Errances

9 mars 2022

Filed under: passerelles,- Emmadubesset — Emmadubesset @ 15:18

Filed under: passerelles,- eejit — Casper @ 14:27

« fin d’errances »

Filed under: passerelles,- gsarahdsgt — gsarahdsgt @ 14:15

je savais pas que je devais avoir une idée d’édition dans si peu de temps… bon bah, il faut s’y mettre du coup

Lappy Melffy

Filed under: - Bordelle — Bordelle @ 13:51

Jour 3 : Le carrosse citrouille

Je suis toujours en retard, le carrosse potiron ne passe que tous les deux jours !

Il fait tellement froid dans cette région, j’ai encore trop dormi. Je l’ai loupé il y a déjà deux jours si je le loupe encore une fois c’est la catastrophe. Je vais mourir gelé ici. Je cours dans la neige jusqu’à l’arrêt de carrosse. À l’instant où je pose mes pattes sur le banc d’arrêt, le carrosse apparaît. Je regarde la forme et m’exclame :

– Putain mais ce n’est pas le carrosse potiron, c’est le citrouille ! 

Le conducteur me regarde exaspéré et dit :

– Vous montez ou pas?»

Après quelques secondes de réflexion, j’en conclus que je n’ai pas le choix. Il faut qu’absolument que je quitte le nord pour aller plus au sud. C’est là-bas que se trouvent tous mes amis duveteux. J’accepte et je monte à l’intérieur. Sont assis sur la même banquette une minuscule vieille dame et une très grande jeune femme. La grande n’ose pas me regarder et cache ses pieds sous sa longue robe tandis que la petite me défit du regard. En m’asseyant un timide «Bonjour» sort de ma bouche. Je ne reçois aucune réponse. Le carrosse se met en route. Je lance la conversation :

– Vous aussi vous allez vers le sud? 

Pas de réponse.

– Moi je me rends dans le sud car je ne supporte plus ce climat et les monstres ‘nordiques’ me font si peur!

Toujours pas de réponse. 

Je tente une dernière approche: 

-C’est une très belle robe que vous avez ! C’est de la soie ?

Ma patte s’approchant un peu trop du tissu, la vieille dame hurle :

– Pas touche !

– Oh pardon je ne voulais pas.

Un silence immense s’installe dans l’habitacle.

– Je ne voulais vraiment pas vous offenser madame!

– Ce n’est rien, dit la grande dame d’une voix tremblante.

Elle se rassit au fond de son siège le regard inquiet, et j’aperçus le bout de ses chaussures. Elles étaient vertes, mais un vert bien particulier, un vert qu’on n’oublie pas.

À ce moment-là, je compris. Quelques semaines plus tôt, j’avais lu dans la presse jaune que la princesse du château dorée de Stromberg avait disparu pendant le bal et elle portait des chaussures vertes. Mon regard remonte aux visages des deux femmes et s’ensuit une bataille avec nos yeux. J’ose prononcer à la jeune femme :

– On vous a kidnappé madame ?

-Non, répondit elle en secouant très fort la tête.

Elle n’a même pas fini de me répondre que la vieille dame se jette sur moi. J’essaye de me défendre mais malgré sa petite taille je ne fais pas le poids. Avec tous ce bruit le carrosse s’arrête, le conducteur tape sur la paroi et dit : 

– Tout va bien là-dedans ?

La vieille fait signe à la jeune de répondre pendant qu’elle me bâillonne. Un «Oui» qui veut dire le contraire s’extirpe de ses fines lèvres. Un silence. Le carrosse ne repart pas. La vieille souffle. Le carrosse saute sur le côté. On entend des bruits de pas. Un silence. La porte s’ouvre en grinçant. On le regarde et tout à coup la vieille se lance avec dague sur le conducteur. Pris d’un élan de courage j’essaye de l’aider lui qui ne semble pas armé. C’est alors qu’il sort une épais immense et se défend. Où la cachait-il ? Je deviens impuissant devant le combat. Le conducteur arrive à désarmer la vieille dame, elle commence à se battre à mains nues et monte sur son dos, sort une dague et lui tranche la gorge. Un gémissement strident reste bloqué par le tissu accroché à ma truffe. Soudain, je reçois un coup derrière la tête et c’est le noir.

 

Jour 4 : Porte Bloqueur

 

Au petit matin, je me dis que l’habit ne fait vraiment pas le moine. Le sang ruisselle encore de la dague de la vieille dame. Cette dague qui avait transpercé, quelques heures plus tôt, la gorge du conducteur de carrosse pas très aimable. Elle l’avait ensuite jeté sur le bord de la route enroulé dans les rideaux de la fenêtre du véhicule. Le conducteur doit être en charpie, à l’heure qu’il est. La limitation de vitesse des carrosses est au galop sur les longues routes. C’était sûrement mon dernier jour vivant et ce rêve de trouver des amis n’était peut-être qu’un stupide caprice. La vieille dame remonte dans le carrosse ses affaires enfin nettoyées. Elle ne m’avait même pas ligoté ou attaché seulement bâillonner pour que je me taise. Elle retire le tissu de ma truffe, et directement je lui hurle :

– Allez-y ! Tuez-moi ! Personne ne me pleurera,  je n’ai pas de famille et encore moins d’amis ! Sûrement comme ce monsieur, il n’était pas aimable je vous l’accorde, mais méritait-il de mourir ?

