C’est une phrase de Jean Pierre Chevènement, qui, sortie de son contexte, nous laisse songeur.
Jean Pierre, c’est un homme politique avec une carrière remplie, bien remplie : député, maire de Belfort, sénateur, président du conseil régional de Franche-Comté, secrétaire national du PS, ministre de la Recherche, ministre de la Défense sous Mitterand à la fin des années 80, ministre de l’intérieur sous Chirac à la fin des années 90… Il en a vu, des bureaux de ministère. On lui trouve une petite préférence pour des activités sécuritaires qui font flipper : élève officier à l’Ecole Militaire de Cherchell, préfet d’Oran en Algérie en 1962, ministre de la Def puis ministre de l’Int, il défend une « gauche sécuritaire » sous le gouvernement Jospin…
Aujourd’hui, il est clairement dans une mouvance souverainiste, et s’affiche au côté de Nicolas Dupont-Aignan pendant des meetings de son Debout la France (du haut de ses 77 ans, Jean Pierre arrive encore à tenir debout, c’est lui qu’on devrait féliciter) (la politique ça conserve) (et c’est bien dommage)

En ce qui concerne la défense sur le continent africain, Jean Pierre a toujours un petit quelque chose à dire. C’est ainsi que la citation en titre s’est retrouvée là : Jean Pierre nous a fait un petit topo en mai 2015 sur Europe 1 de l’opération Sangaris.
L’opération Sangaris, c’est une action commandée par la France, en Centrafrique, et qui a duré de fin 2013 à octobre 2016. « Mettre fin au chaos, accompagner la montée en puissance des forces internationales et permettre la tenue d’élections démocratiques », ça c’est Jean-Yves Le Drian qui, en octobre dernier, nous renseignait sur le but de cette mission.
Au-delà d’une couleur carrément colonialiste sur les bords, du type pas net, et de critiques à propos de la réussite de cette mission (25 personnes ayant trouvées la mort lors d’un attentat, fin octobre), l’opération Sangaris a fait couler un peu (pas assez) d’encre, du fait d’un scandale qui, petit à petit, est étouffé.
Parce que voilà : au moins trois enquêtes ont été ouvertes en 2014, mettant en cause 15 soldats français et 5 casques bleus africains, pour « viols sur mineurs par personne abusant de l’autorité de ses fonctions ». Décodé, c’est que ces 20 militaires sont accusés d’avoir forcé des enfants à leur faire des fellations en échange de rations alimentaires dans le camp de Mpoko, à côté de Bangui.
Et si ce n’était que ça ! (d’autres affaires sont similaires : le viol d’une femme dans un blindé de l’armée française à Bangui par exemple)

De ces affaires, deux viennent d’être classées sans suite. Pourtant, ce ne sont pas les preuves, les témoins et les victimes qui manquent (je vous invite à lire le troisième paragraphe de cet article)
Nous sommes là face à un essai de tuer ces histoires dans l’oeuf : pas trop de vagues autour de l’armée française, ça pourrait faire mauvaise image. Et toute la classe politique s’y met !
C’est ainsi que nous retrouvons notre Jean Pierre (Chevènement), qui nous a fait cette petite sortie un peu hardcore quand même. Il ajoute « laissons l’armée française au-dessus de tout cela parce que l’armée française rend beaucoup de services ; elle s’acquitte avec beaucoup de professionnalisme des tâches qui lui sont confiées ». (je vous laisse vomir)

Bonne année !

Mairesse de la ville de Bollène (84)
Mariée à Jacques Bompard, lui-même député-maire d’Orange (84)
Affiliée à Ligue du Sud, parti d’extrême droite que la famille Bompard a fondé en 2010

En 2013, Marie Claude Bompard refuse catégoriquement de marier deux femmes homosexuelles, invoquant le respect de sa « liberté de conscience » (!) (on croit rêver)

Aujourd’hui, Jeudi 5, s’ouvre le procès de cette femme aux idées rétrogrades, qui risque d’écoper maximum cinq ans de prison, et 75 000 euros d’amende.
Moi ce qui me fait tiquer, c’est que procès ne s’ouvre qu’aujourd’hui : les deux femmes, se voyant refuser leur droit au mariage alors que le toute nouvelle loi sur le mariage pour tous le permet, décident de porter plainte directement, au parquet de Carpentras.
La procédure est mise en place, et le procureur en entend parler, après quoi il décide de classer l’affaire.
PARDON
PARDON
PARDON ?
Pourquoi donc décide-t-il de classer cette affaire ? C’est quoi ce délire ?

