Errances

24 décembre 2023

généralités (86)

Filed under: wanderings,- saintemarie — SainteMarie @ 02:57

jeudi 21 décembre
Égarée, un peu perdue dans les longs couloirs qu’il y a par ici, (pas perdue sur qui je suis, je suis bien campée dans mes bottes), perdue sur la direction, j’aimerai qu’on me prenne la main, fermement,
Si les couloirs si les murs tombent une fois que j’ai tourné la tête pour regarder derrière moi, parce que j’ai les semelles qui collent dans la boue et l’odeur c’est celle des feuilles mortes pleine d’eau, tous les couloirs mènent au fond des bois,
Être guidée, par une biche qui sait bien se repérer, mais non trop fragile sur ses longues pattes, peut-être alors (ce dont j’ai besoin) un visage sans âge des cheveux très longs blanc-gris-blond, des mains fines bien dessinées, un prophète un illuminé, qui connait bien cette partie de la forêt aussi, mais qui a un couteau dans chacune de ses bottes (deux couteaux).
C’est un visage familier que j’ai déjà vu dans un rêve,
C’est plus qu’un frère
Les bras froids ça c’est la cotte de maille,
moi à ce moment là j’aurais fermé les yeux,
(j’ai envie de confiance), et le prophète il m’embrassera le front,
c’est plus qu’une mère,
il est est la lumière que je dois suivre,
les empreintes dans la neige,
les corbeaux qui me regardent droit, dans les yeux

 

Si seulement je possédait le #discernement, car moi mes prophétie je ne les distingue plus pourtant j’ai un destin magique c’est évident,
mais le prophète esseulé n’est qu’un fou, pire un imbécile,
Si dans la forêt je trouvais mon ami aux cheveux blancs, je ne serait plus ni folle ni stupide,
J’aurais trouvé la route et je ne serais plus seule,
Si dieu ne m’envoie pas un autre vautour j’ai peur de me tromper de direction
Je ne demande qu’à être un serviteur honnête,
Pour ça probablement l’errance dans ces longs couloirs est nécessaire,
Et le dégoût aussi, quand l’odeur des moisissures devient trop forte

 

J’ai dormi dans la forêt couchée en chien-de-fusil (le fusil du chien à ma gauche, mon couteau dans ma main les doigts blancs crispés sur le manche); j’étais trempée mais sans frisson car la fièvre m’a réchauffée, comme les sons de cloches qui m’ont bercés
Entretemps j’aurais eu entrepeur en me réveillant, car sans les sons de cloches la forêt paraît bien vaste, j’ai voulu me reglisser dans le trou ou j’ai dormi mais il est couvert de grandes hautes moisissures qui flottent dans le vent comme des roseaux qui ont poussé juste le temps que mes genoux ont pris à me relever,
Entretemps j’aurais essayé de pleurer mais cça fait deess mois  ssq quqqz je ne pleure plus, entredieu j’ai écouté* j’ai essayé
Entredeux j’ai chuchoté murmuré,
Je suis perdue je suis perdue dans la boue entre les chênes et les chzmpignosn
La forêt est immensedieu sait dieu sqiatn ce qu’ikl s’y trame
j’ai plus la patience j’ai plus la patience jai plus la patien,n ce s
Où est donc mon ami au visage magique ?

généralités (85)

Filed under: wanderings,- saintemarie — SainteMarie @ 02:55

mercredi 20 décembre
L ‘instinct au plaisir,
C’est respecter mes caprices c’est choyer mes pulsions,
C’est un exercice méditatif, celui de s’enliser dans les délices
C’est s’abandonner aux faveurs du corps, en question-réponse,
en semi somnambulisme,
ou même à des attendrissements de fin de palier porte entrebâillée
Via des mécanismes de réflexe, de tendances
Pour attraper des régénérations au passage qui désaltèrent les éponges
Apaisent les fringales calment les tensions d’épaules

23 décembre 2023

Extrait de notre n°33

Filed under: wanderings,- ezra — Ezras @ 23:59

Relent d’espoir, plus je m’éloigne de la ville et la paix revient, il me sape mon énergie vitale.
[…] je ne le reçois pas très bien, mauvaise connexion, allô, le train passe sous un pont, je ne suis pas sûr d’entendre tes excuses.