– Oui il le méritait. Toi je ne sais pas encore. 

Elle se tourne vers son acolyte :

-Donne moi le bloqueur !

-Est-ce vraiment nécessaire Tantine ?

– Tais-toi et donne le moi !

Elle s’exécute et sort de son baluchon une boîte bleu nuit, orné d’or avec un oeil rouge sur le centre :

– Voici le Porte Bloqueur, si tu arrives à en sortir je te laisse la vie sauve.

Je tourne la tête et n’ose même pas regarder l’objet tellement je suis terrifié et dis:

– Non non, ce n’est pas la peine, tuez-moi, je sais que je n’arriverais pas à sortir de ce truc bloqueur.

– Mais merde alors, s’exclame elle, on est tombé sur le plus con des voyageurs ma parole, c’est pas possible. Ce n’est pas une proposition je ne te laisse pas le choix mon lapin.

À ces mots, elle prend ma tête , la tourne vers la boîte, me fait regarder l’oeil et prononce «Porte ouvres toi». Soudain mon esprit s’échappe de mon corps, il m’est impossible de bouger ni de parler. Je me retrouve dans le noir encore une fois. Mais cette fois-ci c’est une pièce noire. Une lumière arrive petit à petit pour éclairer l’espace. Une odeur se glisse dans mon nez. Cette odeur je la reconnais. Je suis dans ma chambre d’enfance dans le terrier de mes parents. Les meubles, les objets, les posters, les écritures sur le papier pains, la poussière rien n’a bougé. C’est impossible. Notre terrier a été détruit il y a des années et mes parents assassinés par nos envahisseurs. Une grosse voix retentit dans la pièce :

– Bonjour Lappy Melffy. Bienvenue dans ton palais mental. Ce souvenir est le reflet de ta plus grande peur, celle qui te bloque pour avancer dans ta quête. À partir de maintenant et tous les instants qui vont suivre tu vas devoir te battre contre elle car pour sortir d’ici tu n’as qu’une seule chose à faire c’est tuer tes parents.

En prononçant ces mots, mes parents entrent dans la chambre, ils sont là, face à moi, ils parlent et rigolent. Je ne peux pas entendre ce qu’ils disent, je ne peux pas répondre, ni bouger face à eux. La voix ajoute : 

– Lorsque tu seras prêt tu le sauras. Tu pourras rebouger et accomplir ta mission. À bientôt, je l’espère.

Je suis là impuissant encore une fois, à regarder ce qui se passe sans pouvoir agir. Je ne sais pas combien de temps passe, des minutes, des heures, peut-être des jours, même des semaines. Je ne peux rien faire. J’essaye de me convaincre qu’ils sont déjà morts que si je les tue c’est pour de faux. Mais rien n’y fait. Ils ne me regardent même pas c’est comme si je n’existais pas à leurs yeux. L’odeur devient de plus en plus nauséabonde et c’est insoutenable. Une odeur pourrissante, une odeur de cadavre, une odeur de mort.

Je vais me laisser mourir ici au moins nous serons réunis. À cette pensée, j’aperçois une larme coulée sur la joue de Maman, je regarde Papa, ses yeux sont remplis d’eau. Non ! Je ne peux pas rester ici ! Ils n’auraient pas voulu ça pour moi. Ils ne m’auraient pas caché dans le sous-plafond ce fameux jour pour que je meurs bloqué dans cette boîte. Je dois revenir au sud. Je dois retrouver mon village et ses survivants. Je dois retrouver mes amis. Je dois accomplir ma mission !

Tout à coup, je peux bouger. La dague de la vieille dame apparaît devant mes pattes. Je la ramasse. Je m’avance devant eux, on se regarde :

– Pardon, je vous aime.

– Nous aussi on t’aime mon ange, réponds Papa.

Maman acquiesce et me fait signe de le faire. Je les prends dans mes bras, poignarde Maman en premier puis Papa. Ils disparaissent en une étrange fumée et la dague aussi. Je m’écroule au sol. La grosse voix me félicite. Tout redevient noir.

 

Jour 5 : Stèle des protecteurs du tombeau

Quand je me réveille, le carrosse roule. La jeune femme est assise en face de moi, elle me regarde soulagée : 

– Restez couché, vous devez être épuisé.

– Combien de temps suis-je resté dans cette boîte ?

– Une journée.

– Seulement !?

Je m’assois. 

– Non, s’écrit-elle, recouchez-vous, il faut vous ménager. Nous n’allons rien vous faire à présent. 

J’ignore son conseil.

– Que faites-vous avec cette femme ?

– C’est ma bonne fée. Elle ne m’a pas kidnappé, elle m’a au contraire sauvé ! La horde du Renoncé voulait me tuer, car j’ai apparemment obtenu le don de déchiffrer la stèle qui explique comment le vaincre.