Si le procès a pu s’ouvrir aujourd’hui, c’est grâce à l’action de l’association Mousse, qui lutte « contre les discriminations et la provocation à la haine de personnes en raison de leur orientation sexuelle ». L’asso, ayant eu vent de l’affaire, décide d’engager de nouvelles poursuite à l’encontre de Marie Claude Bompard, in extremis puisque le délai de prescription est de trois ans. (la dignité humaine a eu chaud)
Merci Mousse.

Bonne année !

C’est une phrase de Cédric Herrou.
Cédric Herrou, c’est un agriculteur à Breil-sur-Roya, village cottoyant la frontière italienne.
Il risque aujourd’hui 5 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Son motif d’inculpation : « aide à l’entrée, à la circulation et au séjour de personnes en situation irrégulière sur le territoire ».
En clair : Cédric Herrou a convoyé en voiture des Erythréen.e.s, Tchadien.e.s, Soudanais.e.s du territoire italien jusqu’en France pour éviter qu’illes fassent le même trajet à pied, dans la vallée de la Roya. Cédric Herrou a ouvert un local SNCF désaffecté pour accueillir ces gens en demande d’aide. Cédric Herrou a logé chez lui ces personnes, essentiellement des mineur.e.s, qui n’ont eu d’autre choix que de partir de chez eux.

Aujourd’hui, sont procès a été ouvert (à exactement 13h30), afin de juger ces actions, qui ne sont plus considérées comme humanitaires, mais militantes.

Cédric Herrou l’a pourtant bien dit : la vallée est dangereuse, autant parce que c’est de la montagne, mais aussi parce qu’il s’y est monté tout un tas de réseaux de passeurs, de prostitution, de pédophilie, qui profitent de la situation précaire dans laquelle sont placés ces individu.e.s.

Si c’est ça, moi aussi je veux être dit militant.

Bonne année !

Je pourrais m’excuser pour tout, dire que je suis désolé, désolé, désolé, et encore désolé, me faire passer pour un petit titou en mal d’amour avec des yeux mignons et une petite voix qui dit « c’est pas moi », vous dire que je voulais pas
MAIS
je dis juste : je fais comme tous les politiciens, je promet, et puis… et puis c’est tout.
Et pas besoin de me coller interpol au cul, haha, j’ai des contacts hauts-placés dans la justice !
De toute façon Lagarde a étrenné la condamnation sans peine, alors, pas besoin de s’emmerder ! J’en ai rien à foutre

Maintenant on commence cette année 2017 sous les meilleures auspices, amen !

J’ai une théorie :
Si l’on considère que lorsqu’il s’agissait de faire un post par jour, je n’en postais aucun.
Et que depuis que j’ai annoncé en faire deux par jour, j’en poste un.
Alors si j’annonce en faire trois par jour, j’en posterai deux.
Et ainsi de suite…

Mais ne vous inquiétez pas : jamais je ne dirai en poster trois.

« Chers tous, chers concitoyens, mes amis,

Vous l’avez peut-être remarqué, vous l’avez peut-être noté, on en parlait dans les journaux ce matin il me semble, mon programme de relance du post est, pour le moment, une franche déception.
Mais ce n’est que le 1er jour de cette expérience ! La courbe, effectivement, n’a pas encore complètement remonté la pente, mais nous sommes en progression constante. Et c’est avec l’effort de tous, ici présents, que nous pouvons arriver à notre objectif.
Au vu de la conjecture actuelle, et de nos relations avec l’actuelle Russie, je comprend, oui, je comprend, que vous soyez inconfiants, douteux, sceptiques face à nos possibilités d’action.
Aussi, c’est avec vigueur, fougue, foi, que je vous dit, aujourd’hui : oui, oui, oui nous y arriverons, oui nous le ferons, oui, nous ferons en sorte que ce qui est établi aujourd’hui s’inverse, OUI
[clap clap clap]
Bien. Aussi, je voulais vous dire un mot, sur la situation actuelle, en Syrie. Alep, Alep est une ville digne, franche, belle. Aujourd’hui, elle est détruite par la folie et la peur. La barbarie. L’horreur. Je comprend que vous soyez, encore une fois, très attentifs à notre réaction. Evidemment, nous ne pouvons pas laisser cette guerre perdurer. Mais, comprenez-nous, il nous faut encore attendre. Laissons fluctuer cette situation, afin de gagner le gain de ce noeud médiatique. Nous pouvons en tirer un avantage considérable si nous attendons encore avant d’intervenir !
Imaginez ! Imaginez ! Le cours des armes sera bientôt à son zénith ! Les aliments, même les plus courants, sont déjà des pépites rares que tout le monde achète aujourd’hui à son prix le plus fort ! Et ça augmente chaque jour ! Même chose pour l’eau ! Et puis, lorsque nous arriverons, vainqueurs, conquérants, fiers, beaux, forts, nous serons traités en héros ! Et cela nous donnera des permissions très importantes sur ce territoire ! Voyez tout ce que nous pouvons en tirer ! Et ce n’est que la partie immergée de l’iceberg !
Croyez-moi, ce sera formidable.
Suivez-nous dans cet élan pour un monde meilleur. »