[…]

Le vert est si joli en hiver, le gris si froid qu’il apaise.

Pour parler : pour comprendre d’abord, puis de la même manière qu’on jetterait une bouteille à la mer. Sans espoir de réponse, juste le fantasme d’être perçu par un inconnu.
Pour parler est ma bouteille à la mer, mon bout d’intimité donné, ma contribution à l’humanité. J’ai le désir de me dévoiler pour être aimé. Si j’arrive à être honnête, est-ce que quelqu’un sera touché ? Si je vous dis là où ça fait mal, est-ce que ça me soulagera ?
Honnête à nu, de loin, de dos mais la tête tournée pour regarder droit dans les yeux, les bras serrés, garder une distance pour ne pas mettre mal à l’aise, vous comme moi.
Entre les crochets se trouve la distance sanitaire pour ne pas se contaminer mutuellement.
Visuellement, ça ressemblerait à une contradiction.

Pour parler : débat, échange, discussion en vue de trouver une solution, arriver à une conclusion. Tout le contraire de parler pour ne rien dire, parler dans le vent, juste pour parler. Tout et ne rien dire, insulter, aimer, comprendre.

Un enfant qui saute de rochers en rochers, incertains de la destination mais vaillant dans le trotinage.

Si on contient une contradiction dans un cadre ça devient un sujet, et on peut l’observer comme un combat d’organismes au microscope, s’en détacher comme pour regarder la seringue se remplir lors d’une prise sang. Résultat de dépistage dans une semaine.

Parler à demi-mot avec un temps de latence.

J’ai très peu de certitude dans la vie, mais celle que la peinture ne peut être pressée.

914 & Vladimir 2 – Brno

Filed under: - piitzuuu — Piitzuuu @ 22:08

Une histoire de poêle

Le Burger King de ce midi était loin d’être suffisant pour remplir mes peines affectives. Je rentre du Lidl, il fait nuit noire et le froid pénètre mes nombreuses couches de vêtements. Ici ils vénèrent cette distribution au même titre qu’un Dior en France. Des affiches gigantesques en font la pub et certains trams sont vêtus de cette association de couleur reconnaissable: jaune sur rouge sur bleu. Mon sac est lourd et le chemin retour est long. Mais sans rentrer dans le détail de ma peine physique, je rentre à bond port, des images de bons repas pleins la tête. C’est sans compter la mise en garde de Vladimir quant au partage des équipements de cuisine. M’ayant fait le tour de la chambre lors de nos présentations, il souligna le manque absolue d’ustensiles de cuisines. Aucune poêle, aucune casserole, aucune passoire, mais aussi aucun verre, aucune assiette, ni même un couteau pour couper ou une fourchette pour piquer. Il m’apprend que lui possède le strict nécessaire. Et qu’il n’est pas favorable à une mise en commun de ce genre d’affaires. Ayant déjà beaucoup d’informations à gérer en même temps qu’une perte de repères et un creux affectif dont je ne perçois aucun fond, j’ai inconsciemment oublier ce détail en faisant confiance à la bonté du partage. J’ouvre la porte de ma chambre et à peine dévêtu de tout mon arsenal contre l’air glacé de l’extérieur, je déballe de mon sac les ingrédients d’un trésor gustatif certain. Rangeant avec minutie chaque élément en m’appropriant les espaces de la cuisine, je fais part à Vladimir l’idée merveilleuse du partage. Connaissant son débit de parole et voulant être le plus convainquant, je lui explique qu’il serait insensé de m’acheter tout ce nécessaire pour quelques mois quand une simple résilience de son côté arrangerait tout ça. Avant la fin de la phrase, il penche la tête vers l’arrière, ferment ses yeux dans une horrible grimace de poisson sur le point d’éternuer et me sort un « niééééééééééééééé ». Je saisi que ça va être compliqué. Il me dit qu’il n’aime vraiment vraiment VRAIMENT pas partager sa poêle et ses affaires en général. Dans un dernier élan de bon sens, sans vouloir me faire passer pour Caliméro, je lui rappelle que je viens tout juste d’arriver, que de toute manière il est évident que je ne retournerai pas dehors pour quoique ce soit sans avoir mangé et dormi. Je lui demande de me faire une faveur pour ce soir et me laisser cuisiner un morceau avant de régler ça le lendemain. Il m’accorde sa casserole. Mais seulement pour faire bouillir. Pas revenir. Pas frire. Seulement bouillir. Donc légumes à l’eau sauce tomate froide se sera. Excédé, j’accepte. Je découpe l’oignon que j’aurai aimé qu’il soit le responsable de mon regard embué. Sans me voir, il s’étonne à ce que je n’ai pas prévu d’apporter mes propres éléments de cuisine et que c’est une chose primordiale pour lui de penser. Dans le fond, il n’a pas tord, j’ai pris beaucoup de vêtements pour réchauffer l’extérieur de mon corps, mais rien pour me permettre de réchauffer mon intérieur. Les divergences de culture peuvent faire mal quand elles s’entrechoquent, mais sont toujours instructives quand on est face au prix d’une poêle que l’on possède déjà en trois exemplaires à la maison.

