 사라졌다.
그림자가 길어진다
사람들의 얼굴도 길어졌다
낙엽과 함께 떨어지는 마음들
땅을 파고 봄까지 숨어있는 사람들
겨울을 준비하지 못한 마음에는 여름의 풍경이 가득다.
무거운 이불 아래서 꾸는 꿈들의 무게는 가볍고
겨울에 꾸는 꿈엔 늘 폭설이 내린다
머리 끝까지 하얀 눈이 차오르면
온 세상이 정전
따듯한 눈 속
겨울 냄새를 폐 끝까지 빨아들이고
여름에 내뱉는다
Les ongles poussent
L’eau de fleur que j’ai teint l’été est accrochée au bout des ongles
S’il reste de l’eau orange reste jusqu’à la première neige,
une superstition que des vœux se re réalisent
Attendre la neige dans un endroit où il ne neige pas
Le bonhomme de neige dans le réfrigérateur a disparu le jour de la panne de courant
Les ombres s’allongent
Les visages des gens s’allongent aussi
Les coeurs tombants avec des feuilles
Les gens qui creusent dans le sol et se cachent jusqu’au printemps
L’esprit qui n’est pas préparé pour l’hiver est plein de paysages estivaux
Le poids des rêves sous une lourde couverture est léger
Il y a toujours de fortes chutes de neige en hiver dans mes rêves
Quand la neige blanche se remplit jusqu’au sommet de ta tête,
Les lumières s’éteignent dans le monde entier
Dans la neige chaude,
Aspirer l’air hivernal jusqu’au bout de tes poumons,
le cracher en été