J’ai pris un peu de temps pour lire tous les posts d’errances que je n’avais pas vu. J’ai dû remonter 5 pages entières.
Voilà presque 10 jours que je n’ai pas posté.

Étant pétri d’une culpabilité toute chrétienne, et ayant un peu le goût du risque, je déclare, solennellement, qu’à partir d’aujourd’hui, CE NE SERA PAS UN SIMPLE POST PAR JOUR, MAIS BIEN

DEUX POSTS PAR JOUR SUR ERRANCES,
signés en mon nom.

Challenge.

On verra alors si je suis plutôt investi, ou plutôt politicien.

Bises

Vous étiez aux Champs Libres vers 18h ?
Eh ben ça valait le coup.
Il y avait, dans le hall, une scène. Devant la scène, un parterre de chiards surexcités. Sur la scène, une instru type rap US lourd. Un flow pas dégueu, du genre MC des 90’s, rap classico. Du mouv, du rythme, ça suait de partout, les corps bougeaient, les yeux se perdaient dans les spotlights, le public semblait en pleine transe, le beat ne laissait pas le temps de respirer, les oreilles vrillaient de plaisir, la boule disco reflétait de partout, le sol était sur le point de craquer, ça faisait boum boum tchak et on n’avait jamais entendu quelque chose d’aussi mooving.

Et puis il y avait ces paroles d’anthologie :
« Bis cotte,
Petite biscotte ! »

Faut pas oublier que c’était un concert pour les moins de 6 ans.

Avec en plus la foire d’hiver en face des Champs Libres, c’était le ponpon (de noël).
Mais ça a eu le mérite de me faire vraiment rire

Bises

Aujourd’hui, le fond de l’air était très froid.

Glacial.

Comme un Fillon qui annonce qu’il sera finalement le candidat des Républicains, parce que les électeurs l’ont appelé, l’ont ovationné, l’ont porté en héro.

Austèrement glacial.

C’était son final countdown à lui. Il nous faut tous un but dans la vie. Lui, son but, c’est d’être con. Et glacial. Et catho. Intégriste. Conservateur. Mono-sourcilier.

Je me retiens, mais je ne peux pas faire cette blague :
Fion.

Voilà.

P.S.: Maureen, c’est bel et bien moi qui n’a pas arrêté de fredonner cette chanson hier. Je l’ai réécouté en lisant ton post, je l’ai maintenant de nouveau dans la tête, et pour la peine, je la re-post ici.
Des bisous.

Mais enfin qu’est-ce que ça veut dire ?

Hier, Libé publiait sur son site internet « Vous êtes de gauche et vous voulez voter aux primaires LR ? Voici les astuces »
Tout à l’heure, Marion me parlait de son voisin qui a voté à toutes les primaires des différents partis français ; et il se dit militant PS
L’autre jour, Angéline écoutait une émission sur France Culture intitulée « L’important, c’est de participer : abstention et vote blanc »
Au lendemain de l’élection de Donald Trump, on nous exhortais de voter en 2017 pour ne pas avoir à affronter la même chose

Mais enfin qu’est-ce que ça veut dire ?

Je ne veux surtout pas choisir entre deux candidats extrêmes qui partagent les mêmes idées sur l’homosexualité, le travail, la culture, la famille, j’en passe… le conservatisme vomitif nous guette.
Je ne veux surtout pas donner ma voix à ces idées dégueulasse juste parce que l’un ou l’autre est « moins pire »
Je ne veux pas vendre mon cul pour une politique dans laquelle je ne place aucun, aucun, aucun espoir

Mais enfin qu’est-ce que ça veut dire ?