Filed under: wanderings,- mr. white — Mr. White @ 20:54

The woods are lovely, dark and deep.
But I have promises to keep,
And miles to go before I sleep,
And miles to go before I sleep.

– Robert Frost

23

Filed under: wanderings,- zie — Zie @ 19:08

Just dance pour la première année de formation. Merci beaucoup pour votre aide et votre aide pour votre réponse. Je vous remercie pour votre achat et vous trouverez ci-joint le projet de la semaine

 

Musique pour la fête. Je vous en remercie pour votre réponse. Cordialement Laurent Michel et Marie Marie Claude .

22 décembre 2023

Extrait de note n°32

Filed under: wanderings,- ezra — Ezras @ 23:53

[…]

Même si je n’arrive pas à voir la lune cette nuit, elle ne disparaîtra pas. Une situation n’est jamais éternelle, comme je viens de réaliser que je veux partir, et que la possibilité que j’y arrive est réelle.

Le changement est effrayant, quand on le sait arriver. Foudroyant, il est salvateur. Anticipé, on appelle ça de l’anxiété.

ma mignonne

Filed under: wanderings — panoplie @ 23:52

Mais si tout s’arrête, que va t-il advenir des idées qui piétinent, qui attendent leurs heures dans des boîtes, des cercueils ? Il faut, avant de disparaître, inventorier les ébauches, les tentatives, les abandons, et donner vie aux intentions. Une façon d’en finir. D’achever l’inachevé.

