Errances

17 février 2021

ici et nulle part à la fois

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Je m’approche et m’assoit à côté d’elle sur le canapé. Le tissus vert est usé et taché.
Ses mains ridées décortiquent méthodiquement une clémentine. Elle en a deux autres posées sur un torchon sur ses genoux. La peau et les filaments entassés en un petit tas bien propre. J’attrape une des clémentines et me met à l’éplucher.
Je sais qu’elle ne me parlera sûrement pas. Elle ne parle quasiment plus maintenant. Son regard est fixé sur ce qu’elle fait, ses doigts bougeant avec rapidité et aisance.
Elle ne sait plus qui je suis. Elle ne sait plus non plus qui elle est. Elle a finit d’éplucher sa clémentine, je suis à peine à la moitié de la mienne. Je suis fascinée, ce corps qui se souvient encore de tout malgré l’absence de l’esprit.

Il fait encore chaud pour la saison. On a laissé les fenêtres ouvertes. Des pies se chamaillent dans le cerisier devant le bâtiment. Je relève les yeux pour les observer. Petits points noirs et blancs dans le feuillage.

« Elles sont toujours persuadées que leur vie est une illusion, la réalité un rêve. »

Je tourne la tête au son de sa voix. Elle observe les pies elle aussi. Ses mains se sont arrêtées. Elle prend ma main et la serre doucement entre les siennes. Elle me sourit. Le vent fait danser ses cheveux blancs autour de son visage. Je lui sourit moi aussi.
Et le temps de quelques minutes nous restons là, nos doigts entrelacés, et regardons le ballet des pies dans l’arbre. Bercées par l’odeur acidulée des agrumes.

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J’ai envie d’une fin. Une dans le métro, ou une qui loupe une simple marche. La provoque dans les yeux vitreux qui ne voient plus rien de beau. Tout est crade dans cette ville, j’ai juste envie qu’on s’arrête toutes les deux ensemble. On pourra toujours dire qu’on était juste curieuses, jeunes et bête. Ma tête et moi on est plus mimi, on a perdu la magie qui nous faisait faire l’amour sur les bords du Rhône. On est broke, on a plus la force, on s’allume juste pour nous imaginer faire des ronds autour des roues du gros camion. J’ai envie de coller tout mon interieur contre la mousse de Terra. Que son embrassade maternel fasse de ma chaire trempée par le sang la plus apaisée des charognes.

Zac Muedin 2.0

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Un groupe élitiste d’homme compose les derniers être vivant de la Bleu. Des divinités régnant dans les cieux et cloîtrés dans les derniers capitoles. Sous leurs apparences holographiques ils espèrent falsifier leur existence. Devenir immortel et régner sur le monde demande un sacrifice qui n’appartient qu’au seul Muedin. Les nouveaux Dieux sont incapable de défier la faim et la soif. Ils préfèrent fuir leur prison charnel en se branchant sur leur Capitole, devenant ainsi, des hologrammes. Sur le sol carbonisé de la Bleu git un résidu du passé. Zac regardait d’en bas, parmi les amas de métal, un hologramme vomir des détritus du Capitole. Sur son île de métal, entouré d’eau salé, il transcenda son existence en devenant Muedin. L’homme de métal. Une vie d’immortel chiatique à créer des revêtements métalliques pour oublier sa chair et son esprit. Il n’a rien d’une machine sauf l’apparence et pourtant son corps ne vie plus que mécaniquement, alors que son esprit renferme les derniers rêves de l’homme dans un attaché case tels le démon Mésopotamien Zaqīqu.

Ironie

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J’ai même fait mon premier tirage

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J’ai passé un bon week-end

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16 février 2021

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Juste viens on arrête si c’est comme ça. C’est pas la peine de continuer comme si tout était normal, et encore pur. Moi j’ai juste envie de te démissionner.
Je vais broke up avec toi le cerveau, t’es nul à chier.