On n’en est plus à voter contre quelque chose, une idée déjà vraiment étrange
On n’est est plus à choisir entre la peste et le choléra
On est bien plus loin que ça, on est à un endroit où
Où plus rien, en fait. Le seul geste politique qu’on nous demande, c’est d’accepter un non-choix
C’est vide
Vide

Mais enfin qu’est-ce que ça veut dire ?

Qu’on se le dise, j’aurais le même discours si cette élection 2017 se présentait mieux.

Je n’ai pas encore réalisé la puissance de la mort de Leonard Cohen.
Ce matin encore, j’y ai pensé les yeux dans le vague.
A cet instant même, en attendant que le scanner veuille bien finir son travail, Leonard me reprend par la gorge. Je crois bien que je suis complètement nostalgique, mais pas avec la même force que lorsque j’ai su que David Bowie venait de clamser. C’est très étrange tout ça. Je crois que je suis plus affecté par la mort de Leonard Cohen que de celle de David Bowie, pourtant je le montre beaucoup moins.
Phi-Dung, en montant les escaliers, m’a dit « on n’a pas encore eu le temps de parler de la mort de Leonard Cohen ». C’est peut-être ça : je n’ai pas le temps de prendre ce temps. Alors que merde, moi ça me fout le cafard, comme plein d’autres choses. Mais là, il y a quelque chose de particulier, c’est l’intimité qui remonte. C’est mon père, c’est son émotion lorsqu’il écoute New Skin for the Old Ceremony. C’est cette émotion que je retrouve lorsque je pense que Leonard Cohen est mort.

Angéline m’avait demandé, une fois, « pourquoi es-tu triste que David Bowie soit mort, puisque tu ne le connais pas ? ».
Aucune idée, c’est viscéral.

Mesdames et Messieurs, bonsoir

Aujourd’hui, peu de nouvelles croustillantes qui valent leur pesant de cacahuète – mais on va quand même essayer de faire un journal correct.

On vous le dit assez souvent, le journal du 20h est un torchon qui bouge à l’écran, mais nous sommes heureux de voir que vous continuez à nous regarder ; vous êtes même plus nombreux qu’avant, et cela nous conforte dans notre idée que nous vous offrons chaque jour une actualité de qualité.

Aujourd’hui, peu de nouvelles intéressante pour nous, hommes et femmes intéressés par la vie du monde, mais nous savons que nous pouvons compter sur vous pour rendre ce moment comme LE moment de votre journée.

Vous nous regardez en mangeant ? Vous mangez en nous regardant ? Vous interdisez à vos enfants de parler à table sinon vous n’entendez plus ce que nous vous disons ?
Très bien, c’est alors le moment où nous pouvons vous dire ce que nous avons à vous dire :

« Voilà, plus de place pour les sans-abris, mais en même temps les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France »

Si tu écoutais Canal B, alors tu as bien dû entendre ma douce voix présenter un titre de M. Pokora (ce qui n’arrive vraiment pas souvent)

TRUMPette !

Ma parole, je suis devenu un vrai rigolo !

Il est 18h45
et je vais bien
je vais bi
en
b
ien
ienb
ien
rien
rien à déclarer

un bug système, systématique lorsque je vois ce genre de nouvelle
« six mois avec sursis requis contre un policier qui a frappé un lycéen au visage »

ça me fout de l’urticaire quand on sait que
« pour avoir collé des stickers féministes sur une vitrine d’un magasin ouvertement misogyne et homophobe, les manifestants ont écopé de 2 à 4 mois de prison ferme »

j’en passe et des meilleures, y’en a des vertes et des pas mûres, du pour et du contre, d’un extrême à l’autre, des abribus et des niches pour chien.

« Make aimé ricard great again »