Sophie Calle

914 & Vladimir 1 – Brno

Filed under: - piitzuuu — Piitzuuu @ 22:03

914 inscrit sur la porte. Le voyage de ma valise s’arrête donc ici. Enfin. Je sais qu’il s’agit d’une chambre partagée. Dois-je toquer ? Ou tout simplement ouvrir la poignée de la porte ? Je tente la deuxième option qui ne fonctionne pas. Impatient, je rentre la clef dedans et l’ouvre. Un petit couloir d’entrée. A ma droite je devine la salle de bain. Par terre, des chaussures et sur le porte manteau, un manteau. J’annonce ma présence par un « Hi » et tout de suite, venant de la l’ouverture menant à la chambre, en face, je rencontre mon colocataire. Un visage juvénile surplombé par des cheveux fins châtains, une calvitie lui pousse au même rythme que ses poils de menton. Légèrement plus grand que moi, son corps présente des caractéristiques ectomorphe. Rapidement je me présente pour lui éviter tout malaise face à un inconnu débarquant dans son environnement. J’ai la conviction que cet échange nous apportera des éléments d’appréciations essentiels. Il prend vite la parole et en même temps que je fais le rapprochement de sa tête avec un poisson, je réalise que la communication va être éreintante. Il se présente comme Vladimir, originaire de Russie, qui déteste son pays et que pour cette raison, il a préféré se réfugier en Tchéquie. La rapidité des mots qu’il balance sans même faire attention que je les ai bien réceptionné me dévoile un caractère intimidé et sur ses gardes. Il en arrive vite à des points de vie communes qui m’étonnent à savoir si je dors la fenêtre ouverte ou si je me couche tard le soir. Les 48h de transport bouillonnent mon être, je lui réponds machinalement, en prenant conscience que je n’ai plus envie de communiquer. J’essaie tout de même de m’intéresser à lui et il m’apprend qu’il étudie l’informatique, les ordinateurs et les logiciels. Ma grande passion, je suis sous le charme. Dégouté de ne pas pouvoir échanger plus longtemps sur ce sujet face à mon ignorance, je lui demande à quel fréquence il sort et s’il s’est fait des amis. Sa réponse m’a achevé. La dernière fois qu’il est allé boire une bière était l’été dernier, et ça lui a permit de comprendre qu’il n’aimait pas ça. Enfin, Vladimir n’a pas d’amis. Alors me voila finalement arrivé dans cette chambre sans jamais n’avoir rien espéré de cette rencontre pour ne pas être déçu. Une déception m’envahit pourtant. Lui méfiant et moi contrarié et nous deux seuls, je m’en vais faire des courses pour ne pas partager mes larmes.

Fête

Filed under: wanderings,- zie — Zie @ 19:07

Fête des mères de la famille à domicile. Veuillez dessiner votre adresse mail et sélectionnez votre numéro de compte bancaire afin de recevoir votre demande de stage. Vous pourrez effectuer votre séjour et votre séjour en France et à l’étranger

 

 

Teuf de la Tuilerie et de la Liberté fiscale. Vous trouverez ci-joint votre adresse svp

xP

Filed under: wanderings,- theo — theo @ 02:31

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généralités (84)

Filed under: wanderings,- saintemarie — SainteMarie @ 02:27

mardi 19 décembre 
Réveil humiliant à 18h, toujours sous l’emprise de torpeurs hivernales,
Je crois que j’ai des bonheurs des joies trop violentes
Que je les compense en nuit de 14h

itine

Filed under: wanderings,- theo — theo @ 02:22

sur une île déserte avec 1 693 159 habitant.e.s. en passant près d’une terrasse pour aller voir la S., j’ai croisé le même crâne rasé qu’on voit à toutes les terrasse de Rennes. je ne sais plus si le fantôme c’est moi où les buveurs. si ce n’était pas moi ce serait un.e autre enroulé.e dans son écharpe trop grande qui jugerai l’originalité des buveureuses. le temps et l’espace ça serait vraiment bien que quelqu’un.e se penche sur la question. j’aimerais que tout s’explique, réussir à corriger mes textes. je les relis presque comme des tablettes d’argile mésopotamiennes, ma mission n’est pas de les modifier juste de les comprendre, essayer de savoir ce que voulais dire l’auteurice. sauf que là c’est moi, le même moi qui en passant sur le pont sent le vent se glisser dans ses poches. le même qui rentre vide et neutre, pas vraiment enrichi ni par la silhouette des 550 vieilles dames éparpillées ni par le brillant des chauves choisis.

où est la richesse?
où est le temps?
qu’est-ce qui est important?

gorge serrée

Filed under: wanderings,- theo — theo @ 02:02

Je ne suis plus mon propre flic à partir de maintenant. Le 13 décembre est passé.
Je serai un punk un peu sale et libre avec des poils de chats sur son pull.