– Vraiment ? 

– Oui nous nous rendons au champ de pierres millénaires. Si vous le souhaitez, nous pouvons vous déposer avant mais je crains que nous arrivions très bientôt!

Effectivement, le carrosse se stoppe, la vieille dame tape sur le toit et crit :  

– Nous sommes arrivés, il est réveillé le lapinou ?

Elle ouvre la porte : 

-Bonjour mon lapinou et mes félicitations!

En sortant, je découvre un champ de fleurs immense, l’aurore brillait de mille éclats sur les pierres blanches. Avec un peu de recul elles étaient installé de telle sorte qu’elles formaient une étoile à sept rayons. La vieille se lance sur le chemin et nous la suivons. Elle arrive au centre de l’étoile où se trouve la plus grande stèle.

– Voilà mon enfant, à toi de jouer !

La jeune femme se place devant la stèle, expire un grand coup en fermant les yeux et lève la tête vers la pierre, ouvre les yeux : 

-Alors…, chuchote-t-elle.

Un silence. Elle plisse les yeux. 

– Alors ? dit la vieille.

– Je ne comprends rien Tantine.

– Quoi ?!? Comment ça ?

– Je ne vois aucune écriture, rien.

– Mais vous n’avez qu’à simplement les réécrire, ajoutais-je.

Les deux se tournent vers moi.

– Mais elle ne les voit pas idiot!

– Je les vois moi les symboles, il y a comme un croissant de lune juste ici, dis-je en tendant la patte.

Elles écarquillent les yeux la bouche bée. 

– C’est une blague ! hurla la jeune femme. On a essayé de me tuer pour rien alors !!! 

– Vas-y mon lapin, ajoute la vieille en me poussant devant la stèle, dit nous ce qu’il y a écrit.

– Ce ne sont que des symboles. Il n’y a pas d’écritures lisibles. Ça ressemble à un rebu.

– Qu’est ce que c’est que cette connerie encore! s’exclama la vieille. 

– Le premier est un dé, le deuxième est B, le troisième est de la rouille, le quatrième une haie et le cinquième  est le pronom personnel entre nous et iels.

-DÉ-B-ROUILL-EZ-VOUS !!! Aboyent les deux femmes.

– Non je déconne, dis-je, alors il y a noté «Au commencement iels étaient sept. Nos piliers pour un monde paisible où la peur n’avait plus sa place.» Bla-bla-bla. Ah voilà ! «Il vous faudra réunir les sept gardiens pour vaincre le Renoncé!»

– C’est tout ? Mais on ne sait pas qui sont ses gardiens !

– «À l’aide de ce plan vous trouverez une note enterrée vous renseignant sur les six autres gardiens.  Quiconque arrivera à lire cette stèle sera le septième gardien. Bonne chance !»

– Oh putain c’est un des gardiens en plus, s’effondra la jeune.

– On n’est pas sorti de l’auberge, lança l’autre, bon et bien plus qu’à se mettre au boulot. Allons déterrer cette note !

 

Jour 4

Filed under: passerelles,- Ezra — Ezra @ 10:15

Jour 3

Filed under: passerelles,- Ezra — Ezra @ 10:12

8 mars 2022

Gardienne Celtique

Filed under: - cboquen — cboquen @ 23:46

Jour 3 – Le livre de la loi

Contrainte : Écrire la prophétie énoncée dans le livre qui lévite. 

Dans cette nouvelle journée qui commence, je me sens perdue. Squel m’a laissée seule, bien seule. Alors je continue à marcher, guidée par ce sentiment qu’il y a quelque chose qui m’attend à l’arrivée. Au loins j’aperçois une porte, une toute petite porte. J’imagine qu’elle n’est pas là par hasard alors je décide de m’en rapprocher. À l’intérieur, toute une panoplie d’objets pharmaceutiques, aux couleurs vives et à l’odeur chimique. Un lieu mystérieux qui débute sur un objet bien étrange : un livre. Vous me croyez ou pas mais ce livre semble léviter. Pourtant je me trouve encore seule dans cette pièce, l’air est humide mais aucun signe de vie. Seulement le livre, devant moi. Je sais que Squel n’a pas cesser de parler de cette bête flottante, mais je ne pense pas qu’il décrivait ce livre. Le trouvant inoffensif je me décide de l’ouvrir avec précaution. 

Dessus je peux lire « Le livre de la loi ». Je l’ouvre et à l’intérieur, rien. Une page blanche en continu. Pourtant d’apparence il semble remplit, remplit de mystère peut-être. Puis tout d’un coup le livre se met à trembler, les portes claques, le vent se lève. Ce n’est plus moi qui tient le livre mais lui qui me porte. La lumière de mon armure s’allume et dirige mon regard sur le centre du livre. La lumière est aveuglante. Une lumière bleue intense fait apparaître un mot, puis deux, se dessine une phrase: 

« Le coeur bas, 

Au mouvement du vent,

De la guerrière,

Face au mal flottant.»