y’a des jours, je me sens drôle

C’est aujourd’hui
C’est ce soir
C’est la conférence de Karine Lebrun
C’est son discours sur le hacking
C’est cette vidéo qu’elle nous montre
C’est cette vidéo révélée par Wikileaks en 2007
C’est cette vidéo filmée depuis un hélicoptère américain
C’est cette vidéo tournée en Irac
C’est ce viseur de mitrailleuse d’un Apache des US Air Force
C’est ces hommes qui marchent en bas
C’est ce viseur de mitrailleuse qui vise ces hommes en bas
C’est les commentaires des soldats que l’on entend
C’est le commentaire des soldats américains qui sont écrits en sous-titre
C’est ce commentaire simple « Shout »
C’est le son de la mitrailleuse en action
C’est la fumée qui s’élève du sol lorsque les balles percutent
C’est les hommes en bas qui sont balayés
C’est les hommes en bas que l’on ne voit plus
C’est les homme en bas que l’on distingue maintenant dans la fumée
C’est l’hélicoptère qui tourne encore au-dessus de la scène
C’est cet homme que l’on voit ramper
C’est cette seconde rafale de balle qui finit le boulot
C’est ce commentaire simple « Right on »
C’est l’horreur
C’est l’horreur
C’est nous qui sommes spectateurs impuissants de cette horreur
C’est les hommes en bas qui sont photoreporters
C’est les soldats qui les prennent pour des hommes armés
C’est des appareils photo qui sont leurs seules armes
C’est un camion au sol qui essaie de sauver les survivants
C’est une rafale de plus qui extermine toute tentative
C’est ce commentaire simple « right on the car »
C’est l’horreur
C’est nous qui continuons à regarder cette horreur
C’est nous qui continuons à regarder cette horreur
C’est deux enfants qui ont été détruits, battus, tués, brulés, exterminés dans le camion de secour
C’est une dizaine d’hommes qui ont été détruits, battus, tués, brulés, exterminés sur le sol
C’est la guerre propre
C’est la guerre sans bavure
C’est la loi de la guerre
C’est à me faire vomir

« Make America great again »

Premièrement – j’ai beaucoup aimé voir mon nom en tant que titre d’article. C’est très touchant

Deuxièmement – pour cette raison, je vais dévoiler la recette de mon gâteau que normalement je ne dévoile jamais

Troisièmement – il faut du beurre, du chocolat, des œufs, de la maïzena, du sucre.
Tu fais fondre le beurre (150g, parfois moins parfois plus) et le chocolat ensemble.
Pendant ce temps, tu bat 4 œufs (sans séparer le blanc du jaune) avec le sucre (150g parfois plus parfois moins – c’est meilleur avec environ 180g, on peut pousser jusqu’à 200 selon la motivation), jusqu’à faire ce qu’on appelle communément « blanchir les œufs » (en gros, la surface du mélange devient blanche).
Une fois que le chocolat et le beurre sont fondus, tu mélange les deux mélanges (?) progressivement, jusqu’à obtenir une pâte homogène mais qui reste un peu granuleuse (effet dû au sucre).
Sur ce, tu rajoutes la maïzena (2 cuillers à soupe, parfois plus parfois moins), tu mélange, et paf ! ça fait des chocapics
et paf ! ça fait une belle pâte lisse

Évidemment, tu n’as pas oublié de préchauffer préalablement ton four à 180°C.
Il ne reste plus qu’à enfourner ton gâteau pas encore cuit dans le four, la pâte ayant été déversée dans un plat beurré (oui, encore du beurre).
20 minutes de cuisson, parfois plus, parfois moins

Le secret de cette recette repose sur la quantité de beurre utilisé, et sur la façon de regarder les mouches tout en mélangeant les ingrédients.

Bon courage !

« Une absence, c’est comme une présence, sauf que ça te fout la paix »

Ce n’est pas de moi mais ça aurait pu (sans me vanter)(avec toute l’humilité dont je peux faire preuve)(sans être égo-éthico-centré, évidemment)

Depuis qu’elle est apparue sur ce blog, je l’ai dans la tête.

Alors, je met ici les paroles, comme ça, peut-être que je ne serais plus le seul :

 » Nous n’irons plus jamais,
Où tu m’as dit je t’aime,
Nous n’irons plus jamais,
Tu viens de décider,
Nous n’irons plus jamais,
Ce soir c’est plus la peine,
Nous n’irons plus jamais,
Comme les autres années.

Capri, c’est fini,
Et dire que c’était la ville
De mon premier amour,
Capri, c’est fini,
Je ne crois pas
Que j’y retournerai un jour.
Capri, c’est fini,
Et dire que c’était la ville
De mon premier amour,
Capri, c’est fini,
Je ne crois pas

Que j’y retournerai un jour.

Nous n’irons plus jamais,
Où tu m’as dit je t’aime,
Nous n’irons plus jamais,
Comme les autres années;
Parfois je voudrais bien,
Te dire recommençons,
Mais je perds le courage,
Sachant que tu diras non.