21 décembre 2023

Extrait de note n°31

Filed under: wanderings,- ezra — Ezras @ 23:59

Il faut recouper pour retrouver le courage. Certaines situations ne méritent pas qu’on y mette trop de douceur et une bonne coupe de cheveux, c’est comme un blouson en cuir. Dans mon armoire, je peux compter un peu plus d’une vingtaine de manteaux, vestes, blouson, etc. Mais les cheveux, c’est une coupe à la fois, et je les laisse souvent au hasard des mains aimées.
Cette fois j’en ai besoin bien cintrée, droite et serrée, le genre qui vous donne froid en hiver.
Shapeshifter aux dents pointues qui aime mordre dans le cuir 

Vilain monsieur de la réception d’un autre bâtiment que le mien – Brno

Filed under: - piitzuuu — Piitzuuu @ 21:57

Je pénètre dans le premier immeuble de l’adresse indiqué: Pod Palackého vrchem Residence Hall. Je prie simplement pour qu’il y ai un accueil vers lequel je puisse me diriger et ainsi renseigner ma venue et mon installation. Bingo, il est juste en face de moi, un mot écrit en Czech fixé sur la fenêtre. Personne derrière. Un bouton se trouve à ma droite. J’appuie. Ça sonne. Je suis content, je vais enfin pouvoir mettre bas cette valise pleine à craquer sur le point de mourir et ainsi me sentir ailleurs chez moi. Je rêve un temps. Personne. Quelques résidents solitaires sortent et rentrent. Deux autres marchent d’un pas lents en parlant anglais entre eux. C’est mon coup de chance, je les interpelle pour leur demander si le.la réceptionniste est bien présent.e aujourd’hui. Oui, il s’est simplement absenté un temps. Un temps c’est égal à quoi ? Ce temps là fut égal à 20min. 20 longues minutes où seul dans ce couloir de passage, j’ai tenté de capturer des regards, de saisir des détails de l’environnement qui aujourd’hui ne me sont plus utiles. Enfin, un visage sur une masse de graisse aigris tapis dans l’ombre apparaît derrière cette vitre que j’ai trop regardé. Je m’avance vers lui, mon coeur reconquit d’espoir et d’ouverture. Je le salue en l’abordant en anglais, ce à quoi de sa bouche molle faisant rebondir ses grains de beauté sphériques, il me coupe vite la parole. Aucun sourire. Aucune considération dans le regard. Une voix forte, violente et sèche me demande énervée quel est le numéro de mon bâtiment ou de ma chambre. L’une des premières choses à laquelle je pense est que j’ai du raté un mail. Impossible. J’ai vérifié trop de fois ma boite de réception pour avoir manqué un tel détail. Je lui réponds que je n’en sais rien, sentant déjà que sa réponse sera contrariante. Il me gueule littéralement dessus me crachant qu’il est inadmissible de se présenter ici sans avoir eu le moindre renseignement. Son aura irrité et fatigué m’apprend que je n’ai rien à faire ici. Je tombe des nus. Je ne comprends pas. Je désespère de me voir retourner en ville afin de me trouver une auberge et enfin allonger ce corps si longtemps éveillé. Je ne bronche pas et lui sors les mails reçus confirmant ma réservation dans la résidence qu’il réceptionne. Ce gros varan plein de plis adipeux me répète sur un ton qui effleure mon impatience qu’il ne peut rien faire pour moi avec ces informations la. Sa posture les bras croisé, le visage rongé par des pores de peau de la taille d’un puit me fait comprendre qu’il en à déjà bien assez fait pour moi et qu’il n’en fera pas plus. Dans un dernier excès d’harassement, je lui évoque l’idée de taper mon identité sur son moteur de recherche. Ce qu’il finit par faire, le visage toujours aussi désagréable. Lors de ces quelques secondes de battement, la peur me prend de n’avoir nul part où me reposer. Enfin il lève la tête et me crie: A03. Le bâtiment derrière moi. Je lui dis au revoir, heureux d’être sur la bonne piste, et que cette chambre tant attendue ne se trouve pas dans l’antre de ce reptile répugnant.

mouv

Filed under: wanderings,- zouille — zouille @ 19:11

Espace 2

Filed under: wanderings,- zie — Zie @ 19:07

Espace personnel et personnel de santé publique pour le développement personnel. Veuillez nous contacter pour contacter votre association afin d’échanger avec vous. Veuillez nous contacter pour contacter le groupe des membres de l’association et de nous fournir les documents demandés relatives aux formalités administratives administratives relatives.