Ce livre me connait, il me parte, plus le vent souffle et plus les mots se suivent. Je tiens bon face à la tempête. Je lutte pour ne pas m’envoler, pour de bon. Le livre créé une force incroyable. Il vole, il virevolte mais je ne peut pas le lâcher maintenant. Le texte recommence à s’effacer. Il faut que je trouve le moyen de le déchiffrer.. J’ai besoin d’aide! Vite le livre va s’envoler, il va continuer à flotter de plus en plus haut! Vite que faire! 

Puis au moment où je pense tout lâcher je sens l’Oeil apparaître près de moi, je le sens me chuchoter doucement: « Transperce-le, ouvre-le à la force de ton épée ». Je prend alors mon épée légendaire devenue tout à coup d’une grande légèreté et de mon dernier souffle, je perfore le coeur de ce livre devenu incontrôlable. Le coup marche, le vent s’arrête et les pages se dispersent, s’envolent dans les nuages. Une pluie de pages blanches où une seule retombe, dans mes mains encore tremblantes. On peut y lire encre bleue sur fond blanc: 

« La guerrière qui trouvera cette page se verra vainqueure de la plus grande des batailles. Dans un monde en ruine, elle trouvera la paix dans une quête aux rencontres des différences. Sa puissance et son pouvoir forgeront les territoires entre-eux. Elle deviendra le symbole de la paix, de cette guerre depuis longtemps déclarée ». 

À l’instant où je finis la lecture de ces mots, le texte s’efface et laisse place à une dernière phrase: « Trouve les 3 objets légendaires. Bas-toi et la bête viendra à toi. » Page blanche de nouveau. 

De retour sur mes pieds, je décide de garder le papier. Il semble me guider dans la bonne direction. Encore fragilisée physiquement, je me remet de mes émotions et continue mon chemin. Je n’ai plus qu’à trouver ces objets légendaires. En sortant de cette pharmacie maintenant détruite par la tempête, le ciel s’assombrit. Je commence à m’habituer aux changements météorologiques mais cela devient récurant. C’est étrange cette fois ci ce n’est pas le ciel qui semble changer mais plutôt un grand voile noir qui se poserait. Devant moi. Je relève la tête.

 

Jour 4 – Électro-Cube

Contrainte : Un mage en cape croise mon chemin, il me propose de me téléporter où je veux en échange je dois perdre quelque chose que je dois sacrifier. Décrire le voyage et le lieu où j’arrive.

À peine la porte passée, un homme me bloque le chemin. Je ne vois que ses pieds, je remonte la tête et sous sa longue cape noire je distingue un regard. 

– Bonjour jeune gardienne, je te sens perdue.

Me méfiant toujours de l’inconnu je ne bouge pas et répond calmement.

– Bonjour.

Le mage me répond, d’un sourire malicieux et d’une voix sombre.

– Je vois que tu n’es pas d’humeur bavarde alors je vais te proposer un marché. J’imagine que tu as entendu parlé de la bête flottante. Si tu veux je peux t’aider à la trouver. Je peux t’amener devant elle. Mais tu comprends bien que j’ai besoin de quelque chose en échange, je ne suis pas le père noël. Qu’aurais-tu as me donner en échange de ma grande bonté?

Voyant ce grand mage ricaner, je me demande sur qui je suis encore tombée. Malheureusement je n’ai pas grand chose sur moi à part cette épée. Mais je ne peux pas m’en séparer, comment affronter la bête si je suis téléportée. Il y a bien cette page blanche qui semble me dessiner mon trajet mais que m’arriverait-il si je lui laisse. Comment savoir où aller. Il me faut trouver les autres objets légendaires pour enfin voir cette bête. Tout à coup je sens un objet lourd sous mon armure, ça brille, ça scintille. Je plonge ma main dans ma protection de fer et en ressort un cube, un électro-cube. Serait-ce un autre objet légendaire? Il possède une pierre bleue électrique comme mon épée. 

Le mage semble perdre patience. Ses yeux commencent à rougir. Je panique, j’essaie de me décider. Mais le choix est insoutenable. Le temps passe, je dois quitter ce lieu au plus vite, ce paysage ne semble pas m’offrir la bête que je recherche. Peut-être cette téléportation m’amènera vers le dernier objet légendaire. Oeil où es-tu? Il faut que je fasse un choix. Soudainement, mon armure semble devenir lourde, un poids, mais oui biensûr, l’Oeil me fait comprendre que si je veux traverser le temps, il me faudra y aller plus légère. J’abandonne donc tout. Je laisse ma protection de fer, en gardant près de moi le peu d’objets qu’il me reste. En espérant que l’ignorance de l’inconnu me gardera en vie. 

Au moment où je me détache de ma précieuse armure, le mage ouvre son immense cape noire. Un trou noir se propose à moi, je plonge. Cet électro-cube sera donc le souvenir de cette armure, peut-être m’aidera t-il dans ma quête. C’est étrange comme je flotte, cette sensation de traverser la lumière. Une force me transporte à toute vitesse dans le couloir sombre des ténèbres. Ça va vite ! Trop vite ! Je ne distingue plus rien ! Le vide. Mais J’entends une voix. L’oeil est là, il me guide: « Reste droite et prépare toi. » 

Rien de rassurant bien entendu. Tout à coup le trajet s’éclaircit et j’aperçois de la lumière. Je me retrouve projetée dans un monde de nuages, tout est blanc, presque aveuglant. Ce n’est pas le moment de faiblir, j’essaie de me tenir debout malgré un sol instable. Je tremble.Je m’adapte tant bien que mal au ciel. Je vole.