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Tympœur expérience n°2.1

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2-« Égo »

Au fond de la cité Python, il s’était gouffré dans un trou en métal où l’aération de la tour B1412 le réchauffait. Il n’avait rien d’autre que ce trou bien trouvé et tant convoité par les oubliés de la ville niché dans la cité Python. En haut, des tours les vermines du bas peuple observaient ceux qui l’étaient encore plus s’entre-tuer et s’autodétruire. Pour oublier son quotidien et la douleur de son bras en nécrose, après avoir égorgé un pauvre type qui voulait voler son trou, il se brancha sur le cyberspace en piratant son implant neuronal pourtant dysfonctionnel. Rien ne marchait comme il le devrait mais il put au moins découvrir ce que nul n’avait atteint auparavant. Un monde à travers l’espace et le temps. Son implant le propulsa dans son propre esprit, dans ses rêves.

Il se retrouva à pénétrer dans une des tours en passant par une fenêtre du 15ème étage qu’il avait atteint en escaladant la gouttière. À l’intérieur (de l’autre côté de la fenêtre) il se retrouva dans une salle de bain donnant sur un couloir et une autre salle de bain. Dans cette autre salle de bain, il vit une personne pénétrer par une fenêtre, dans la tour, en même temps que lui. Il pensait à un effet miroir mais rien de cela car quand il regarda l’autre personne dans les yeux, ils comprirent tous les deux ce qui se passait. Un couloir les séparait. Ils étaient la même personne et n’auraient jamais dû se rencontrer. Comment ils le savaient ? Ils ne le savaient pas encore à vrai dire. Ils repartirent par leur fenêtre en voulant bien faire mais cela les emporta droit dans le métro des « Égos ». Un métro qui traversait son esprit ou plutôt l’esprit de tout ce qu’il était, est et sera, à travers le temps et l’espace. À chaque arrêt de cette station se trouvait des facettes de sa personnalité qu’il incarnait, qu’il incarne ou qu’il incarnera tel un comédien. Chaque nuit, seulement une de ces personnalités avait le droit de sortir sur scène au bon vouloir de son subconscient. La haine se ressentait fortement dans le RAM de métro dû à la concurrence d’Égo. Puis arriva une station…

La station Python qui le réveilla par un mal de crâne qui le fit gerber dans son trou de métal. Même dans ses rêves il n’était pas le bienvenu mais pour une fois il avait vécu quelque chose qui lui rappela qu’il existait. Un rat reste un rat, il le savait que même s’il avait repris conscience sa vie avaient ses limites. Le seul moyen de sortir de ce trou serait de voler la station de métro d’un de ses Égos.

vingt-trois petits rectangles bleus

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Vingt-trois petits rectangles bleus alignés bien sagement devant mes yeux. 

« Choisis, lequel veux-tu ?

– Hein ?

– Le carrelage ? La salle de bain ? » 

Ah oui c’est vrai, c’est pour ça qu’on est là. Pour choisir le carrelage de la salle de bain. Je n’ose pas lui dire que je trouve ça cliché. Bleu. Du carrelage bleu parce que c’est une de salle de bain. Chaque couleur à sa fonction. Chaque chose à sa place pour une petite maison bien ordonnée.

« Celui là, dis-je en pointant un tesson indigo, je veux celui là.

– T’es sûre ? Ça va pas être trop sombre ? »

Pourquoi me demander mon avis si c’est pour le remettre en question tout de suite après.

« Ah… si t’aime pas cette couleur on peut en prendre une autre, ça me gêne pas. Faut que ça te plaise à toi aussi.

– Non, non, indigo c’est très bien.