atelier

Filed under: wanderings,- zouille — zouille @ 19:02

пауза?
идти по линии по тонкой границе
не получается что-то
вытащите меня из декабря
вопросы и пыль

 

 

 

20 décembre 2023

Extrait de carnet n°18

Filed under: wanderings,- ezra — Ezras @ 23:59

« Tique-taque. Question-réponse. Commencé-terminé. Je suis rentrée dans la pièce pour en faire le tour, en moins d’une minute je m’y suis perdue mais j’ai compris que tu n’en valais pas la peine. »

Un ange dans l’ombre d’une rue – Brno

Filed under: - piitzuuu — Piitzuuu @ 21:48

Arrivé à 13h20 à Brno après 27h de transport, un manque de sommeil qui frôle la démence, des cervicales brisées après tant de positions tentées dans le bus et un estomac dont l’historique des dernières 48h se résume à un très mauvais ramen et beaucoup de cigarettes, j’écoute mon corps pour la première fois: je dois me nourrir. Je ne connais pas l’envergure du centre-ville, dans un raisonnement déraisonné, je choisis de faire confiance aux dernières ressources de mon corps plutôt que de produire l’effort mental pour comprendre le système de transport en commun. Sans véritablement y songer, je me lance en pénétrant au coeur de la ville trimballant comme un boulet cette boite sur roulette contenant les organes de ma vie primaire, hygiénique, sociale et créative. Après 1/4 d’heure de marche, je vrille et me dirige vers le premier fast-food que je rencontrerai. Quand soudain, en pleine rue commerçante, ma valise tombe en un grand fracas, la poignée toujours dans ma main. Je peine à réaliser les conséquences de ce que cette bourde engendre. Au delà du remboursement de cette dernière à Ninon, (car il ne s’agit pas de ma valise), je n’ai plus la force de trouver une solution pour la déplacer jusqu’au logement qui m’a été attribué. Je relève le boulet, la poignée toujours en main, et regarde dans le vide l’espace de 10 secondes. Cet évènement accumulé à mon état physique m’ont tellement perdu du reste du monde que je n’ai pas entendu l’homme à ma droite qui m’appelle d’un geste de la main. Me ressaisissant après son 3ème appel, je comprends qu’il me dit « need scotch ». Bien sur que je « need scotch » maintenant. Je m’avance vers lui en essayant de rassembler mes esprits. Dans une volonté de ne pas le démunir, je sors ma trousse à couture et tente vainement de fixer la poignée avec mon mètre. Je commence à paniquer lorsque je réalise que ça ne fonctionnera pas et à bout, en plein désespoir, j’accepte son scotch. Il me demande de tenir la poignée contre les deux barres métalliques de la valise pour pouvoir entamer le processus de réparation. Il s’y prend très bien et me parle de sa présence en Tchéquie. C’est un réfugié ukrainien qui à été victime d’un bombardement deux jours après l’annonce de la guerre en Ukraine. Au moment de sa vie où il s’y attendait le moins, il fumait une cigarette dans la rue quand d’un coup on le propulsa à une vie de mendiant dans un autre pays. Sorti de nul part, cet homme roulant à la force de ses bras m’a « sauvé » d’une détresse qui me semble aujourd’hui si risible. Comme un ange sorti de l’ombre de la rue, il a eu suffisamment de bonté pour m’aider, de scotch pour finir la réparation et de malheureuses expériences pour comprendre ce que venir en aide à quelqu’un peut signifier. Je le remercie pour son apparition et le place parmi les signes les plus forts que j’ai pu vivre jusqu’à maintenant. Et pas seulement lors de mon début de voyage à Brno.

