23 octobre 2013
22 octobre 2013
21 octobre 2013
un oignon, une opinion
J’ai toujours deux avis sur chaque sujet, sur chaque chose. Enfin, pratiquement. Deux nuances de gris complémentaires.
Cependant, en terme d’action, j’aime les comportements entiers. Ceux qui se tiennent au milieu hésitant entre reculer et avancer, je ne comprends pas.
Si tu es faible, sois-le jusqu’au bout.
20 octobre 2013
perception
« Une photographie est un secret sur un secret. Plus elle vous en dit, moins vous en savez. » Diane Arbus
19 octobre 2013
18 octobre 2013
17 octobre 2013
15 octobre 2013
14 octobre 2013
13 octobre 2013
Rien du tout
Mon ordinateur n’étant pas très pote avec photoshop, je me suis tournée vers after effect. Cependant, la fatigue jouant, voici plusieurs liens.
L’animation sur daylimotion :
et un lien pour le gif (fait par un site, internet c’est magique).
http://gifsoup.com/NDg2NTIxNw
La prochaine fois, promis, juré et poils de pingouins, je fais mieux.
12 octobre 2013
11 octobre 2013
J’ai rêvé.
« Chacun sait combien les « trous » dans un récit sont un formidable inducteur de rêveries. »
Serge Tisseron, Secrets de famille, mode d’emploi
Dans mon rêve, il faisait nuit et tout se passait tellement vite que je n’arrivais pas à saisir la totalité des événements et des actions.
Le commencement n’existe pas, il n’a pas d’importance, puisqu’il est tombé dans l’oubli, éclipsé par ce qui a suivi. Il faisait nuit, dehors il n’y avait aucun bruit. Du moins le brouhaha des conversations et de la musique des bars de nuits était totalement couvert par le bruit sourd et rapide d’une main cognant contre du bois. Un bruit, régulier, rapide, menaçant, entrecoupé par des vociférations. Des cris et des injures sans consistance, juste un ensemble rythmé par le bruit de la main contre la porte.
Terrée près de la fenêtre, proie aux abois, victime aux aguets.
La fenêtre parce que c’est la seule issue et que, de là, on peut voir la porte d’entrée, tout en étant le plus loin possible. On peut surveiller et espérer qu’elle ne se fendille pas et ne cède pas sous les coups répétés.
La peur fidèle et amère. Celle qui prend au ventre, qui saisit le corps violemment et qui l’immobilise. Une peur irrationnelle, pétrifiante. Celle qui empêche d’agir, qui tétanise. Celle qui, avec du recul, nous amène à nous demander où est passé ce fichu instinct de survie dont on nous a tant parlé et qui est sensé être inné. Et ce sentiment, cette certitude, que cette personne de l’autre côté n’est là que pour faire mal, pour blesser, et que l’on en réchappera pas entière.
La peur est réelle, terrible. Mais comment peut-elle l’être si elle n’a jamais été vécu ainsi auparavant ? Peut-être que si, peut-être même que ce moment devient, d’un coup, très clair.
10 octobre 2013
9 octobre 2013
8 octobre 2013
Petit fait
Nombril était un individu que certains appréciaient, d’autres non. Une personne lambda somme toute.
Cependant, Nombril possédait une qualité particulière, celle de pouvoir absorber chaque chose vu et entendu et la ressortir à l’identique le moment venu, signant chaque création avec une modestie feinte. Capacité très utile en un temps où l’on oublie tout très vite.
Nombril était dynamique et aimait débattre de tout et sur tout, donnant un point de vue tranché et sans langue de bois à chaque personne qui voulait bien l’écouter. Mais ce dont Nombril aimait le plus parler, c’était de sa personne. Certains le qualifieront d’égocentré narcissique d’autre diront que c’est un penchant présent chez chacun de nous et qu’il est bienvenue de se connaître soi-même, que ça passe par l’expression orale ou d’autre moyen.
C’était quelqu’un d’entier et sans concession, Nombril n’acceptait que ses propres règles qu’importe le lieu, le moment ou les personnes qui l’entouraient.
Nombril avait pour objectif personnel de vivre l’instant présent, quelques personnes emplies d’appréhension et peu aventureuses, diront que ce comportement conduit bien souvent à un manque de profondeur et à de la superficialité.
La profondeur. Une valeur intellectuelle à la mode. Mais au vu de la courte espérance de vie de l’être humain à l’échelle de l’univers qu’importe la profondeur des propos et des idées.
Nombril vivait uniquement pour satisfaire ses désirs personnels et ce de façon immédiate et ne connaissait pas la peur, cette insécurité, ce déchirement profond qui anime les entrailles.
Cependant, un jour, Nombril bascula et eut peur. Oui, peur. Nombril avait agi d’une manière répréhensible aux yeux de la morale la plus populaire. Certes, c’était un acte non approuvé par la majorité de ses contemporains mais il avait eut lieu car, comme expliqué précédemment, Nombril était quelqu’un qui cherchait à satisfaire ses désirs et ce de façon immédiate.
Ses valeurs profondes furent en contradiction totale avec son tempérament impulsif.
Alors, Nombril changea de vie pour oublier.
Logique, Nombril était quelqu’un qui parait au plus pressé.
7 octobre 2013
6 octobre 2013
5 octobre 2013
4 octobre 2013
3 octobre 2013
2 octobre 2013
dialogue
« Comment tu fais si tu veux raconter un secret sans que personne le répète ? »
« Je le raconte à mon doudou ou à un jouet. Ou à un docteur ou un psychologue, ils n’ont pas le droit de le répéter. »
1 octobre 2013
lu aujourd’hui
« Le secret est un privilège du pouvoir et un signe de la participation au pouvoir. Il est également lié à l’idée de trésor et il a ses gardiens. Il est aussi source d’angoisse par son poids intérieur, tant pour celui qui le porte que pour ceux qui le craignent. »
(dictionnaire des symboles)
Et moi j’irai conter mes secrets à une pierre, puis à une autre jusqu’à pouvoir construire un mur.
Puis, peut-être, je le détruirai. Peut-être.
30 septembre 2013
29 septembre 2013
petit fait
À l’aube, comme à son habitude, Rayure se tenait bien lisse près de la jetée observant avec perplexité la surface sombre et sans aspérité qui s’étendait au loin. Chaque jour, Rayure revenait afin de s’assurer qu’aucune anomalie n’était apparue durant la nuit.
Après avoir vérifié que les repères qui maintenaient sa vie dans le droit chemin étaient inchangés, Rayure reprenait le rythme de sa journée reproduisant exactement les mêmes actions que la veille à la minute près. On pourrait digresser et affirmer que sa vie était réglée comme une partition de musique cependant à l’inverse de cette dernière, la même note était jouée à l’infini sans commencement et sans fin.
Rayure avait cette capacité extraordinaire de pouvoir se contenter de cette vie là. Aucune question existentielle, aucune envie ne l’agitait ; se satisfaisant de ça et considérant avoir atteint une forme de bonheur. Rayure ne possédait ni ami, ni famille, aucune interaction avec autrui ne ponctuait son existence. Lorsqu’on enlève les facteurs amenant imprévus et/ou sentiments tels que la jalousie, la gourmandise,l’ envie (etc.), l’accès au bonheur paraît certes plus aisé. Finalement aucune énergie ne l’animait. Sauf que Rayure n’avait pas conscience de son état que certaines mauvaises langues qualifiaient de végétatif. D’autres auraient répondu que Rayure était simple d’esprit pourtant, non.
Rayure est juste inanimé quoique ce terme puisse avoir une connotation négative.
Rayure est ce que Rayure est et c’est très bien ainsi.