– Indigo alors. »

Il me serre brièvement la main et me souris. J’essaye de lui rendre son sourire mais j’échoue lamentablement. Je tourne la tête et fais semblant de m’intéresser aux robinets sur l’étagère d’à côté. Il ne remarque rien et pars d’un pas léger à la recherche d’un vendeur. J’ai hâte de rentrer. Passer un samedi après-midi dans un magasin de bricolage n’a jamais fait parti de mes rêves.
Mon regard se pose à nouveau sur les échantillons de carrelage. Le présentoir dans lequel il sont incrustés est vieux et abimé. Si je le voulais je pourrais facilement décoller le petit bout indigo. Le glisser dans ma poche. Je suis tentée. Je passe mon ongle sur les bords, le bois s’effrite. Si je tire une fois et qu’il vient, je le garde. S’il résiste, tant pis. Je tire et me retrouve avec rectangle bleu dans la paume. Je le cache immédiatement dans ma poche. Ah. Il m’appelle, il a finit avec le vendeur. Direction le parking.

« Tu veux conduire ou c’est moi ?

– Vas-y, je commence a avoir mal à la tête. »

Il démarre. On se dirige enfin vers la maison. Le paysage défile et dans ma poche, je triture mon morceau de carrelage. Indigo. Le bleu de la nuit. Celui que l’on voit moucheté d’étoiles quand on renverse la tête en arrière, on à l’impression qu’on va tomber dedans.

La voiture s’engage sur la petite route côtière, filant à travers la lande. J’observe la mer en contrebas. Bleue elle aussi. Mais pas indigo. L’écume forme d’étrange silhouettes à la surface. On dirait des lapins blancs courant sur les vagues. Mon mal de tête s’estompe. L’air marin traverse l’habitacle par nos deux fenêtres ouvertes.

J-7

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Excusez-moi de ne plus pouvoir écrire en ce moment.

J’arrive à un tournant de ma vie, un carrefour très important. La pression est tellement impressionnante que je détourne les yeux en permanence, j’ai peur de faire face. J’ai peur de ma vie, de ce qu’elle va devenir. Je m’emmure de toute mes forces, en moi-même, j’essaye de me bétonner le crâne, immuable face aux autres. J’ai peur de vous, les autres, de vos pensées et de vos rêves aussi, j’ai peur qu’ils m’atteignent et me réduisent. Alors je ferme les yeux, prends ce qu’il y a à prendre, visualise l’objectif et continue à marcher les yeux bandés, encore pour un moment, je crois que ce foulard s’est pris dans mon visage encimenté.

Impassible, je suis néant face à mes rêves.

Moto rose 3

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 03:44

John Malkovitch/ Depardieu/ Jonny

Sur Europe 1 dans l’émission sortez du cadre John Malkovitch raconte une folle soirée avec notre bon vieux Gerard national.

Un soir de février 23H30.

John passe la nuit chez Gérard avant de prendre un vole pour New York. Gérard arrive sur sa moto rose, vêtu d’une simple chemise avec un énorme plateau de barbaque sous les bras. Il hurle alors à Malkovitch « John à table ! » Les deux compères se mette au verre. Au bout de 30 minutes de charcuterie intense, Gérard se rend compte que Malkovitch ne mange pas. La soirée se poursuit. Au bout de deux bouteilles de vin, Gerard et John en arrive à parler de Jonny. John ne le connais pas personnellement. « Quoi ! Tu ne connais pas Jonny ? Prend ton manteau on y vas ! » Enfourchant la moto rose, les deux amis roulent dans paris sous une pluie battante. Gérard est toujours en chemise blanche. Au bout de trente minutes de route, Gérard s’exclame « Putain mais c’est où chez Jonny ?! » S’arretant en contre sens, Gérard stop toutes les voitures une par une. « Hé toi, tu sais ou c’est chez Jonny ? » En moins de cinq minutes ils trouvère l’adresse. Ils sonnèrent,  Jonny ouvrit. La soirée se fini au petit matin. Arrosé et rincé, Malkovitch attrapa son vol au petit matin. 

15 février 2021

<3

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Délicieuse

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Ma précieuse, capricieuse, ambitieuse,
Délicieuse, oui c’est ma précieuse.