Quand tout à coup, la lumière s’allume, mon épée a parlé. La bête est là…

Jour 5 – Copiechat

Contrainte : Magicien au visage en forme de miroir. Je vois un Allier ou ennemi. Je suis témoins de ce qu’il a vécu. Écrire l’aventure que je vois.

…Ou presque. Dans ce monde tout est flottant, la gravité n’existe plus, je commence à m’y faire. Le monde semble en suspend, suspendu à l’attente qu’un jour les territoires se touchent. À travers d’épais nuages qui m’entourent, apparait lentement un chapeau, puis une baguette et de nul part, ce magicien: « Monsieur Copiechat pour vous servir » s’écria t-il. Un magicien au visage de miroir. Mais étrangement je n’y vois pas mon reflet, mais plutôt un monde. Il m’arrête. Il s’approche lentement et me laisse entrevoir une vision à travers le miroir. 

« Bien le bonjour jeune guerrière, Nouvelle? Ah ru verras ici les frontières n’existent plus,. Il est facile de briser la glace. D’accord j’arrête les jeux de mots tu n’as pas l’air réceptive. Je vois ton regard se durcir. Calme toi, je suis là pour t’aider. Tu as fait bon voyage? Ici plus besoin de marcher, ici c’est mieux de voler, la tête dans les nuages ».

Je me suis mise à perdre le fil de ses mots. Son absence de visage me perturbe. Je le laisse parler, je verrais bien ce qu’il a à me proposer.  

« Eh oh tu m’entends? Je t’ai encore perdu là. Je sais que je suis peu commode mais vois-tu on ne choisit pas son physique. Penses-tu que ça à été facile pour moi de grandir si petit? Ah tu parlais de mon visage? Ça au contraire c’est moi qui l’ait décidé. Si je te faisais un tours de magie? Tu comprendras mieux ».

Il est drôle lui, est ce qu’il me laisse le choix? Malgré sa taille minuscule, ce petit magicien volant avec un miroir en guise de visage me semble familier. Je me prête à son jeu et me laisse embarquée par sa voix: «  Regardes bien, regardes moi bien. Ne vois tu pas là? Quelque chose qui t’appartient? »

Effectivement, je distingue quelqu’un, un nom sur sa poitrine. Celui d’une certaine « Gyakutenno ». J’ai cette impression d’être moi même devenue l’oeil. Je la vois, je la suis, mais que vois-je?

Gyakutenno se retrouve encerclée dans une infinité de réseaux, des liens à perte de vue. Je vois une paralysie l’envahir. Le charbon d’Inpachi la cherche et la poursuit. J’aimerai lui venir en aide mais comment faire? Elle est prise par le vide qui l’aspire. Je tente bien que mal de tendre ma main dans son monde, je brise le miroir et la rattrape dans sa chute. Je tire de toute mes forces malgré mon armure qui me bloque.

Je parviens à la ramener avec moi mais son état me semble vraiment instable, je lui crie : 

« – Gyakutenno tout va bien? Tu es revenue, tu m’entends? » 

Elle s’évanouit dans les nuages, avec moi. Je la serre fort, je la sens fragile. Je la garde près de moi. À deux on serra plus fortes. J’attends son réveil, j’attends qu’elle me vois pour lui expliquer ce qu’elle fait là. J’ai ce sentiment qu’à deux on y arrivera. 

Waves

Filed under: passerelles,- Emmadubesset — Emmadubesset @ 20:47

Illusoire

Filed under: passerelles,- Emmadubesset — Emmadubesset @ 20:43

Filed under: - zeon — zeon @ 19:44

우리의 정신 과정은 단순히 추상적 혹은 기계적인 과정만이 아니라 개인적인 것이기도 하다. 따라서 개인적인 것을 배제한다면 구체적이고 현실적인 것을 파악하는 능력을 상당부분 상실하게 되는 것이다.

나는 나의 정신 세계에서 홀로 존재할 수 없다. 눈으로 자기 자신의 모습을 평생 보지 못한다. 거울을 통해 내 모습을 볼 수 있는 것 처럼.

나의 얼굴을 기억해주는 사람이 있기에 나는 나로서 타인으로서 존재할 수 있다.

우리는 서로의 거울.

그래서 우린 각자 자기만의 세계에 갇혀있지만 서로를 기억해줌으로써 세계를 공유할 수 있어. 그게 바로 우리가 우리의 우주를 건널 수 있는 유일한 방법이야.

엄마는 나의 정신 세계에서 엄마다.

엄마를 전혀 모르는 사람에겐,

키가 좀 작고 마른 중년 여자. 갈색 머리. 안경을 쓴. 