Capri, c’est fini,
Et dire que c’était la ville
De mon premier amour,
Capri, c’est fini,
Je ne crois pas
Que j’y retournerai un jour.
Capri, c’est fini,
Et dire que c’était la ville
De mon premier amour,
Capri, c’est fini,
Je ne crois pas
Que j’y retournerai un jour.

Nous n’irons plus jamais,
Mais je me souviendrais,
Du premier rendez-vous,
Que tu m’avais donné ;
Nous n’irons plus jamais,
Comme les autres années,
Nous n’irons plus jamais,
Plus jamais, plus jamais.

Capri, c’est fini,
Et dire que c’était la ville
De mon premier amour,
Capri, c’est fini,
Je ne crois pas
Que j’y retournerai un jour.
Capri, oh c’est fini,
Et dire que c’était la ville
De mon premier amour,
Capri, oh c’est fini,
Je ne crois pas
Que j’y retournerai un jour.

Oh Capri, oh c’est fini,
Et dire que c’était la ville
De mon premier amour
Oh Capri, c’est fini,
Je ne crois pas
Que j’y retournerai un jour.
Oh Capri, oh c’est fini,
Et dire que c’était la ville
De mon premier amour
Oh Capri, c’est fini,
Je ne crois pas
Que j’y retournerai un jour.  »

Bises

La dernière fois, je parlais des trains qui venaient de la Bretagne sud.
C’était faire offense au reste de la région, qui passe sur les même rails pour rentrer en gare de Rennes.
Je parle de ces trains qui viennent de Brest, Kerhuon, La Forest, Landerneau, La Roche, Landivisiau, Guimiliau, Saint-Thégonnec, Pleyber-Christ, Morlaix, Plouénan, Henvic, Saint-Pol-de-Léon, Roscoff, Plouigneau, Plounérin, Plouaret Trégor, Belle-Isle Bégard, Guinguamp, Mousteru, Coat-Guégan, Pont-Melvez, Plougonver, Les Mais, Le Pénity, Callac, Carnoët-Locarn, Carhaix, Paimpol, Lancerf, Traou Nez, Frynaudour, Pontrieux, Pontrieux Halte, Brélidy-Plouec, Trégonneau-Squiffrec, Gourland, Chatelaudren-Plouagat, Plouvara Plerneuf, La Méaugon, Saint Brieuc, Yffiniac, Lamballe, Plestan, Plénée-Jugon, Broons, Caulnes, Quédillac, La Brohinière, Montauban-de-Bretagne, Montfort sur Le Meu, Breteil, L’Hermitage-Mordelles, Landébia, Plancoët, Corseul Languenan, La Hisse, Dinan, Pleudihen, Miniac, Plerguer, Saint Malo, La Gouesnière-Cancale, La Fersnais, Dol de Bretagne, Bonnemain, Combourg, Dingé, Monstreuil sur Ille, Saint Médard sur Ille, Saint Germain sur Ille, Chevaigné, Betton, Pontchaillou, terminus.
Tous ces trains me donnent le goût de la mer, l’amer, des îles, désillusion propre à ma fenêtre avec vue sur les rails.
Si j’avais habité de l’autre côté de la gare, j’aurais vu les trains en provenance de Paris, beaucoup plus triste.

J’ajoute un pouce levé pour toutes les personnes qui découvrent l’utilité d’un pouce préhenseur une fois qu’ils se sont coupés (le pouce préhenseur), comme moi.

Tout ça me rappelle une vidéo :

Je l’avais vu au collège. L’enseignante nous la montrais en disant « nous ne sommes pas tous égaux sur cette planète, l’exemple de pays sous-développés ou en voie de développement, comme le Brésil ».
Ce qu’elle n’a pas dit, c’est qu’en Europe, c’est pareil.

Je suis extrêmement honteux de ne pas avoir posté durant 4 longs jours.

« Merle Un
Franc J’y pane (que dalle)
Gueux Ni Ève
L’an Chanteur
Vis, Vis, Anne ! »

Sur ce, je m’en vais d’un pas léger récupérer le prix nobel de la littérature qui n’appartient qu’à moi, et non à Bob Dylan. Y’en a, ils sont pires que tout, ils pètent dans des draps en soie et ils pensent que tout leur appartient.

« LCD NEW ROSS MACHINE SCÈNE ENTREPÔTS ULTRABIOTIQUE »

Je ne sais pas qui a écrit ça, mais c’était un poète

LE VALLS SANS RETOUR

Je suis désolé, ça m’est revenu là, comme-ça