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Tu fais un troue dans la terre, et après tu les regarde baver.

L’éden international du cyberspace vous souhaite la bienvenu.

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La Terre est aussi infertile qu’inondée. Les seuls(e)s à survivre ne ressemblent plus à l’homme. Leurs cerveaux sont branchés sur des matrices ou déposés dans des corps mécaniques, des coquilles vides dépassant les limites humaines mais pas celles du temps. Le cerveau n’est que de la bidoche qui pourrit avec le temps. Les plus grandes élites ont le privilège d’être cryogénisées et branchées sur l’Éden international du cyberspace. On fantasmait tous une apocalypse à laquelle on aurait survécu mais la chute de l’homme est à son image. Impossible de le raisonner, il ne peut pas ou ne sait pas se résigner à sacrifier ses plaisirs pour le bien de tous. À la gloire des sept péchés capitaux il continuera à tout bruler et métalliser. Certains défendent le fait qu’ils ont toujours leur âme malgré l’absence de chaire mais dans le cyberspace seul l’aliénation domine. Sinon, comment aurais-t-ils accepté leur condition…

Poing

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L’odeur des fleurs

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Saudade

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DREAM

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J’étais avec Lou près de la piscine chez Bruce et Rona. J’étalais sur le sol des photos, des papiers qui venaient d’une petite pochette en Craft. Il y en avait de toutes sortes, même des images érotiques. J’échange quelques phrases avec Lou. Mon rêve me plonge dans un ailleurs.

Me voila dans un drôle de couloir dans ce qui pourrait ressembler à une galerie marchande. On cherche des toilettes. Ceux des hommes sont en fait qu’un placard à balais insalubre. Ceux des femmes sont des toilettes mixtes. Sur la porte, un écriteau rappelant au usagers de prendre leurs distances pour la sérénité de tous et toutes.  À l’intérieure, Lou et 3 autres filles en maillots de bains noir rient au éclats. Je découvre avec stupeur les urinoirs. Ils sont perché sur de grands pieds. La cuvette arrivant au niveau de mes yeux. Je me demandant alors comment faire. je voient que les filles sortes un drôle d’instrument. Un sorte de pisse debout rallongé d’un tuyaux. Elles pissent devant moi en plongeant les tubes dans les urinoirs et me nargue. Je reprend le couloirs laissant derrière moi les filles et leurs commodités. Le couloir débouche sur un énorme espace en vitres. Sur les murs le logo de la grosse pomme sur fond noir. C’est un Apple store. En me baladant dans la structure je tombe sur Théo et Alain, affalé sur une confortable banquette, fumant des cigarettes électronique. L’odeur de la fumée me rappel les fruits rouges.

-Alors Alain, on à changé de crémerie ? ( je me moque de lui en lui disant ça car Alain est un monstre numérique détestant comme beaucoup de ses congénères la marque à la pomme. )

Théo éclate de rire. Alain se touche le crâne en souriant.

-On à du te forcer à venir ici ! Dis-je pour en rajouter une couche.