지나가는 행인 1.

 

 

allez hop

Filed under: passerelles,- gsarahdsgt — gsarahdsgt @ 14:25

je sais pas trop où j’en suis. à la fois j’ai l’impression que ça va mais en vrai c’est trop fluctuant.

je crois que j’ai pas mal de colère et d’incompréhension que j’exprime pas.

et en même temps la vie c’est trop bien en ce moment, je suis comme une gamine face à lui.

et puis en même temps j’ai une hygiène de vie terrible, je bois comme un trou, je dors pas et je mange comme de la merde.

et puis je travaille pas trop mais en même temps un peu quand même.

j’avais l’impression d’être ok, mais peut être que non.

 

점 (jeom)

Filed under: - zeon — zeon @ 01:05

엄마가 점을 보러갈 때 마다, 점쟁이들은 나에 대해서 말하기도 전에, 내가 바다 건너 다른 나라에 있냐고 물었다.

할머니도 내 점을 보았다. 내 등에 커다란 점이 나를 밖으로 등 떠미는 거라고 말하곤 했다.

점과 점이 같은 단어인 건 그냥 우연일까?

아빠는 내 점들이 우연이길 바란다.

역마살이랬다.

옛날엔 살이 인생의 저주 같은 거였다고.

어디에도 정착하지 못하는 사람.

그러나 어디에나 갈 수 있는 사람.

나는 그 사이를 왔다갔다

왔다갔다

왔다

갔다

 

 

Chaque fois que ma mère va chez voyant, ils lui tous demandent où est ta fille et si je suis à l’étranger au-delà des mers même avant que ma mère parle de moi.

Ma grand-mère voyait aussi mon grain de beauté. Elle me disait que mon grand grain de beauté sur mon dos me poussait pour aller à l’étranger.

Est-ce que c’est juste une coïncidence que la divination (jeom) et le grain de beauté (jeom) sont le même mot en coréen? Mon père espérait  que mes jeoms étaient un hasard.

Autrefois, c’était un destin malheureux et pauvre.

Celui qui ne peut s’installer nulle part.

Mais autrement dit, celui qui peut aller partout.

Faire le va-et-vient entre les deux

Va et vient

Va

Et

Vient

 

 

 

 

 

 

 

 

7 mars 2022

Symétrie

Filed under: - Till — Till @ 23:45

Conflit ?

Mauvaise langue

Filed under: - Ohannès — Ohannes @ 23:22

J’avoue j’ai été mauvaise langue dans mon dernier post… (Oui vous savez j’avais posté un truc il y a deux ou trois mois lol)

…car demain onnn aaaaaaaaaaaa…

UN VÉRITABLE WORKSHOP SUR 3 JOURS ORGANISÉ PAR NOS PROFS AVEC DES INTERVENANTS EXTÉRIEURS ET TOUT WOAW MAIS C’EST INCROYABLE PTN JE M’Y ATTENDAIS PAS ÇA FAIT 4 ANS QUE JE SUIS DANS CETTE ÉCOLE J’EN AI JAMAIS EU UN SEUL FRANCHEMENT J’AI ÉTÉ MAUVAISE LANGUE AHAH DÉSOLÉ LES AMIS

En vrai je suis vraiment content pour de vrai au fond hehe

PS: Je reprends les posts, j’ai environ un mois de retard mais ça c’est un détail tqt on e la ta kpté

 

Chu-Suke, le guerrier rongeur – Jour 5

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 21:50

On a bien picolé avec le Géant, complètement ivres. Un gars m’a bousculé dans un bar, je lui ai mis une beigne puis le Géant l’a écrasé. Là on est dans la rue, on retourne au vaisseau en titubant bien comme il faut. On se pose. Je sors le Livre de la Lune et l’ouvre. Je vois flou et, dans tous les cas, je ne sais pas trop lire. Le Géant a une grande pinte au bout des doigts. Tellement torché qu’il renverse tout sur le bouquin. On éclate de rire. Le livre est trempé. L’encre coule, illisible. Le Géant s’endort en renversant la fin de sa bière dessus. Je regarde le livre, me dit qu’au fond on s’en fout. Puis je regrette d’avoir pensé ça, que je suis pas là pour rien, que je suis Chu-Suke le guerrier rongeur. Je reprends le livre dans mes mains. Je l’ouvre à nouveau. Bordel ! les écritures sont revenues, différentes. Je déchiffre tant bien que mal : Trismagistus.

Je secoue le Géant. Les effets de l’alcool lui passent très rapidement grâce à son gigantisme. Il ouvre de grands yeux ronds.

– Le Trismagistus ! Le Livre de la Lune n’était qu’une façade, dissimulant le réel trésor.

– Mais c’est quoi ?

– Un livre de sorcellerie, caché il y a des millénaires par la Couronne du Monde, les pouvoirs de la Bière l’ont réveillé. Il contient des sorts runiques terribles, conçus pour déchainer la Fureur et le Chaos, deux monstres capables de réveiller le Renoncé. Si ce livre revenait aux adorateurs du Renoncé, les plus grands malheurs s’abattraient. Nous le garderons précieusement pour l’utiliser contre lui, peut-être pourrons nous apprivoiser Fureur et Chaos…

– Mais je ne sais pas lire le runique.