Filed under: wanderings,- mr. white — Mr. White @ 19:59

demain bilan
demain 20 ans

Espace

Filed under: wanderings,- zie — Zie @ 19:05

Rue

Parfois il yen a peu

Très peu

Et on se sent à l’aise

Caché, protégé

Et je suis Bleu Déclin et je ne sais pas si certains ont remarqué mais récemment j’ai fait bcp de place sur ce compte rendu. Texte assez court et la trichotillomanie est elle aussi en fait. C’est un jardin vertical autonome et un grattage excessif de la peau. J’avais envie de partager mon expérience de la derma et de la Liberté en tant que personnes qui souffrons de la Lib erté.

fête

Filed under: wanderings,- zouille — zouille @ 19:03

généralités (83)

Filed under: wanderings,- saintemarie — SainteMarie @ 03:19

lundi 18 décembre
J’ai les seins qui débordent de ma brassière c’est le soucis de manger 3 raclettes par semaine, ça fait un peu grossir mais j’aime bien, ces jours ci ça me plait,
Parce que d’habitude j’aime pas déborder de mes habits je me sens étouffée comme un gigot, mais là ça me fait me sentir généreuse, pas inquiète et puis j’ai envie d’avoir des seins énormes, alors je vais continuer à manger jusqu’au 95D, après je m’arrêterais car je n’ai aucun soutien-gorge en E, j’ai aucune envie d’aller faire du shopping.

 

généralités (82)

Filed under: wanderings,- saintemarie — SainteMarie @ 03:07

dimanche 17 décembre
Je cherche quelqu’un qui voudrait vivre avec moi une passion un peu violente, à court terme, je dirais trois semaine environ, histoire de rester à bout de souffle,
Il faudrait me briser le coeur juste un peu, histoire que je sois un peu vnr, histoire que mes peintures puissent récupérer des tons plus brutaux,
Je voudrais quelqu’un très malin, plus cultivé que moi, qui le sait, aux alentours de 3-5ans de plus ça peut être bien, quelqu’un qui réussit à m’impressionner,
avec des belles épaule, des bras musclés,
égomaniaque, égoïste,
mais quand même fasciné par mon corps par mes yeux, qui m’écoute parler en étant très concentré,
Quelqu’un qui me traite sans ménagement (je suis pas en sucre) quelqu’un avec qui je peux être agressive quelqu’un qui me rendra les claques en double, en triple,
J’ai envie j’ai besoin d’un amour un peu monstre type adultère, pas le mien d’adultère, mais quand même un peu immoral je vais pas briser un couple mais le fragiliser probablement,
enfin un truc un peu honteux qui devrait pas avoir lieu, une erreur de parcours,
un truc à moitié secret qui se fera les volets fermés.
Je suis en rejet total de toute forme de douceur, comme une allergie,
conséquence de mon ennui chronique,
re-crise  de bovarysme,re- accès d’impatience.
(C’est mes frustrations qui reviennent les pulsions qui me traversent le corps, mais c’est bien, si mes désirs mes envie réapparaissent c’est signe de bonne santé c’est signe que l’indifférence perd du terrain.)

généralités (81)

Filed under: wanderings,- saintemarie — SainteMarie @ 02:20

samedi 16 décembre
Mon anniversaire je l’ai fêté dans un salon qui est un lieu de vie pas un mausolée de rancœurs et de rigidité (le salon de mes parents). Dans l’appart du père d’Emma c’était mieux, apte à danser à parler se mélanger, j’ai pas pleuré j’aurais aimé ça aurait libéré la tension qui reste coincée du côté de mes tempes.
J’aurais aimé ça comme preuve aussi, que j’aime mes amis un peu désespérément, un peu plus que la décence me le permet, (et heureusement personne ne le sait, que je les aime comme un condamné aime le curé qui vient le confesser).

cailloux

Filed under: wanderings,- zouille — zouille @ 01:53

19 décembre 2023

C’est vrai

Filed under: wanderings,- ezra — Ezras @ 23:38

Les filles les plus belles, les garçons à la poubelle.
Si tu enlève la cédille de garçon ça fait gar au con.

ÇC, ça crains.

Tu me fais trop pitié, tu pues va si parle à ma main.

C a dit que c’est comme si je m’habillais en costar pour faire une partie de uno alors que je mérite d’être invitée à une partie de poker.

9 épées cachées sous 9 coupes, lesquelles voit-on en premier ? 

Boum boum et carte de séjour

Filed under: wanderings,- zie — Zie @ 19:04

Cœur avec les mains

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