Me revoilà Chez Bruce et Rona. Mais leur maison du sud ouest de la France n’est plus vraiment la même. Percher en haut d’un petit vallon. Sur le dos d’une grosse colline. La maison surplombe la vue. Leur maison s’était transformé en un mélange entre un atelier d’artiste et une base de  méchant dans James bond. Bruce, torse nu, me fait la visite des nouveaux aménagements. Nous descendons dans le sous-sol. Un encadrement de porte est là devant moi. Il mesure bien 10 mètres de hauts. Des piliers corinthiens de chaque coté lui donne une allure diablement imposante. De l’autre coté, une grande pièce rectangulaire. Une pierre brune-rosé-marbré recouvre les murs. Les nervures de la pierre sont noir et gigantesque. Le sol n’est pas droit. Non. Le sol monte en diagonal jusqu’au plafond. Je grimpe la pente. La pièce est là pour admirer la terre de l’intérieur me dis-je. Je regarde ce drôle d’espace gigantesque. Bruce est en bas. Il y avait un coté pharaonique dans cette scène. La pierre m’impressionne. Je redescend et suivis Bruce. Bruce est homme pas grand mais diablement bien foutu. Il est naturellement musclé, brun est à de grandes oreilles décollés du crâne. Un menton un peu froncer. Avant d’être artiste de la vie comme ici dans mon rêve, Bruce était pilote d’avion. De 747. Et dans une autres vie menuisier. Nous passons dans le jardin, près d’une petite fontaine blanche au figures d’angelots, et nous arrivons en face d’un grand atelier. En entrant nous somme dans une grande verrière. Ce ici prend des air de galerie de l’évolution. Devant moi dans des vitrines gisent des fossiles, des ossements, et un grand dinosaures. Apres quelques pas en ZIGZAG sur le parquet craquant à regarder les vestiges pétrifiés, nous apercevons le bout de la verrière. Le toit est alors en bois clair. La pièce se termine en proue de navire. Dans la pièce, un bureau où Rona dessine. Elle peint une aquarelle sur une longue bande de papier vélin. Des Chevaux de guerre et des soldats en costumes du 19ème. Elle dessine sur une vieux secrétaire. Peut être du 16ème siècle. En bois très foncé, au allure d’or et au pieds sculptés. Elle se retourne et me souris. Bruce prend place à coté d’elle dans un grand siège de velours. Ils discutent d’alcool je crois. Rona à tout de la femme puissante. Elle viens d’Israel, elle est grande et blonde avec une généreuse poitrine. Mais cette femme ne dégage rien de sexuel ou autre, non elle dégage une puissance sereine.  Une imposante force plane autour d’elle.

Un peu plus tard. Je me souviens avoir laissé les feuilles de papiers et les photos dehors. Le vent à du les emporter. L’air se charge électriquement, et soudainement tout le paysage jauni. Le ciel se grise. Un grondement sourd se fait entendre.Nous sommes tous dehors à regarder devant l’immense maison la colline qui lui fait face. Un biplan rouge passe en rase motte au dessus du toit et disparaît derrière la colline. La tempête arrive me dis-je. Il est l’heure d’aller se coucher.

Je me réveille.

avant la fin

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14 février 2021

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désinhibée, déshabillée

Le collier

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BLACKOUT

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Il a toujours essayé de tenir son esprit loin de la bordure ou plutôt du gouffre car il adore aller explorer ses limites. Ça devient maladif pour ce bougre, il le sait très bien que ça se finit mal à chaque fois et surtout pour lui car il s’en est rendu compte, il est faible… La nuit est tombée depuis un moment et s’il veut profiter un peu du soleil demain il va falloir aller se coucher fissa. Bien sûr, comme à son habitude il s’était surchargé de plusieurs implants neuronaux afin de se sentir un peu libre et peut-être un peu con mais pour simplement se marrer. C’est très économique comme méthode mais comme tout le monde (surtout lui du coup) il met une éternité à retrouver l’entièreté de sa caboche (qu’il ne retrouvera tout simplement pas, les effets causent des séquelles évidentes). Plongé dans son lit, face à lui-même, Hans Zimmer Junior le petit-fils d’Hans Zimmer lui joue ses meilleurs morceaux dans ses oreilles. Il a l’impression qu’il va vomir avant que son crâne explose. Puis, au bout d’une heure à lutter contre les comas, il s’endort… Deux heures plus tard il regarde l’heure et ne comprend pas. Il ne savait pas qu’il s’était endormi et il avait peur d’avoir eu un sens c’était le cas. Il en a même eu plusieurs et c’était étrange pour lui car il ne se souvenait plus d’avoir dormi et d’avoir rêvé comme tout le monde.

bains

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13 février 2021

Le jour J.

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Les roses sont rouges

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Aléa

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Baba Yaga

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Polarité

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