– Je t’apprendrai. Écoute, c’est très simple.

Le Géant ouvre une page au hasard et prononce des mots étranges. Tout de suite un grondement résonne et, à quelques pas de nous…

« Où suis-je ? Je suis perdu ? Je ne viens pas d’ici. On m’a seulement donné cette boussole pour m’orienter mais je ne sais pas l’utiliser. »

Une espèce de petit garçon, un humain, qui apparait là, tout transparent. Je lui dis qu’on est sur la Lune de la Soif mais il a l’air complètement paumé. Je lui propose une pinte, il ne réagit pas. Je titube jusqu’à lui mais son image disparait déjà. À sa place reste seulement la boussole qu’il tenait dans la main. Je la ramasse. L’aiguille pointe vers une direction qui n’est pas le Nord…

Chu-Suke, le guerrier rongeur – Jour 4

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 21:45

Avec le Géant de Pierre, mon nouvel ami, mon premier ami, on atterrit de nuit sur la Lune de la Soif, dans une grande clairière déjà pleine de vaisseaux, pas loin d’une énorme ville. Le Géant court pisser un peu plus loin. Je me promène, la relique toujours dans la poche. Je casse deux trois gueules au passage. Me sens un peu coupable. Comme si c’était mal… Je rejoins le Géant de Pierre. Devant nous, une grande marre de son urine remplit un trou. On s’assoit, les yeux vers le ciel. Je distingue une autre planète toute rouge, dont la lumière imprègne la nuit. Selon le Géant, c’est la Lune du Vice, jumelle de la Lune de la Soif.

Ça sent fort la pisse quand même. Je regarde le liquide jaune. Le Géant n’avait pas uriné depuis deux ou trois siècles. On dirait une mer, avec de petites vagues de pisse. Le flot s’intensifie. L’urine se trouble, se soulève. Le Géant de Pierre ne réagit pas. Je serre les poings. Devant nous, sortant de la pisse, un livre. Il lévite au-dessus de la marre, s’ouvre devant nous. Le Géant de Pierre me pousse légèrement, me fait un signe de tête. J’avance vers le bouquin. Sans que je ne le veuille, mes yeux commencent à lire. C’est le Livre de la Lune. Je sens ma bouche former les mots, incontrôlable. J’essaye de détourner le regard, me contorsionne, me cache la vue avec ma queue, mais rien à faire.

Ça parle d’une prophétie, de la Couronne du Monde, du Dépité, d’un danger pour l’Univers, d’un Élu choisi par la Couronne, qui serait un grand sage érudit, dont le pacifisme ramènera l’équilibre dans l’Univers. La relique commence à me brûler la cuisse, je la sens sortir seule de ma poche, voler jusqu’au livre. Les pages tournent très rapidement. S’arrêtent sur un trou dans lequel la relique vient s’enfoncer. Le livre devient comme un miroir à travers lequel je vois tout… mais comprends rien. Je donne un coup de coude dedans, le miroir se brise, le livre me tombe dans les mains. Le Géant s’approche. Me dit que détruire le miroir était la chose à faire, qu’il s’agissait là d’un test, que je serais autrement devenu fou face à la Vérité du Monde. Je demande au Géant de Pierre qui est le Dépité. Il rit. C’est le Renoncé, ennemi et balance de l’Univers avec la Couronne. Le plus fou dans tout ça, c’est que j’ai jamais appris à lire. On part boire un coup dans la ville du coin, le livre sous le bras.

Chu-Suke, le guerrier rongeur – Jour 3

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 21:40

Je suis dans le vaisseau des hommes des montagnes et file dans l’espace.

De gros cailloux flottent partout. Vraiment beaucoup. On dirait des cailloux des montagnes. Mais dans l’espace… Je repense à ma planète. Je les emmerde, je ne reviendrai plus jamais. Je vais devenir le meilleur guerrier de l’univers.

Vraiment de plus en plus de cailloux… Ils cognent contre la carlingue. Ça m’a d’abord fait flipper, j’ai cru que la vitre allait péter.

Toujours plus de cailloux… quand, face à moi, un énorme rocher. Qui flotte. Je suis bloqué. Je ne sais même pas s’il y a une arme, un truc pour tirer, l’exploser ou quoi que ce soit du genre sur le vaisseau. Je fais des appels de far au gros caillou. Rien. Un coup de klaxon. Toujours rien.

Je sors du vaisseau par la grosse porte. Fait un peu frisquet dans l’espace. Devant le gros caillou je me sens con. Je vois pas comment le dégager. Il fait flipper ce caillou. Avec sa drôle de tronche, comme s’il avait deux yeux une bouche. Je lui fous un coup de poing mais… je suis dans l’espace. Et puis, c’est quoi ce truc qui flotte dans ma poche… la relique de l’Elfe Machin !

Je n’ai appris qu’une seule chose quand j’étais au lycée. Le métal casse la pierre. Bam, un premier coup dedans, le caillou qui se met à trembler. Bam un deuxième. Les deux yeux caillouteux qui s’ouvrent sur moi. Bam un troisième. Une énorme main se dégage de la roche, une épée au bout. Je recule. Devant moi, un gros bonhomme en pierre, tout bossu.

– Je suis un Soldat Géant de Pierre. Seule la Couronne du Monde peut me contrôler. Seule la Couronne du Monde peut me sortir de la torpeur pour terrasser le mal.

Je regarde le morceau de métal dans ma main. Couronne du monde… Je vais finir par croire à ses conneries. Je réponds au gros caillou :

– Je suis Chu-Suke, meilleur guerrier rongeur du monde et de l’espace. Je ne me suis jamais battu contre un Géant de Pierre, je vais te péter les dents mon gros !

Il rit. Me dit que je ne pourrai jamais le vaincre. Je le défi. Il refuse. Je me sens encore comme un con. Il continue :

– Seule une Elfe Mystique peut détenir une relique de la Couronne du Monde. Seule une Elfe Mystique peut te l’avoir offert. Tu as été choisi, Chu-Suke le guerrier rongeur. Si les reliques réapparaissent, c’est que l’équilibre du monde a été bouleversé. Je le sens. La Couronne ne me parle plus. Chu-Suke, je t’aiderai à protéger cette relique. Nous devons la ramener sur la Lune de la Soif.

Je déroule un gros câble du vaisseau, attache le Géant et repart à toute vitesse sur la route maintenant ouverte.

Filed under: passerelles,- eejit — Casper @ 21:33

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crise identitaire

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Murphy @ 19:56

je ne sais pas combien de temps je serai Louis Gipo

sept

Filed under: - Sandra Deguine — Sandra Deguine @ 17:40

Les sept ans ne sont pas encore passés
Mais le sept apparaît
Devant moi
Chaque année
J’y pense
Le lendemain est une fête
J’y pense
Aux mots
À l’attente de la réponse
Le lendemain est une fête

Filed under: passerelles,- gsarahdsgt — gsarahdsgt @ 15:11

gros berk de tout

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Murphy @ 10:40

Coucou les copains, j’ai le covid

6 mars 2022

Défense

Filed under: - Till — Till @ 23:49

Qui s’oppose à la chose principale dans une étroite dépendance
Rôle second

Siren’s Lament

Filed under: passerelles,- Emmadubesset — Emmadubesset @ 22:24

vingt quatre heures dans la vie d’un extraterrestre

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Murphy @ 11:26

Alors déjà mettons les points sur les i: les extraterrestres ne comptent pas les heures comme nous le faisons, et il y a fort à douter que leurs journées ne se composent pas de vingt quatre heures. Néanmoins, si tel était le cas, on peut se questionner sur leurs activités principales. Et d’abord, qu’est-ce qui leur est vital ? Les extraterrestres dorment-ils ? Les extraterrestres mangent-ils ? On a pris l’habitude de les représenter verts et sveltes — sont-ils faits ainsi ou ont-ils craqués sous la pression sociale, se sentent-ils obligés d’être verts et sveltes pour correspondre à nos idéaux, les extraterrestres ont-ils des troubles alimentaires ? Beaucoup de questions se posent sans aucuns débuts de réponses à l’horizon — il faut se reposer sur son imaginaire.

24h dans la vie d’Eejit

Filed under: passerelles,- eejit — Casper @ 08:07

– Je me lève

– Je me bouscule

– Ne me réveille pas

– Comme d’habitude

 

5 mars 2022

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Murphy @ 23:42

bestium, n.f • composé du grec ancien Bêtise « bestise » et du latin Spatiale « spatium »

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Murphy @ 23:39

Entourloupe, n.f • mauvais tour joué à quelqu’un

Lol

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Murphy @ 23:37

[Avis personnel] Lol de Lisa Azuelos reste l’une des meilleures représentations de l’adolescence féminine et des relations mère/fille et père/fille et des débuts de relations amoureuses et c’est fabuleux merci pour ça merci pour le charme de Maël merci pour la courte apparition de Pierre Niney en 2009 merci pour les services

Filed under: - zeon — zeon @ 23:13

Comment des choses sans pieds bouger.

À la vitesse que le vent tire.

Les ombres houlent.

Les coeurs ondulent.

Les chagrins sont suspendus dans la rue.

Quand ont-ils fleuri?

D’où viennent les graines.

Le jour où l’ombre s’est échappée de tout dans le monde,

j’ai vu

les gens qui recueillent la tristesse qui reste,

les gens qui échangent le chagrin contre les yeux.

 

 

 

 

발이 달리지 않은 것들이 이동하는 방법
바람이 끌어당기는 속도로
그림자가 넘실거려
마음이 일렁거려
슬픔이 주렁주렁 거리에 걸려있어
그것들은 언제 피어난 걸까
씨앗은 어디서 걸까
세상에 모든 것에서 그림자가 탈출한
나는 봤어
남아있는 슬픔을 따는 사람들을
슬픔과 눈알을 바꾸는 사람들을

 

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